Malgré toute la campagne orchestrée dans la politique de lutte contre le Vih-Sida en Côte d’Ivoire, le taux de dépistage est de 6%. L’Etat ivoirien envisage de passer à un taux de 35% à l’horizon 2015. L’information a été donnée par le directeur de la Planification et du Suivi évaluation, au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Michel Guela. C’était le 28 décembre dernier, à la cathédrale Saint Paul, au Plateau, lors de l’atelier bilan des activités 2011 du programme de lutte contre le Sida de l’Alliance biblique de Côte d’Ivoire (ABCI).
« Où est le Bon Samaritain aujourd’hui ? » et la Santé de la Reproduction est le thème du programme de l’ABCI. IL reconnaît que les populations ont du mal à se faire dépister. « Nous devons passer à un taux de dépistage de 6 à 35% à l’horizon 2015. Aussi, devons-nous réduire de 30% l’infection liée au Vih-Sida dans la même période », a-t-il déclaré. Et qu’il faut réduire le taux de transmission mère-enfant de 7 à 3%. Michel Guela n’a pas manqué de dérouler le plan stratégique national de lutte contre le Vih-Sida. Ce plan est axé sur la prévention, la prise en charge et la réduction de l’impact socio-économique. La prévention, a-t-il dit, sera basée sur les populations vulnérables. La prise en charge, selon lui, va concerner le renforcement du système de santé et du cadre de collaboration avec le privé et la communauté. « La lutte contre la discrimination et stigmatisation, l’adoption et promotion de la loi sur le Vih, le renforcement des capacités des acteurs, le soutien socio-économique des personnes infectées vivants avec le vih (PIAVIH) et le soutien aux OEV constituent les axes de la réduction de l’impact socio-économique », argumente t-il.
Gomon Edmond
« Où est le Bon Samaritain aujourd’hui ? » et la Santé de la Reproduction est le thème du programme de l’ABCI. IL reconnaît que les populations ont du mal à se faire dépister. « Nous devons passer à un taux de dépistage de 6 à 35% à l’horizon 2015. Aussi, devons-nous réduire de 30% l’infection liée au Vih-Sida dans la même période », a-t-il déclaré. Et qu’il faut réduire le taux de transmission mère-enfant de 7 à 3%. Michel Guela n’a pas manqué de dérouler le plan stratégique national de lutte contre le Vih-Sida. Ce plan est axé sur la prévention, la prise en charge et la réduction de l’impact socio-économique. La prévention, a-t-il dit, sera basée sur les populations vulnérables. La prise en charge, selon lui, va concerner le renforcement du système de santé et du cadre de collaboration avec le privé et la communauté. « La lutte contre la discrimination et stigmatisation, l’adoption et promotion de la loi sur le Vih, le renforcement des capacités des acteurs, le soutien socio-économique des personnes infectées vivants avec le vih (PIAVIH) et le soutien aux OEV constituent les axes de la réduction de l’impact socio-économique », argumente t-il.
Gomon Edmond