Dans cet entretien, le directeur de la Formation sanitaire Marie-Thérèse revient sur le calvaire de bébés qu’ils ont en charge.
M. le directeur, il y a plusieurs phénomènes qui ont cours au sein de votre hôpital. Notamment les vols de bébés et les cas d’abandon d’enfants. Avez-vous connaissance de ces phénomènes ?
Nous vivons ces situations, ici. Des cas de vols de bébés et d’abandon d’enfants sont récurrents. Quant à la vente de bébés, nous en attendons parler seulement. Cependant, dernièrement, une fille a fait des jumelles ici. Lorsque nous avons voulu lui donner les premiers soins, elle était pressée de partir. Nous l’avons conduite malgré tout chez ses parents. Après enquête, nous avons appris qu’elle voulait vendre son enfant. Elle avait pris attache avec une famille.
Avez-vous des chiffres pour qualifier ce phénomène ?
Nous avons en moyenne 4 à 5 cas d’abandon de bébé dans l’année.
Que faite-vous lorsque vous êtes confronté à un cas d’abandon de bébé?
Les assistantes sociales le prennent en charge. Nous sommes en gratuité totale et nous n’avons pas assez de moyens. Donc nous contactons Cavoequiva qui mène une enquête afin de trouver la famille de l’enfant. Quand on ne trouve pas de famille on confie l’enfant à la pouponnière.
Quelles sont les raisons de cette situation, selon vous ?
C’est la pauvreté. Ce sont des personnes qui n’ont pas les moyens de prendre en charge leurs bébés. Une fois, une fille a même voulu déposer son enfant ici et venir le chercher plus tard quand il sera grand. Nous avons fait en sorte qu’elle puisse prendre en charge l’enfant en lui apprenant un métier, avec l’aide de Cavoéquiva.
Y a-t-il d’autres cas à part le vol ou les abandons de bébés que vous vivez ici?
Nous avons déjà assisté à un cas où la mère est venue jeter l’enfant dans la poubelle devant la maternité. C’est dommage quand on sait qu’il y a des gens qui viennent ici afin d’avoir des enfants pendant que d’autres jettent les leurs. Nous sommes également confrontés à des cas de viol. Très souvent, des mineures. Il faut que le ministère de la Famille et des affaires sociales trouve une stratégie pour venir en aide à ces personnes en détresse. C’est parce qu’elles sont démunie qu’elles font cela. Il faut trouver du boulot pour ces filles-là.
Une interview réalisée par Raphaël Tanoh
M. le directeur, il y a plusieurs phénomènes qui ont cours au sein de votre hôpital. Notamment les vols de bébés et les cas d’abandon d’enfants. Avez-vous connaissance de ces phénomènes ?
Nous vivons ces situations, ici. Des cas de vols de bébés et d’abandon d’enfants sont récurrents. Quant à la vente de bébés, nous en attendons parler seulement. Cependant, dernièrement, une fille a fait des jumelles ici. Lorsque nous avons voulu lui donner les premiers soins, elle était pressée de partir. Nous l’avons conduite malgré tout chez ses parents. Après enquête, nous avons appris qu’elle voulait vendre son enfant. Elle avait pris attache avec une famille.
Avez-vous des chiffres pour qualifier ce phénomène ?
Nous avons en moyenne 4 à 5 cas d’abandon de bébé dans l’année.
Que faite-vous lorsque vous êtes confronté à un cas d’abandon de bébé?
Les assistantes sociales le prennent en charge. Nous sommes en gratuité totale et nous n’avons pas assez de moyens. Donc nous contactons Cavoequiva qui mène une enquête afin de trouver la famille de l’enfant. Quand on ne trouve pas de famille on confie l’enfant à la pouponnière.
Quelles sont les raisons de cette situation, selon vous ?
C’est la pauvreté. Ce sont des personnes qui n’ont pas les moyens de prendre en charge leurs bébés. Une fois, une fille a même voulu déposer son enfant ici et venir le chercher plus tard quand il sera grand. Nous avons fait en sorte qu’elle puisse prendre en charge l’enfant en lui apprenant un métier, avec l’aide de Cavoéquiva.
Y a-t-il d’autres cas à part le vol ou les abandons de bébés que vous vivez ici?
Nous avons déjà assisté à un cas où la mère est venue jeter l’enfant dans la poubelle devant la maternité. C’est dommage quand on sait qu’il y a des gens qui viennent ici afin d’avoir des enfants pendant que d’autres jettent les leurs. Nous sommes également confrontés à des cas de viol. Très souvent, des mineures. Il faut que le ministère de la Famille et des affaires sociales trouve une stratégie pour venir en aide à ces personnes en détresse. C’est parce qu’elles sont démunie qu’elles font cela. Il faut trouver du boulot pour ces filles-là.
Une interview réalisée par Raphaël Tanoh