Les mouvements de protestation organisés par les ex-employés d’Air Ivoire n’auront finalement pas réussi à infléchir la position du ministre des transporteurs. Gaoussou Touré suggère aux anciens travailleurs de la défunte compagnie nationale d’en référer désormais au liquidateur pour quelque revendication que ce soit. «Il est vrai que nous avons payé les arriérés de salaires d’avril-mai et juin.
Mais ils doivent comprendre qu’il s’agissait simplement d’un acte de générosité du président de la République qui, à son passage, les a vus manifester. Je veux dire que ces arriérés ont été payés pour des raisons purement sociales. Autrement dit, l’Etat ne leur doit rien», explique le ministre Touré, ajoutant que les accusations de malversation lancées à son encontre ne reposent sur aucun fondement. «Ils disent que j’ai détourné de l’argent mais ce sont des affabulations », dit-il. Pour M. Touré, les protestataires n’ont pas été suffisamment corrects. «Après les instructions du président, nous avons réclamé la liste des agents concernés. C’est sur la base de la liste qu’ils ont eux-mêmes mise à notre disposition que le trésor public a payé. Malheureusement, ils sont revenus pour dire qu’ils ont omis des noms. Ils ont même ajouté qu’ils se sont trompés en inscrivant des personnes qui n’auraient pas dû figurer sur le tableau. On ne peut pas se prêter à ce jeu. Nous leur avons donc demandé de faire rembourser les sommes indûment perçues », fait-il remarquer. Malgré toutes ces explications, les ex-employés estiment que l’affaire n’est toujours pas réglée. Ils disent qu’ils n’arrêteront pas de réclamer à l’Etat qui était actionnaire à 49,5 % dans la défunte compagnie, leurs salaires impayés ainsi que leurs indemnités de licenciement.
La secrétaire générale du syndicat, Kadidia Soumaré, exige par ailleurs à l’Etat, de privilégier les agents au chômage au niveau du recrutement pour la nouvelle compagnie. «En tant que ministre, je ne peux pas m’immiscer dans ça. Le recrutement est un acte de gestion courante », tranche Gaoussou Touré qui annonce que Air Côte d’Ivoire devrait prendre le ciel vers la fin de mars prochain. Le capital de 25 milliards devrait avoir entièrement été libéré aussi bien par l’Etat (51 %), que par le partenaire stratégique Air France (35 %) et les privés ivoiriens (14 %).
Lanciné Bakayoko
Mais ils doivent comprendre qu’il s’agissait simplement d’un acte de générosité du président de la République qui, à son passage, les a vus manifester. Je veux dire que ces arriérés ont été payés pour des raisons purement sociales. Autrement dit, l’Etat ne leur doit rien», explique le ministre Touré, ajoutant que les accusations de malversation lancées à son encontre ne reposent sur aucun fondement. «Ils disent que j’ai détourné de l’argent mais ce sont des affabulations », dit-il. Pour M. Touré, les protestataires n’ont pas été suffisamment corrects. «Après les instructions du président, nous avons réclamé la liste des agents concernés. C’est sur la base de la liste qu’ils ont eux-mêmes mise à notre disposition que le trésor public a payé. Malheureusement, ils sont revenus pour dire qu’ils ont omis des noms. Ils ont même ajouté qu’ils se sont trompés en inscrivant des personnes qui n’auraient pas dû figurer sur le tableau. On ne peut pas se prêter à ce jeu. Nous leur avons donc demandé de faire rembourser les sommes indûment perçues », fait-il remarquer. Malgré toutes ces explications, les ex-employés estiment que l’affaire n’est toujours pas réglée. Ils disent qu’ils n’arrêteront pas de réclamer à l’Etat qui était actionnaire à 49,5 % dans la défunte compagnie, leurs salaires impayés ainsi que leurs indemnités de licenciement.
La secrétaire générale du syndicat, Kadidia Soumaré, exige par ailleurs à l’Etat, de privilégier les agents au chômage au niveau du recrutement pour la nouvelle compagnie. «En tant que ministre, je ne peux pas m’immiscer dans ça. Le recrutement est un acte de gestion courante », tranche Gaoussou Touré qui annonce que Air Côte d’Ivoire devrait prendre le ciel vers la fin de mars prochain. Le capital de 25 milliards devrait avoir entièrement été libéré aussi bien par l’Etat (51 %), que par le partenaire stratégique Air France (35 %) et les privés ivoiriens (14 %).
Lanciné Bakayoko