Regroupés à Abu Dhabi depuis le 8 janvier pour un stage de préparation de la Can 2012, les Eléphants de Côte d’Ivoire travaillent dans le calme et la sérénité. Zahoui François, le sélectionneur ivoirien, espère avoir des Eléphants prêts physiquement et mentalement pour aller à la conquête du titre continental.
Voilà déjà quatre jours que le stage de préparation des Eléphants a débuté à Abu Dhabi. Cela se passe-t-il bien ?
Oui. Nous avons été bien accueillis et nous travaillons dans de bonnes conditions. Les moyens ont été mis à notre disposition et les joueurs mettent le cœur à l’ouvrage.
Le programme de préparation mis en place ne connaît-il pas de perturbations ?
Il y a tout de même un petit souci avec Emmanuel Eboué qui souffre d’une petite douleur. Mais cela va s’arranger très vite parce qu’il est pris en charge par le staff médical en même temps qu’il est soumis à un entraînement spécifique. Sinon, dans l’ensemble, les choses se déroulent comme prévu. Les joueurs se rendent disponibles et disciplinés. Ce qui me laisse penser que nous sommes partis pour effectuer un très bon stage de préparation.
Comme vous l’avez laissé entendre lors de votre dernière conférence de presse à Abidjan, le travail de préparation devrait être spécifique pour les joueurs pris par groupe. Qu’en est-il exactement ?
Il est indéniable qu’avant le stage de préparation, des joueurs comme Yaya Touré et Gervinho étaient en surrégime pendant que d’autres joueurs étaient en vacances de Noël. Il a fallu donc penser à aménager pour le début, un programme allégé pour les « Anglais ». De même, nous avons pris en compte l’état physique des joueurs qui avaient repris la compétition en club et ceux qui évoluent dans les pays dont les championnats sont arrêtés depuis un moment. Nous avions donc trois niveaux de joueurs et il nous fallait gérer tout cela au mieux. Ce qui a été fait. Le travail de préparation continue en tenant compte désormais des matchs amicaux contre la Tunisie et la Libye, les 13 et 16 janvier prochains. Ce qui nous permettra d’arriver à Malabo avec tous nos joueurs en bonne santé et au maximum de leur état physique. Notre objectif aujourd’hui, c’est d’amener l’équipe en progression au plan mental et physique jusqu’au 13.
Jusqu’au 13 ?
Au 13 février. C’est la date de la finale. C’est notre objectif et cela n’a rien de prétentieux. Nous amènerons l’équipe à monter en puissance parce que pour atteindre ce but, il faudra disputer six matchs qui seront tous des « finales » pour nous. Et le plus important, c’est de ramener la coupe au pays. Ce qui est intéressant, c’est que nous travaillons dans le calme et nous avons la confiance de beaucoup d’Ivoiriens qui prient pour nous. Que les Ivoiriens se rassurent. Les joueurs se portent bien. Le Gouvernement et la Fédération mettent les moyens à notre disposition pour que nous puissions travailler dans de bonnes conditions.
Cependant, il vous a fallu faire le choix difficile des 23 joueurs sur les 25 présélectionnés. Comment cela s’est-il passé et comment les joueurs non-retenus ont-ils réagi ?
Cela s’est fait sans accroc. Il faut savoir respecter les joueurs. J’aurais pu, comme le font certains entraîneurs, annoncer ma décision de façon brutale. Mais je les ai appelés dans ma chambre. Et ces deux joueurs m’ont impressionné dans leur faculté de comprendre que leur présélection en équipe nationale était déjà quelque chose de très important. Ils ont pris ma décision avec philosophie et beaucoup de sagesse. Parce qu’ils savent que l’avenir leur appartient. Certes, j’ai fait le choix de l’expérience et de la cohésion mais ils savent que j’ai beaucoup d’espérance concernant leur potentiel. Koné Ibrahim qui est gardien de but de la sélection olympique est un talent certain pour l’avenir des Eléphants. Quant à Ne Marco Tadei, il sait toute l’estime que j’ai pour lui et surtout pour son talent que j’ai découvert lors de ses prestations en club. Les prochaines échéances pour la Can 2013 et même pour le Mondial 2014 sont si proches qu’ils savent que cette présélection est une porte ouverte pour eux. Désormais, c’est à eux de démontrer par leur comportement et leurs prestations en club que la sélection nationale de Côte d’Ivoire peut compter sur eux.
Pour arriver fin prêts le 18 janvier à Malabo, que reste-t-il à travailler au niveau de l’équipe ?
Il faut d’abord arriver à mettre tous les joueurs au même niveau physique. Ensuite, il y a un travail mental à parfaire. Les Eléphants sont attendus à la Can 2012 comme l’un des favoris. Malgré la présence d’outsiders et même des pays organisateurs qui peuvent jouer les trouble-fêtes, le statut de favori génère une charge psychologique qu’il faut savoir gérer. Les Eléphants de Côte d’Ivoire, c’est un label. Donc rien ne sera facile pour la sélection ivoirienne à cette Can. Les adversaires seront déterminés et joueront à 200 %. D’où l’importance que j’accorde à l’aspect psychologique dans le travail de préparation des Eléphants. Et je suis optimiste parce que le travail évolue dans le bon sens.
Source Fif
Voilà déjà quatre jours que le stage de préparation des Eléphants a débuté à Abu Dhabi. Cela se passe-t-il bien ?
Oui. Nous avons été bien accueillis et nous travaillons dans de bonnes conditions. Les moyens ont été mis à notre disposition et les joueurs mettent le cœur à l’ouvrage.
Le programme de préparation mis en place ne connaît-il pas de perturbations ?
Il y a tout de même un petit souci avec Emmanuel Eboué qui souffre d’une petite douleur. Mais cela va s’arranger très vite parce qu’il est pris en charge par le staff médical en même temps qu’il est soumis à un entraînement spécifique. Sinon, dans l’ensemble, les choses se déroulent comme prévu. Les joueurs se rendent disponibles et disciplinés. Ce qui me laisse penser que nous sommes partis pour effectuer un très bon stage de préparation.
Comme vous l’avez laissé entendre lors de votre dernière conférence de presse à Abidjan, le travail de préparation devrait être spécifique pour les joueurs pris par groupe. Qu’en est-il exactement ?
Il est indéniable qu’avant le stage de préparation, des joueurs comme Yaya Touré et Gervinho étaient en surrégime pendant que d’autres joueurs étaient en vacances de Noël. Il a fallu donc penser à aménager pour le début, un programme allégé pour les « Anglais ». De même, nous avons pris en compte l’état physique des joueurs qui avaient repris la compétition en club et ceux qui évoluent dans les pays dont les championnats sont arrêtés depuis un moment. Nous avions donc trois niveaux de joueurs et il nous fallait gérer tout cela au mieux. Ce qui a été fait. Le travail de préparation continue en tenant compte désormais des matchs amicaux contre la Tunisie et la Libye, les 13 et 16 janvier prochains. Ce qui nous permettra d’arriver à Malabo avec tous nos joueurs en bonne santé et au maximum de leur état physique. Notre objectif aujourd’hui, c’est d’amener l’équipe en progression au plan mental et physique jusqu’au 13.
Jusqu’au 13 ?
Au 13 février. C’est la date de la finale. C’est notre objectif et cela n’a rien de prétentieux. Nous amènerons l’équipe à monter en puissance parce que pour atteindre ce but, il faudra disputer six matchs qui seront tous des « finales » pour nous. Et le plus important, c’est de ramener la coupe au pays. Ce qui est intéressant, c’est que nous travaillons dans le calme et nous avons la confiance de beaucoup d’Ivoiriens qui prient pour nous. Que les Ivoiriens se rassurent. Les joueurs se portent bien. Le Gouvernement et la Fédération mettent les moyens à notre disposition pour que nous puissions travailler dans de bonnes conditions.
Cependant, il vous a fallu faire le choix difficile des 23 joueurs sur les 25 présélectionnés. Comment cela s’est-il passé et comment les joueurs non-retenus ont-ils réagi ?
Cela s’est fait sans accroc. Il faut savoir respecter les joueurs. J’aurais pu, comme le font certains entraîneurs, annoncer ma décision de façon brutale. Mais je les ai appelés dans ma chambre. Et ces deux joueurs m’ont impressionné dans leur faculté de comprendre que leur présélection en équipe nationale était déjà quelque chose de très important. Ils ont pris ma décision avec philosophie et beaucoup de sagesse. Parce qu’ils savent que l’avenir leur appartient. Certes, j’ai fait le choix de l’expérience et de la cohésion mais ils savent que j’ai beaucoup d’espérance concernant leur potentiel. Koné Ibrahim qui est gardien de but de la sélection olympique est un talent certain pour l’avenir des Eléphants. Quant à Ne Marco Tadei, il sait toute l’estime que j’ai pour lui et surtout pour son talent que j’ai découvert lors de ses prestations en club. Les prochaines échéances pour la Can 2013 et même pour le Mondial 2014 sont si proches qu’ils savent que cette présélection est une porte ouverte pour eux. Désormais, c’est à eux de démontrer par leur comportement et leurs prestations en club que la sélection nationale de Côte d’Ivoire peut compter sur eux.
Pour arriver fin prêts le 18 janvier à Malabo, que reste-t-il à travailler au niveau de l’équipe ?
Il faut d’abord arriver à mettre tous les joueurs au même niveau physique. Ensuite, il y a un travail mental à parfaire. Les Eléphants sont attendus à la Can 2012 comme l’un des favoris. Malgré la présence d’outsiders et même des pays organisateurs qui peuvent jouer les trouble-fêtes, le statut de favori génère une charge psychologique qu’il faut savoir gérer. Les Eléphants de Côte d’Ivoire, c’est un label. Donc rien ne sera facile pour la sélection ivoirienne à cette Can. Les adversaires seront déterminés et joueront à 200 %. D’où l’importance que j’accorde à l’aspect psychologique dans le travail de préparation des Eléphants. Et je suis optimiste parce que le travail évolue dans le bon sens.
Source Fif