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Société Publié le samedi 14 janvier 2012 | Nord-Sud

Accouchements gratuits, soins aux enfants…25 milliards décaissés

© Nord-Sud Par Fdanon
Charity Promotion de Uniwax : Yopougon a reçu ses lots.
Les femmes enceintes fréquentant la maternité de Yopougon Attié ont reçu des kits pour accouchements et des pagnes du cinquantenaire offerts par UNIWAX, le jeudi 29 juillet 2010.
La gratuité ciblée des soins, c’est pour un futur très proche. Déjà, l’Etat prévoit 25 milliards de Fcfa pour sa mise en œuvre. Cette somme est contenue dans le budget du ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida. La gratuité ciblée vise les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans. Sa mise en œuvre va combler les failles de la mesure d’exemption des frais médicaux mise en place par le gouvernement le 16 avril 2011. Ces informations ont été recueillies pendant la restitution des travaux sur la gratuité ciblée en Côte d’Ivoire. L’atelier s’est tenu les 10 et 11 janvier derniers au Plateau, sous les auspices des ministères en charge de la santé et des affaires sociales. Les séminaristes (essentiellement des experts) ont suggéré la prise en compte de toutes les prestations pour la population infantile concernée. La prise en charge médicale de l’accouchement, de la césarienne et des consultations post-natales figure au nombre des priorités arrêtées. Les spécialistes insistent également pour que l’Etat s’acquitte des émoluments du personnel. A ce propos, mardi, 2 milliards ont été débloqués pour payer les contractuels d’hôpitaux. En attendant la validation des travaux par les initiateurs de l’atelier, les participants recommandent surtout un suivi régulier de la nouvelle mesure. La gratuité ciblée sera une étape transitoire dans la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu), une promesse électorale du chef de l’Etat. La gratuité telle qu’elle est pratiquée constitue un manque à gagner de 7 milliards. Les hôpitaux s’appauvrissent. Conséquence : les pharmacies d’hôpitaux sont à 80% vides, selon un médecin-syndicaliste. Et, on y trouve les médicaments de moindre importance tels que les comprimés à base de paracétamol. En plus, les médicaments les plus coûteux sont rares. Il arrive même qu’on suspende des interventions chirurgicales. Pis, les malades payent plus cher, parce qu’ils sont contraints de se tourner vers le privé.
Nesmon De Laure
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