Le projet de renouvellement du parc automobile, initié par le chef de l’Etat dans le secteur des transports, va connaître certainement sa phase de croisière au cours du premier trimestre de 2012.
Le verrou semble levé et les hésitations terminées. Les établissements bancaires se réveillent enfin. Cinq mois après le lancement du projet de renouvellement du parc-automobile dans le secteur des transports, les banques privées commencent à se bousculer. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les garanties offertes par l’Etat créent désormais un réel frémissement chez les apporteurs de crédits. Toute chose qui devrait pouvoir donner un coup d’accélérateur à l’initiative du président Alassane Ouattara, visant à remettre totalement à neuf, le parc-automobile des transporteurs. En effet, si au départ, la Société ivoirienne de banques (Sib) naviguait quasiment seule dans ce projet avant d’être rejointe, quelques mois plus tard par Ecobank, l’année dernière, pour le premier trimestre de 2012, les choses vont monter en puissance.
Les transporteurs motivés
Déjà la semaine prochaine, l’Etat va signer de nouveaux contrats avec la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de Côte d’Ivoire (Bicici) et Allios finance. Suivront la Banque sahélo-saharienne de l’investissement et du commerce (Bsic) et la Banque internationale pour l’Afrique occidentale en Côte d’Ivoire (Biao-CI). Si l’information était dans l’air, depuis quelques jours, c’est tout de même un ministre des Transports, visiblement heureux, qui a confirmé cela mercredi, à Abidjan. «Nous avons volontairement arrêté le projet pour mettre l’accent sur les banques. Nous sommes heureux qu’elles aient accepté de nous accompagner. La Bicici et Allios signeront la semaine prochaine», s’est réjoui Gaoussou Touré. Selon lui, en fonction des montants disponibles, son département va programmer les véhicules à acheter. « Nous allons avoir un cahier de charges avec les promoteurs. Cela permettra d’identifier les besoins des opérateurs », a-t-il indiqué. Convaincu que cette option permettra d’être efficace dans le choix des marques de véhicules. Pour M. Touré, les discussions se poursuivent également avec les concessionnaires pour baisser les prix. «Avant la fin du 1er trimestre, l’opération va être lancée à grande échelle », a rassuré le premier responsable des transports. Le ministre a averti les professionnels du secteur sur les nouvelles dispositions que le gouvernement compte prendre pour assainir le milieu. «L’Etat n’acceptera plus les véhicules importés de plus de 10 ans. Notre volonté est de limiter l’âge à 5 ans », a-t-il prévenu. Les opérateurs qui souhaitent que ce projet atteigne très rapidement son rythme de croisière, saluent l’adhésion des banques commerciales privées. Après la remise d’une vingtaine de véhicules sur 112 d’un coût global de 5 milliards de Fcfa, rappelle Adama Touré, président de la Coordination nationale des gares routières, de nombreux transporteurs ont déjà préparé leurs dossiers. Ils n’attendent plus que le feu vert de la tutelle. «Le secteur du transport est sinistré et nous pensons que l’initiative du chef de l’Etat est inestimable car elle va nous permettre d’acquérir de nouveaux matériels de transport. Nous voulons que les choses s’accélèrent afin que nous puissions commencer à travailler dans la bonne humeur. Nous sommes motivés parce que c’est un chantier réaliste et réalisable», a-t-il souligné. A l’en croire, les transporteurs ne peuvent qu’être doublement heureux. Puisqu’à côté du projet de rénovation du parc-automobile, le gouvernement a entamé un vaste programme de réhabilitation des routes. C’est dans ces conditions que les autorités ont décidé d’exonérer les véhicules de transport de Tva et de réduire le taux de douane sur les importations de 51 à 12%, a soutenu le président de la Coordination. Des sacrifices énormes qui, à ses yeux, vont contribuer à baisser considérablement le coût d’acquisition des véhicules et à redonner un nouveau souffle au secteur pour le grand bonheur des professionnels. Cependant, au niveau de l’approvisionnement, certains transporteurs ont exprimé leur inquiétude. «Le ministère et les concessionnaires doivent s’accorder sur les commandes pour éviter que beaucoup d’opérateurs ne soient lésés», ont-ils insisté.
Cissé Cheick Ely
Le verrou semble levé et les hésitations terminées. Les établissements bancaires se réveillent enfin. Cinq mois après le lancement du projet de renouvellement du parc-automobile dans le secteur des transports, les banques privées commencent à se bousculer. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les garanties offertes par l’Etat créent désormais un réel frémissement chez les apporteurs de crédits. Toute chose qui devrait pouvoir donner un coup d’accélérateur à l’initiative du président Alassane Ouattara, visant à remettre totalement à neuf, le parc-automobile des transporteurs. En effet, si au départ, la Société ivoirienne de banques (Sib) naviguait quasiment seule dans ce projet avant d’être rejointe, quelques mois plus tard par Ecobank, l’année dernière, pour le premier trimestre de 2012, les choses vont monter en puissance.
Les transporteurs motivés
Déjà la semaine prochaine, l’Etat va signer de nouveaux contrats avec la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de Côte d’Ivoire (Bicici) et Allios finance. Suivront la Banque sahélo-saharienne de l’investissement et du commerce (Bsic) et la Banque internationale pour l’Afrique occidentale en Côte d’Ivoire (Biao-CI). Si l’information était dans l’air, depuis quelques jours, c’est tout de même un ministre des Transports, visiblement heureux, qui a confirmé cela mercredi, à Abidjan. «Nous avons volontairement arrêté le projet pour mettre l’accent sur les banques. Nous sommes heureux qu’elles aient accepté de nous accompagner. La Bicici et Allios signeront la semaine prochaine», s’est réjoui Gaoussou Touré. Selon lui, en fonction des montants disponibles, son département va programmer les véhicules à acheter. « Nous allons avoir un cahier de charges avec les promoteurs. Cela permettra d’identifier les besoins des opérateurs », a-t-il indiqué. Convaincu que cette option permettra d’être efficace dans le choix des marques de véhicules. Pour M. Touré, les discussions se poursuivent également avec les concessionnaires pour baisser les prix. «Avant la fin du 1er trimestre, l’opération va être lancée à grande échelle », a rassuré le premier responsable des transports. Le ministre a averti les professionnels du secteur sur les nouvelles dispositions que le gouvernement compte prendre pour assainir le milieu. «L’Etat n’acceptera plus les véhicules importés de plus de 10 ans. Notre volonté est de limiter l’âge à 5 ans », a-t-il prévenu. Les opérateurs qui souhaitent que ce projet atteigne très rapidement son rythme de croisière, saluent l’adhésion des banques commerciales privées. Après la remise d’une vingtaine de véhicules sur 112 d’un coût global de 5 milliards de Fcfa, rappelle Adama Touré, président de la Coordination nationale des gares routières, de nombreux transporteurs ont déjà préparé leurs dossiers. Ils n’attendent plus que le feu vert de la tutelle. «Le secteur du transport est sinistré et nous pensons que l’initiative du chef de l’Etat est inestimable car elle va nous permettre d’acquérir de nouveaux matériels de transport. Nous voulons que les choses s’accélèrent afin que nous puissions commencer à travailler dans la bonne humeur. Nous sommes motivés parce que c’est un chantier réaliste et réalisable», a-t-il souligné. A l’en croire, les transporteurs ne peuvent qu’être doublement heureux. Puisqu’à côté du projet de rénovation du parc-automobile, le gouvernement a entamé un vaste programme de réhabilitation des routes. C’est dans ces conditions que les autorités ont décidé d’exonérer les véhicules de transport de Tva et de réduire le taux de douane sur les importations de 51 à 12%, a soutenu le président de la Coordination. Des sacrifices énormes qui, à ses yeux, vont contribuer à baisser considérablement le coût d’acquisition des véhicules et à redonner un nouveau souffle au secteur pour le grand bonheur des professionnels. Cependant, au niveau de l’approvisionnement, certains transporteurs ont exprimé leur inquiétude. «Le ministère et les concessionnaires doivent s’accorder sur les commandes pour éviter que beaucoup d’opérateurs ne soient lésés», ont-ils insisté.
Cissé Cheick Ely