Brissi Takaléa Claude, Sg Lider : « C’est triste… »
« Il faut déplorer la situation parce qu’il est mort à l’étranger. Il serait resté ici peut-être que son sort aurait été différent. On n’en sait rien. C’est la volonté de Dieu. C’est toujours triste de mourir en exil. Ce n’est pas bon. Il est bon qu’assez rapidement la concorde revienne pour que nos frères qui sont à l’extérieur puissent rentrer pour qu’on reconstruise ensemble notre pays. Parce que Bohoun n’est pas seul. Il y a d’autres personnes dans ce cas ».
Alphonse Tousséa, porte-parole du Cnrd : « Nous sommes sous le choc »
« Nous sommes tristes. Bohoun était l’une des personnalités marquantes du régime du Fpi. C’était l’une des valeurs en termes de ressources humaines, d’expertise dont l’Afrique a pu bénéficier. Nous perdons-là un grand homme. Je suis personnellement affligé et c’est le sentiment partagé au Cnrd (Congrès national de la résistance pour la démocratie, ndlr). Nous avons reçu l’information ce matin et nous sommes encore sous le choc ».
Akossi Akossi, vice-président Udcy : « C’est une grande perte »
« Je ne l’ai pas personnellement connu parce que j’étais à l’étranger pendant sept ans. N’empêche que c’est une grande perte pour le pays. J’ai vu ses actions en tant que ministre notamment au ministère du Plan où il a fait des choses utiles qu’on aurait gagné à mettre en œuvre. C’était un intellectuel africain de haut rang en matière d’économie ».
Odette Lorougnon, présidente des femmes du Fpi : « Il est encore trop jeune »
« Qu’est-ce que je retiens de Bohoun Bouabré ? Etait-ce le moment de retenir quelque chose de lui ? Parce que je n’attendais pas sa mort ! Donc, à votre question, je réponds qu’il est encore trop jeune pour qu’on retienne quelque chose de lui. La Côte d’Ivoire avait encore besoin de lui. J’ai beaucoup d’amertume. Je suis profondément touchée que les enfants de la Côte d’Ivoire meurent à l’étranger à cause de la situation. Les enfants, les véritables enfants de la Côte d’Ivoire, qui l’ont servie, meurent dans la confusion, dans l’humiliation et dans la honte à l’étranger parce qu’ils sont pourchassés. Est-ce cela que veulent les nouvelles autorités ? Sommes-nous véritablement entre compatriotes ? Je me pose des questions. Parce que si nous sommes entre nous Ivoiriens, les nouvelles autorités n’ont pas le droit de laisser des Ivoiriens mourir à l’étranger. Nous devons construire notre pays ensemble. Une frange de la population ne peut le faire seule. Il est temps que les autorités s’engagent dans le processus de réconciliation pour que les enfants de Côte d’Ivoire puissent revenir dans leur pays ».
Bruno Koné, porte-parole du gouvernement : « La perte d’un homme est toujours importante »
« Il est une personnalité de ce pays. Il a été ministre et il a été un acteur politique important. Je m’en tiens à cela ; naturellement, la perte d’un homme est toujours importante quel que soit ce qu’il ait fait. J’attends confirmation et après confirmation nous nous prononcerons de façon plus officielle (le ministre qui se prononçait après le conseil des ministres n’avait pas encore la confirmation du décès, ndlr)».
Joël N’Guessan, Rdr : « Je compatis »
« C’est un sentiment de compassion que j’ai pour sa famille. Bohoun Bouabré était avec nous au gouvernement. Nous savons les dossiers qu’il a eu à traiter. Au-delà de nos divergences politiques, c’est un haut cadre de l’Etat de Côte d’Ivoire. Nous ne pouvons que dire nos condoléances à toute sa famille et prier pour que Dieu garde son âme (…) Les circonstances de sa mort nous amènent à dire qu’on n’est mieux que chez soi. C’est pour cela que je souhaite le retour de tous les Ivoiriens dans leur pays. Le fait qu’il soit à l’extérieur a pu contribuer à dégrader son état de santé ».
Propos recueillis par B.K.I. et BI
« Il faut déplorer la situation parce qu’il est mort à l’étranger. Il serait resté ici peut-être que son sort aurait été différent. On n’en sait rien. C’est la volonté de Dieu. C’est toujours triste de mourir en exil. Ce n’est pas bon. Il est bon qu’assez rapidement la concorde revienne pour que nos frères qui sont à l’extérieur puissent rentrer pour qu’on reconstruise ensemble notre pays. Parce que Bohoun n’est pas seul. Il y a d’autres personnes dans ce cas ».
Alphonse Tousséa, porte-parole du Cnrd : « Nous sommes sous le choc »
« Nous sommes tristes. Bohoun était l’une des personnalités marquantes du régime du Fpi. C’était l’une des valeurs en termes de ressources humaines, d’expertise dont l’Afrique a pu bénéficier. Nous perdons-là un grand homme. Je suis personnellement affligé et c’est le sentiment partagé au Cnrd (Congrès national de la résistance pour la démocratie, ndlr). Nous avons reçu l’information ce matin et nous sommes encore sous le choc ».
Akossi Akossi, vice-président Udcy : « C’est une grande perte »
« Je ne l’ai pas personnellement connu parce que j’étais à l’étranger pendant sept ans. N’empêche que c’est une grande perte pour le pays. J’ai vu ses actions en tant que ministre notamment au ministère du Plan où il a fait des choses utiles qu’on aurait gagné à mettre en œuvre. C’était un intellectuel africain de haut rang en matière d’économie ».
Odette Lorougnon, présidente des femmes du Fpi : « Il est encore trop jeune »
« Qu’est-ce que je retiens de Bohoun Bouabré ? Etait-ce le moment de retenir quelque chose de lui ? Parce que je n’attendais pas sa mort ! Donc, à votre question, je réponds qu’il est encore trop jeune pour qu’on retienne quelque chose de lui. La Côte d’Ivoire avait encore besoin de lui. J’ai beaucoup d’amertume. Je suis profondément touchée que les enfants de la Côte d’Ivoire meurent à l’étranger à cause de la situation. Les enfants, les véritables enfants de la Côte d’Ivoire, qui l’ont servie, meurent dans la confusion, dans l’humiliation et dans la honte à l’étranger parce qu’ils sont pourchassés. Est-ce cela que veulent les nouvelles autorités ? Sommes-nous véritablement entre compatriotes ? Je me pose des questions. Parce que si nous sommes entre nous Ivoiriens, les nouvelles autorités n’ont pas le droit de laisser des Ivoiriens mourir à l’étranger. Nous devons construire notre pays ensemble. Une frange de la population ne peut le faire seule. Il est temps que les autorités s’engagent dans le processus de réconciliation pour que les enfants de Côte d’Ivoire puissent revenir dans leur pays ».
Bruno Koné, porte-parole du gouvernement : « La perte d’un homme est toujours importante »
« Il est une personnalité de ce pays. Il a été ministre et il a été un acteur politique important. Je m’en tiens à cela ; naturellement, la perte d’un homme est toujours importante quel que soit ce qu’il ait fait. J’attends confirmation et après confirmation nous nous prononcerons de façon plus officielle (le ministre qui se prononçait après le conseil des ministres n’avait pas encore la confirmation du décès, ndlr)».
Joël N’Guessan, Rdr : « Je compatis »
« C’est un sentiment de compassion que j’ai pour sa famille. Bohoun Bouabré était avec nous au gouvernement. Nous savons les dossiers qu’il a eu à traiter. Au-delà de nos divergences politiques, c’est un haut cadre de l’Etat de Côte d’Ivoire. Nous ne pouvons que dire nos condoléances à toute sa famille et prier pour que Dieu garde son âme (…) Les circonstances de sa mort nous amènent à dire qu’on n’est mieux que chez soi. C’est pour cela que je souhaite le retour de tous les Ivoiriens dans leur pays. Le fait qu’il soit à l’extérieur a pu contribuer à dégrader son état de santé ».
Propos recueillis par B.K.I. et BI