WASHINGTON - La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se rendra en début de semaine dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, dont la Côte d'Ivoire, où elle effectuera sa première visite depuis la fin de la crise politique qui a déchiré le pays.
La chef de la diplomatie quittera dimanche la base d'Andrews dans le Maryland (Est des Etats-Unis). Elle entamera sa tournée-éclair --quatre pays en deux jours-- lundi avec une étape au Liberia, où elle assistera à la cérémonie d'investiture de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, colauréate du prix Nobel de la paix 2011.
Mmes Clinton et Sirleaf sont toutes deux d'ardentes militantes des droits des femmes.
Outre Mme Clinton, une trentaine de chefs d'Etat devraient être présents à Monrovia au moment où Mme Sirleaf, surnommée "la Dame de fer", prêtera serment pour un nouveau mandat à la tête de ce pays de quelque 4 millions d'habitants.
Mme Sirleaf, 73 ans, qui a récemment confié qu'elle rêverait de voir un
jour une femme occuper la Maison Blanche, a été reconduite en novembre à la tête du Liberia après être devenue en 2005 la première présidente élue d'Afrique.
Son élection est contestée par le Congrès pour un changement démocratique (CDC), qui a appelé à une marche de protestation lundi.
En Côte d'Ivoire --un des deux pays francophones de la tournée de Mme Clinton avec le Togo--, la secrétaire d'Etat s'entretiendra mardi avec le président Alassane Ouattara afin de montrer le "soutien" américain "à la réconciliation nationale" après les législatives de décembre, a indiqué la diplomatie américaine.
Le régime Ouattara a été installé après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s'est conclue par deux semaines d'affrontements et a fait quelque 3.000 morts.
La venue de Mme Clinton illustre "lefficacité de la nouvelle diplomatie du pays", a estimé le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné.
Le président Ouattara vante régulièrement le retour de la Côte d'Ivoire sur la scène internationale depuis son arrivée au pouvoir. "Côte dIvoire is back", aiment à dire ses conseillers et partisans.
"Le pays est à nouveau devenu fréquentable", s'est réjoui Le Patriote, journal très proche du parti de M. Ouattara. Le nouveau régime sait ce qu'il doit aux Etats-Unis, qui ont été, avec la France et lONU, ses principaux alliés durant le bras-de-fer avec Laurent Gbagbo.
Hillary Clinton se rendra mardi au Togo, pour la première visite d'un secrétaire d'Etat américain dans l'histoire du pays.
Elle y rencontrera le président Faure Gnassingbé. Le Togo a été élu l'an passé membre non permament du Conseil de sécurité de l'ONU et la secrétaire d'Etat pourrait chercher à obtenir son appui sur les dossiers iranien et syrien.
Mme Clinton terminera la journée avec une visite au Cap Vert, où elle s'entretiendra avec le Premier ministre Jose Maria Neves sur des questions de coopération régionale concernant notamment la lutte contre le trafic de drogue.
Lors des différentes étapes de sa tournée, Mme Clinton devrait plaider pour un renforcement des liens économiques entre les Etats-Unis et la région, à l'heure où Washington tente de contrer l'influence de la Chine sur le continent.
eg/mdm/jlb
La chef de la diplomatie quittera dimanche la base d'Andrews dans le Maryland (Est des Etats-Unis). Elle entamera sa tournée-éclair --quatre pays en deux jours-- lundi avec une étape au Liberia, où elle assistera à la cérémonie d'investiture de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, colauréate du prix Nobel de la paix 2011.
Mmes Clinton et Sirleaf sont toutes deux d'ardentes militantes des droits des femmes.
Outre Mme Clinton, une trentaine de chefs d'Etat devraient être présents à Monrovia au moment où Mme Sirleaf, surnommée "la Dame de fer", prêtera serment pour un nouveau mandat à la tête de ce pays de quelque 4 millions d'habitants.
Mme Sirleaf, 73 ans, qui a récemment confié qu'elle rêverait de voir un
jour une femme occuper la Maison Blanche, a été reconduite en novembre à la tête du Liberia après être devenue en 2005 la première présidente élue d'Afrique.
Son élection est contestée par le Congrès pour un changement démocratique (CDC), qui a appelé à une marche de protestation lundi.
En Côte d'Ivoire --un des deux pays francophones de la tournée de Mme Clinton avec le Togo--, la secrétaire d'Etat s'entretiendra mardi avec le président Alassane Ouattara afin de montrer le "soutien" américain "à la réconciliation nationale" après les législatives de décembre, a indiqué la diplomatie américaine.
Le régime Ouattara a été installé après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s'est conclue par deux semaines d'affrontements et a fait quelque 3.000 morts.
La venue de Mme Clinton illustre "lefficacité de la nouvelle diplomatie du pays", a estimé le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné.
Le président Ouattara vante régulièrement le retour de la Côte d'Ivoire sur la scène internationale depuis son arrivée au pouvoir. "Côte dIvoire is back", aiment à dire ses conseillers et partisans.
"Le pays est à nouveau devenu fréquentable", s'est réjoui Le Patriote, journal très proche du parti de M. Ouattara. Le nouveau régime sait ce qu'il doit aux Etats-Unis, qui ont été, avec la France et lONU, ses principaux alliés durant le bras-de-fer avec Laurent Gbagbo.
Hillary Clinton se rendra mardi au Togo, pour la première visite d'un secrétaire d'Etat américain dans l'histoire du pays.
Elle y rencontrera le président Faure Gnassingbé. Le Togo a été élu l'an passé membre non permament du Conseil de sécurité de l'ONU et la secrétaire d'Etat pourrait chercher à obtenir son appui sur les dossiers iranien et syrien.
Mme Clinton terminera la journée avec une visite au Cap Vert, où elle s'entretiendra avec le Premier ministre Jose Maria Neves sur des questions de coopération régionale concernant notamment la lutte contre le trafic de drogue.
Lors des différentes étapes de sa tournée, Mme Clinton devrait plaider pour un renforcement des liens économiques entre les Etats-Unis et la région, à l'heure où Washington tente de contrer l'influence de la Chine sur le continent.
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