Fief de l’ex-rébellion, Bouaké a du mal à se défaire des habitudes liées au conflit. A l’instar des autres localités sous administration Fn, rien ne semble booster le développement dans cette partie du pays. A tout le moins dans le sens escompté pour la population meurtrie par une crise jamais vécue en Côte d’Ivoire. Ainsi, les habitants des ex-zones Cno attendent davantage du nouveau régime pour savourer un avenir plus prospère et radieux. Or, à y voir de plus près, le retour à la normalité peine toujours à faire tâche d’huile. Des écoles, notamment l’université de Bouaké abandonnée à son propre sort, des attaques à répétition des domiciles, la circulation sans gêne d’armes à feu, surtout de petits calibres. Ce sont là autant d’obstacles qui continuent de se dresser sur la route du développement dans les localités anciennement sous contrôle de l’ex-rébellion. Signe d’une réunification du pays et de la fin de la belligérance inscrites à l’agenda des décideurs.
B.N’Gotta
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