La 28è édition de la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale 2012 » offre un double défi aux joueurs : gagner et réconcilier le peuple ivoirien qui a souffert de la plus grave crise de son histoire. Le réussiront-ils ?
Le ministre des Sports et loisirs, Philippe Légré, répète à satiété que la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale 2012 » n’est pas une doléance mais une exigence pour les Eléphants… Une façon de leur dire que les Ivoiriens ne tolèreront pas un autre échec. En effet, finalistes malheureux en 2006 en Egypte, Didier Drogba et ses coéquipiers ne font que dégringoler. En 2008, au Ghana, l’aventure s’est brutalement arrêtée en demi-finale. Deux années plus tard, en Angola, c’était en quart. Il est donc temps de mettre un terme à tout cela. Et la meilleure façon de se faire pardonner reste la conquête du trophée. Déjà, le président de la République, Alassane Ouattara, a mis les joueurs en mission pour la réconciliation nationale. Ni plus, ni moins. Selon lui, « l‘équipe nationale est un ciment pour la nation et les joueurs ont quasiment une obligation de renforcer ce ciment par leurs victoires », a-t-il souhaité lorsqu’il les recevait, il y a quelques semaines, au Palais présidentiel. “Nous comptons sur vous parce que les pays et les nations se construisent souvent dans la douleur même parfois dans le sang mais ce qui est important, c’est de se dire que nous devons tout faire pour éviter le passé douloureux”, a-t-il poursuivi avant de promettre que son gouvernement mettra “tout en œuvre pour que la réconciliation et le pardon soient une réalité” en Côte d’Ivoire. François Zahoui qui dirige ses troupes avec satisfaction, jusque-là, est prévenu. Il a surtout l’occasion de fermer le bec à ses nombreux détracteurs et à tous ceux qui pensent qu’il n’a pas l’étoffe pour conduire les Eléphants vers leur deuxième sacre. Disposant d’une belle brochette de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs européens, le sélectionneur national devra miser sur un collectif fort et non sur ses individualités.
Guy-Florentin Yaméogo
Le ministre des Sports et loisirs, Philippe Légré, répète à satiété que la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale 2012 » n’est pas une doléance mais une exigence pour les Eléphants… Une façon de leur dire que les Ivoiriens ne tolèreront pas un autre échec. En effet, finalistes malheureux en 2006 en Egypte, Didier Drogba et ses coéquipiers ne font que dégringoler. En 2008, au Ghana, l’aventure s’est brutalement arrêtée en demi-finale. Deux années plus tard, en Angola, c’était en quart. Il est donc temps de mettre un terme à tout cela. Et la meilleure façon de se faire pardonner reste la conquête du trophée. Déjà, le président de la République, Alassane Ouattara, a mis les joueurs en mission pour la réconciliation nationale. Ni plus, ni moins. Selon lui, « l‘équipe nationale est un ciment pour la nation et les joueurs ont quasiment une obligation de renforcer ce ciment par leurs victoires », a-t-il souhaité lorsqu’il les recevait, il y a quelques semaines, au Palais présidentiel. “Nous comptons sur vous parce que les pays et les nations se construisent souvent dans la douleur même parfois dans le sang mais ce qui est important, c’est de se dire que nous devons tout faire pour éviter le passé douloureux”, a-t-il poursuivi avant de promettre que son gouvernement mettra “tout en œuvre pour que la réconciliation et le pardon soient une réalité” en Côte d’Ivoire. François Zahoui qui dirige ses troupes avec satisfaction, jusque-là, est prévenu. Il a surtout l’occasion de fermer le bec à ses nombreux détracteurs et à tous ceux qui pensent qu’il n’a pas l’étoffe pour conduire les Eléphants vers leur deuxième sacre. Disposant d’une belle brochette de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs européens, le sélectionneur national devra miser sur un collectif fort et non sur ses individualités.
Guy-Florentin Yaméogo
