LIbreville, 12 jan 2012 (AFP) - Le Sénégal, fort d'un secteur offensif
impressionnant, se présente comme le grand favori du groupe A de la Coupe
d'Afrique des nations, devant la Zambie et la Libye, qui s'est qualifiée
malgré la guerre civile, et le pays-hôte et Petit Poucet, la Guinée
équatoriale.
"L'objectif est d'être dans le dernier carré", a assené Amara Traoré. Le
sélectionneur du Sénégal, qui avait participé à l'épopée des Lions de la
Téranga arrivés en quart de finale du Mondial-2002, assoit son ambition sur un
excellent parcours de qualification.
Et surtout une attaque redoutable: le technicien a l'embarras du choix,
entre son capitaine Mamadou Niang, le buteur de Lille Moussa Sow ou encore
Papiss Cissé et Demba Ba, qui brillent respectivement en Allemagne et en
Angleterre. Le Sénégal a aussi une revanche à prendre après avoir manqué la
CAN-2010.
La Zambie, elle, avait brillé en Angola en atteignant les quarts sur fond
de beau jeu. Le sélectionneur français Hervé Renard, qui officiait alors à la
tête des "Chipolopolos", est revenu à leur tête avec les demi-finales pour
objectif.
"Nous rêvons de remporter la CAN à Libreville, où une page d'histoire du
football zambien a été écrite (l'avion qui transportait l'équipe nationale
s'était écrasé au Gabon en 1994, ndlr). Ce serait fantastique pour la mémoire
des Zambiens qui en sont morts".
Joueurs évincés en Libye
La Libye, elle, a déjà réalisé un exploit en parvenant jusqu'à la phase
finale pendant la guerre civile entre le régime Kadhafi et les rebelles, qui a
eu des répercussions sur l'équipe, avec l'éviction de joueurs accusés d'avoir
pris position contre la révolution, comme l'ex-capitaine Tarek El Tayab. Le
brassard est revenu au gardien Samir Aboud, qui figure dans le onze de l'année
2011 selon la CAF, malgré ses... 39 ans.
Le sélectionneur brésilien Marcos Paqueta a dû gérer la césure entre
joueurs de Benghazi et de Tripoli, et se contenter de brefs rassemblements
avant chaque match, le championnat national s'étant arrêté en mars dernier.
Les "Verts" sont devenus les "Chevaliers de la Méditerranée" à la faveur du
changement de régime et un bon parcours pourrait favoriser la cohésion d'un
pays divisé.
La Guinée équatoriale, l'équipe la plus modeste d'un tournoi qu'elle
dispute pour la première fois, voudra passer le premier tour. "Je suis venu
faire des matches de haut niveau et passer à la deuxième phase, il y a des
équipes prenables dans le groupe A, la Libye et la Zambie", assure le
sélectionneur Gilson Paulo.
Mais la zizanie de la préparation, avec le départ du Français Henri Michel
pour ingérences répétées dans son travail, ne prête guère à l'optimisme. Le
joueur le plus connu est un joueur sur le déclin, Rodolfo Bodipo, attaquant de
Elche (D2 espagnole) après des expériences à Santander et à La Corogne.
impressionnant, se présente comme le grand favori du groupe A de la Coupe
d'Afrique des nations, devant la Zambie et la Libye, qui s'est qualifiée
malgré la guerre civile, et le pays-hôte et Petit Poucet, la Guinée
équatoriale.
"L'objectif est d'être dans le dernier carré", a assené Amara Traoré. Le
sélectionneur du Sénégal, qui avait participé à l'épopée des Lions de la
Téranga arrivés en quart de finale du Mondial-2002, assoit son ambition sur un
excellent parcours de qualification.
Et surtout une attaque redoutable: le technicien a l'embarras du choix,
entre son capitaine Mamadou Niang, le buteur de Lille Moussa Sow ou encore
Papiss Cissé et Demba Ba, qui brillent respectivement en Allemagne et en
Angleterre. Le Sénégal a aussi une revanche à prendre après avoir manqué la
CAN-2010.
La Zambie, elle, avait brillé en Angola en atteignant les quarts sur fond
de beau jeu. Le sélectionneur français Hervé Renard, qui officiait alors à la
tête des "Chipolopolos", est revenu à leur tête avec les demi-finales pour
objectif.
"Nous rêvons de remporter la CAN à Libreville, où une page d'histoire du
football zambien a été écrite (l'avion qui transportait l'équipe nationale
s'était écrasé au Gabon en 1994, ndlr). Ce serait fantastique pour la mémoire
des Zambiens qui en sont morts".
Joueurs évincés en Libye
La Libye, elle, a déjà réalisé un exploit en parvenant jusqu'à la phase
finale pendant la guerre civile entre le régime Kadhafi et les rebelles, qui a
eu des répercussions sur l'équipe, avec l'éviction de joueurs accusés d'avoir
pris position contre la révolution, comme l'ex-capitaine Tarek El Tayab. Le
brassard est revenu au gardien Samir Aboud, qui figure dans le onze de l'année
2011 selon la CAF, malgré ses... 39 ans.
Le sélectionneur brésilien Marcos Paqueta a dû gérer la césure entre
joueurs de Benghazi et de Tripoli, et se contenter de brefs rassemblements
avant chaque match, le championnat national s'étant arrêté en mars dernier.
Les "Verts" sont devenus les "Chevaliers de la Méditerranée" à la faveur du
changement de régime et un bon parcours pourrait favoriser la cohésion d'un
pays divisé.
La Guinée équatoriale, l'équipe la plus modeste d'un tournoi qu'elle
dispute pour la première fois, voudra passer le premier tour. "Je suis venu
faire des matches de haut niveau et passer à la deuxième phase, il y a des
équipes prenables dans le groupe A, la Libye et la Zambie", assure le
sélectionneur Gilson Paulo.
Mais la zizanie de la préparation, avec le départ du Français Henri Michel
pour ingérences répétées dans son travail, ne prête guère à l'optimisme. Le
joueur le plus connu est un joueur sur le déclin, Rodolfo Bodipo, attaquant de
Elche (D2 espagnole) après des expériences à Santander et à La Corogne.
