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Société Publié le vendredi 13 janvier 2012 | Le Mandat

INFS / Pour 6 mois d’arriérés de bourses : 1500 étudiants crient galère

Les yeux tournés vers le Trésor public
Les étudiants de l’Infs n’ont pas perçu leurs bourses d’études depuis six mois. Ils pâtissent, tout naturellement, de cette situation que seul le Trésor public peut décanter.

Sale temps pour les étudiants de l’Institut de formation sociale ( Infs). Depuis six mois (de juillet à décembre 2011), ils sont sans bourse. Alors que cette manne constitue la principale ressource pour la plupart des ayants droit. Une situation aux conséquences terribles pour quelque 1500 apprenants qui attendent un montant global de 330 millions FCFA. En effet, à cause de ce retard, des étudiants en fin de cycle appelés à libérer les cités-dortoirs sont dans l’incapacité de le faire. Faute de moyens. Plus grave, certains ont dû entamer les stages pratiques de formation sans la moindre ressource financière. Les intéressés sont, tout simplement, au bord de la désolation. C’est tout naturellement qu’Ehui Angaman, président de l’Association des étudiants de l’Infs (Asé-Infs), présente avec amertume ce tableau triste qui s’offre à ses camarades et lui. « C’est une situation difficile pour tout étudiant. Il s’agit d’une bourse d’études. Et, en tant que telle, elle doit servir aux frais de transport, aux achats et aux inscriptions. Du coup, l’irrégularité de cette allocation nous pénalise, surtout au niveau des soutenances et des stages. Figurez-vous qu’actuellement, plusieurs étudiants vont en stage jusqu’à l’intérieur du pays. Sans la bourse, c’est intenable, déplore-t-il. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les pensionnaires de l’Infs ont, pour la plupart, validé leur année. Sans ressources pour assurer les frais liés à leurs études. Dans ce sens, le directeur de l’institut a rencontré son homologue du Trésor. Tout simplement parce que c’est au niveau de l’institution dirigée par Koné Adama que la transaction coince. En cause, un problème de trésorerie. Les explications de la sous-directrice des affaires administratives et financières, que nous avons rencontrée en présence du chef du personnel et du secrétaire principal, sont d’ailleurs édifiantes. « La bourse est payée par trimestre. Pour un montant global d’environ 165 millions. L’agent comptable adresse au Trésor public une demande d’approvisionnement pour le paiement de cette somme. Il se trouve qu’en raison des difficultés de trésorerie dues au contexte général du pays, ça n’a pas été fait jusque là», explique-t-elle. Avant d’ajouter qu’au mois de juin, la direction, au regard de l’urgence de la situation, avait utilisé les frais des concours pour évacuer, progressivement, un trimestre. En commençant par les étudiants de la 3ème année. Disons que l’Infs, dans son ensemble, est confronté à un problème de finances. Le personnel, au dire de la Sous-Daf, accuse, également, des arriérés de salaires. Une grève avait même été projetée à cet effet.

MARTIAL GALE
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