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Politique Publié le mercredi 11 janvier 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Nouveau gouvernement, nouvelle Assemblée nationale, Conseil constitutionnel/ Après les précisions du chef de l’Etat à Yopougon le lundi 9 janvier 2012, Des leaders politiques se prononcent

Lors du lancement du projet des logements sociaux le lundi 9 janvier 2012 à Yopougon, le président de la République a indiqué que le gouvernement actuel continuera son travail et que l’Assemblée nationale ne sera pas mise en place avant le 4 avril 2012. Les Leaders politiques réagissent sur le sujet.

Niamkey Koffi, porte-parole de Bédié : «Je n’ai pas de commentaires à faire là-dessus»
«Je n’ai pas de commentaires à faire là-dessus. Le président de la République a indiqué que l’Assemblée nationale sera mise en place le 4 avril. Il a également laissé entendre que le gouvernement continuera son travail. Le président a donné tous les détails pour étayer son argumentation. Donc, je n’ai pas de commentaires à faire là-dessus».

Karamoko Yayoro, président des jeunes du RDR : «Le président de la République est le seul chef de l’exécutif ivoirien»
«Nous sommes d’accord avec le président. On ne peut pas changer un gouvernement pour le changer. Le président de la République est le seul chef de l’exécutif ivoirien. Il peut remanier le gouvernement à la date qui lui convient le mieux. Cela dit, le président a décidé de continuer avec le gouvernement actuel. Nous partageons parfaitement sa vision. Quant à la mise en place du parlement, elle ne peut se faire avant la proclamation des résultats définitifs. Le Conseil Constitutionnel doit d’abord vider les contentieux et proclamé les résultats définitifs de toutes les circonscriptions y compris celles des élections législatives de Logoualé qui seront organisées par la Cei. Comme l’a indiqué le président, conformément à la loi, les résultats des législatives doivent être connus avant le 4 mars. Nous sommes donc en phase avec le chef de l’Etat».

Seth Guédé Koko, président de l’ACSCI : «Il ne faut pas que des problèmes de poste divisent les Ivoiriens»
«Le président de la République est le seul à savoir ce qui est bon pour le gouvernement et pour la Côte d’Ivoire et je lui fais confiance. Il a fait une promesse au PDCI, je sais qu’il va la tenir. Il ne faut pas que des problèmes de poste divisent à nouveau les Ivoiriens ».
AlLassane Salif N’Diaye, secrétaire général de l’UDPCI : «Le remaniement ministériel relève des prérogatives du président de la République »
«Concernant le remaniement ministériel, chacun comprendra que cela relève de la seule et unique prérogative du président de la République, du chef de l’Etat. Donc, il n’y a pas de commentaires particuliers à faire sur ce point. Comme le président l’a dit, il se donnera le temps nécessaire. Concernant la mise en place de l’Assemblée nationale, dès lors que cela ne cause aucune entrave aux dispositions légales, je ne vois pas pourquoi il y aurait problème à ce niveau. Là encore, il n’y a pas de commentaires particuliers à faire. Notre position sur tous ces deux points est celle du président de la République.

Ouattara Oumar, coordinateur du cabinet du président Anaky : «Nous comprenons l’impatience des Ivoiriens »
«Les Ivoiriens doivent retenir des propos du président de la République que le gouvernement est au travail. Ses réalisations sont perceptibles à travers toutes les villes et une autre preuve que le gouvernement est au travail, c’est le lancement des travaux de construction de logements sociaux qui vont permettre non seulement de résorber un tant soit peu l’énorme déficit qu’on a enregistré dans ce secteur, faute d’investissements, mais permettre à certains de nos concitoyens moins nantis, d’avoir un logement décent à moindre coût. Nous comprenons l’impatience des Ivoiriens qui estiment qu’après la tenue des législatives un nouveau gouvernement puisse voir le jour pour impulser une nouvelle dynamique à l’action gouvernementale. Mais, nous sommes d’avis avec le président de la République que la mise en place de ce gouvernement est liée au verdict du Conseil constitutionnel. Nous sommes d’accord avec le président de la République et nous pouvons citer Robespierre qui dit : « allons doucement, car nous sommes pressés».

Pr Kouadio Jérémie, président par intérim du PIT: «Il faut être initié pour connaître les véritables pressions dont parle le président de la République»
«C’est la guéguerre entre les deux partenaires que sont le PDCI et le RDR. Je pense que l’intervention du chef de l’Etat est peut-être la réponse du berger à la bergère et il faut être initié pour connaître les véritables pressions dont parle le président de la République. S’il dit qu’il veut donner le temps au temps, il a son calendrier, mais peut être que les autres pensent que les choses ne vont pas vite. Dans tous les cas, nous avons un comité central, ce dimanche, au cours duquel nous allons analyser tout cela».

Gervais Coulibaly, président du CAP-UDD : «Si d’aventure on sort des délais légaux et constitutionnels, en ce moment nous aurons à réagir »
«Nous sommes un parti de l’opposition et franchement, ce n’est pas cela nos préoccupations. Nos préoccupations, ce sont les questions de sécurité, de libre circulation des biens et des personnes, de la normalisation de la vie sociopolitique de la Côte d’Ivoire. Il y a un président de la République, il y a des députés qui ont été élus, il y a des textes, donc nous regardons. Tant qu’on n’est pas en dehors des textes, je ne vois pas comment cela peut être la préoccupation de nos partis politiques. Si d’aventure on sort des délais légaux et constitutionnels, en ce moment nous aurons à réagir. Mais comment ils font leur cuisine, c’est vraiment l’affaire de l’Exécutif, dont nous ne sommes pas membres. Nous sommes un parti d’opposition, nous devons servir de contre-pouvoir pour savoir si les textes sont appliqués et si la bonne gouvernance existe en Côte d’Ivoire. C’est cela notre préoccupation et non de savoir si le président de la République va renouveler son gouvernement ou nommer un Premier ministre. Cela relève du président de la République ».

Recueillis par Olivier Dion et Touré Abdoulaye
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