Les autorités sportives du Mali nourrissent de
grandes ambitions lors de la Coupe d'Afrique des nations (21 janvier-12
février), relativisées par le sélectionneur Alain Giresse qui dispose
seulement de joueurs au temps de jeu limité en club.
Les Aigles se trouvent dans un groupe D basé à Franceville (Gabon) et dont
ils sont les favoris, derrière le Ghana des frères Ayew, et devant la Guinée
de Pascal Feindouno et le Botswana, qui participe à sa première CAN.
Il s'agit pour le Mali de franchir un cap, lui qui n'a plus passé le
premier tour depuis 2004. Lors de la dernière édition du tournoi, la sélection
malienne avait étalé ses lacunes mentales en se faisant remonter quatre buts
en vingt minutes par l'Angola (4-4) lors du match d'ouverture...
Les autorités du football malien se veulent confiantes. "L'absence de
grands ténors comme le Cameroun, lEgypte et le Nigeria est une aubaine, avance
le président de la Fédération, Hammadoun Kolado Cissé. Je pense que 2012 est
lannée du Mali. Pour monter sur le toit de lAfrique, je demande une union
sacrée autour des Aigles. Cest dire que nous devons faire fi de toutes nos
querelles internes et mettre le Mali au-dessus de tout. Notre sélection
nationale a de la valeur. A nous de saisir notre chance".
"Comme toutes les grandes nations de football, le Mali va à la CAN 2012
pour le trophée, renchérit Mohamed Magassouba, le directeur technique
national. Nous avons les arguments pour relever ce défi, mais il nous faut un
mental fort et une super motivation pour nous surpasser".
Sans Kanouté ni "Djila" Diarra
Mais des doutes émergent. Le Mali s'est qualifié au sein d'un groupe peu
relevé, ne prenant la première place qu'à la faveur des matches particuliers
par rapport au modeste Cap-Vert.
Surtout, la majorité des vingt-trois joueurs convoqués ne sont pas
titulaires dans leurs clubs, et manquent cruellement de temps de jeu. Des
doutes également sur la défense, au marquage et placement parfois erratiques,
et sur les gardiens, pas très sûrs.
Tous ces éléments ont entraîné Alain Giresse à se montrer prudent, voire
circonspect. "Je ne vais pas fixer dobjectif à atteindre pendant la CAN,
glisse l'entraîneur français. On fera le maximum. On fera tout ce quil faut
pour faire les meilleures performances".
L'ex-international de 59 ans est en poste depuis mai 2010, après une
première expérience africaine au Gabon (2006-2010). Privé des deux leaders
historiques que sont Kanouté (qui a pris sa retraite internationale) et
Mahamadou "Djila" Diarra (sans club), il remettra les clefs du jeu à Seydou
Keita, le milieu polyvalent du Barça, surnommé le "12e titulaire" par Pep
Guardiola.
Keita, Ballon de bronze africain en 2011, pourrait animer l'entrejeu aux
côtés de deux Traoré. Il y a Kalilou Mohamed Traoré, qui évolue à Odense au
Danemark, est un athlétique milieu de terrain défensif, tandis que El Hadji
Mahamane Traoré (Metz/L2) se spécialise dans les débordements.
Devant, les Aigles s'en remettent à Cheick Tidiane Diabaté, avant-centre de
grande taille mais qui joue peu à Bordeaux. Derrière, c'est Cédric Kanté
(Panathinaïkos, Grèce) le patron.
grandes ambitions lors de la Coupe d'Afrique des nations (21 janvier-12
février), relativisées par le sélectionneur Alain Giresse qui dispose
seulement de joueurs au temps de jeu limité en club.
Les Aigles se trouvent dans un groupe D basé à Franceville (Gabon) et dont
ils sont les favoris, derrière le Ghana des frères Ayew, et devant la Guinée
de Pascal Feindouno et le Botswana, qui participe à sa première CAN.
Il s'agit pour le Mali de franchir un cap, lui qui n'a plus passé le
premier tour depuis 2004. Lors de la dernière édition du tournoi, la sélection
malienne avait étalé ses lacunes mentales en se faisant remonter quatre buts
en vingt minutes par l'Angola (4-4) lors du match d'ouverture...
Les autorités du football malien se veulent confiantes. "L'absence de
grands ténors comme le Cameroun, lEgypte et le Nigeria est une aubaine, avance
le président de la Fédération, Hammadoun Kolado Cissé. Je pense que 2012 est
lannée du Mali. Pour monter sur le toit de lAfrique, je demande une union
sacrée autour des Aigles. Cest dire que nous devons faire fi de toutes nos
querelles internes et mettre le Mali au-dessus de tout. Notre sélection
nationale a de la valeur. A nous de saisir notre chance".
"Comme toutes les grandes nations de football, le Mali va à la CAN 2012
pour le trophée, renchérit Mohamed Magassouba, le directeur technique
national. Nous avons les arguments pour relever ce défi, mais il nous faut un
mental fort et une super motivation pour nous surpasser".
Sans Kanouté ni "Djila" Diarra
Mais des doutes émergent. Le Mali s'est qualifié au sein d'un groupe peu
relevé, ne prenant la première place qu'à la faveur des matches particuliers
par rapport au modeste Cap-Vert.
Surtout, la majorité des vingt-trois joueurs convoqués ne sont pas
titulaires dans leurs clubs, et manquent cruellement de temps de jeu. Des
doutes également sur la défense, au marquage et placement parfois erratiques,
et sur les gardiens, pas très sûrs.
Tous ces éléments ont entraîné Alain Giresse à se montrer prudent, voire
circonspect. "Je ne vais pas fixer dobjectif à atteindre pendant la CAN,
glisse l'entraîneur français. On fera le maximum. On fera tout ce quil faut
pour faire les meilleures performances".
L'ex-international de 59 ans est en poste depuis mai 2010, après une
première expérience africaine au Gabon (2006-2010). Privé des deux leaders
historiques que sont Kanouté (qui a pris sa retraite internationale) et
Mahamadou "Djila" Diarra (sans club), il remettra les clefs du jeu à Seydou
Keita, le milieu polyvalent du Barça, surnommé le "12e titulaire" par Pep
Guardiola.
Keita, Ballon de bronze africain en 2011, pourrait animer l'entrejeu aux
côtés de deux Traoré. Il y a Kalilou Mohamed Traoré, qui évolue à Odense au
Danemark, est un athlétique milieu de terrain défensif, tandis que El Hadji
Mahamane Traoré (Metz/L2) se spécialise dans les débordements.
Devant, les Aigles s'en remettent à Cheick Tidiane Diabaté, avant-centre de
grande taille mais qui joue peu à Bordeaux. Derrière, c'est Cédric Kanté
(Panathinaïkos, Grèce) le patron.