NIAMEY - Rolland Courbis (58 ans), ancien entraîneur de Marseille et Bordeaux notamment, viendra épauler l'équipe du Niger, qui participera à sa première Coupe d'Afrique des nations (21 janvier-12 février), en tant qu'adjoint du sélectionneur Harouna Doula.
Le Niger, qui s'est qualifié à la surprise générale en devançant l'Afrique du Sud et l'Egypte (triple tenante du titre continental), a été versé dans le groupe C basé à Libreville, et affrontera le Gabon, la Tunisie et le Maroc.
"J'ai prévu deux cas de figure: primo, on est éliminé dès le premier tour et je rentre en France début février, raconte le Français. Secundo, on passe en quart contre le Ghana ou le Mali. Dans tous les cas, ça me passionne de vivre ça, sachant que j'ai toujours fait la différence entre le métier d'entraîneur et celui de sélectionneur".
La tâche n'est pas simple pour une équipe sans vrai leader et dont l'élément le plus connu est Moussa Maazou (un joueur qui n'a pas laissé un grand souvenir à Monaco ni à Bordeaux, et qui évolue actuellement à Zulte-Waregem en Belgique).
"Ce qui m'inquiète, c'est que la sélection a pris tous ses points à domicile, relève Courbis. Et que la CAN se joue à l'extérieur ! C'est un contexte particulier, et puis on va jouer le pays organisateur", le Gabon.
"Appui technique"
"Concrètement, on ira pour faire bonne figure, poursuit-il. Il faudra prendre l'habitude de ne plus perdre en dehors de Niamey. Ensuite, il faut mettre en place une équipe capable d'avoir une bonne tenue. On a déjà identifié un groupe de joueurs qui se dégagent nettement. Je les ai rassurés,
on ne terminera pas cinquièmes de notre poule !"
Courbis, "c'est un appui technique qu'on apporte à Doula pour lui permettre d'être à la CAN dans les conditions optimales, explique le président de la Fédération nigérienne (Fenifoot), le colonel Djibrilla Hima Hamidou. On a toujours besoin d'une expertise pour s'améliorer".
L'entraîneur français, sans club depuis son départ de Montpellier en 2009 et qui anime une émission de radio, a déjà commencé à prodiguer ses conseils. "Il y a plein de petits détails à régler, j'ai regardé ce qui se faisait et aussi ce qui ne se faisait pas, notamment dans le placement, les espaces entre les lignes, sur les coups de pied arrêtés, avance-t-il. J'en discute avec Doula. J'ai connu ça moi aussi, avec de grands entraîneurs".
bh-ybl/mch
Le Niger, qui s'est qualifié à la surprise générale en devançant l'Afrique du Sud et l'Egypte (triple tenante du titre continental), a été versé dans le groupe C basé à Libreville, et affrontera le Gabon, la Tunisie et le Maroc.
"J'ai prévu deux cas de figure: primo, on est éliminé dès le premier tour et je rentre en France début février, raconte le Français. Secundo, on passe en quart contre le Ghana ou le Mali. Dans tous les cas, ça me passionne de vivre ça, sachant que j'ai toujours fait la différence entre le métier d'entraîneur et celui de sélectionneur".
La tâche n'est pas simple pour une équipe sans vrai leader et dont l'élément le plus connu est Moussa Maazou (un joueur qui n'a pas laissé un grand souvenir à Monaco ni à Bordeaux, et qui évolue actuellement à Zulte-Waregem en Belgique).
"Ce qui m'inquiète, c'est que la sélection a pris tous ses points à domicile, relève Courbis. Et que la CAN se joue à l'extérieur ! C'est un contexte particulier, et puis on va jouer le pays organisateur", le Gabon.
"Appui technique"
"Concrètement, on ira pour faire bonne figure, poursuit-il. Il faudra prendre l'habitude de ne plus perdre en dehors de Niamey. Ensuite, il faut mettre en place une équipe capable d'avoir une bonne tenue. On a déjà identifié un groupe de joueurs qui se dégagent nettement. Je les ai rassurés,
on ne terminera pas cinquièmes de notre poule !"
Courbis, "c'est un appui technique qu'on apporte à Doula pour lui permettre d'être à la CAN dans les conditions optimales, explique le président de la Fédération nigérienne (Fenifoot), le colonel Djibrilla Hima Hamidou. On a toujours besoin d'une expertise pour s'améliorer".
L'entraîneur français, sans club depuis son départ de Montpellier en 2009 et qui anime une émission de radio, a déjà commencé à prodiguer ses conseils. "Il y a plein de petits détails à régler, j'ai regardé ce qui se faisait et aussi ce qui ne se faisait pas, notamment dans le placement, les espaces entre les lignes, sur les coups de pied arrêtés, avance-t-il. J'en discute avec Doula. J'ai connu ça moi aussi, avec de grands entraîneurs".
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