Les forgerons, les bijoutiers et autres corps de métiers indexés nient leur implication dans le vol des câbles électriques. Chacun se rejetant la faute, personne n’ose assumer. Malgré tout, le vol ou le sabotage des câbles prend de l’ampleur et cause à la Compagnie ivoirienne de l’électricité(Cie) d’énormes préjudices. Toutes les grandes localités n’échappent pas à ce phénomène. Agboville, certes, en est un cas inquiétant, mais le département n’est qu’un échantillon de ce qui se déroule dans les autres localités. Les forces de l’ordre arguent leur manque de moyens adéquats pour traquer les indélicats. Faut-il attendre que tous les câbles disparaissent dans la nature avant de songer à des mesures appropriées ? En tous cas, il semble que personne ne veut crever l’abcès. L’Etat, le premier régulateur de la société, est interpellé. A moins que ce soit une situation qui arrange tout le monde…sauf, bien entendu, la population, déjà affectée par les fréquents délestages.
BORIS N’GOTTA
BORIS N’GOTTA