La Côte d’Ivoire, sous l’ère Ouattara, est véritablement de retour sur la scène internationale.
La grande offensive menée depuis avril 2011, par la diplomatie ivoirienne pour marquer le
retour du pays dans le concert des nations porte ses fruits. La preuve: les axes entre Abidjan et les capitales des puissances mondiales se renforcent de jour en jour. Dans cette veine, les
relations entre Abidjan et Washington sont aux beaux fixes. La secrétaire d’Etat américaine,
Hillary Clinton, dans le cadre d’une tournée africaine dépose, en effet, ses valises sur les
bords de la lagune Ebrié aujourd’hui sous le coup de 15h. L’émissaire du président américain
Barack Obama, vient pour échanger avec les autorités ivoiriennes pour renforcer la
coopération entre les deux pays. La patronne de la diplomatie américaine sera demain mardi,
au palais présidentiel au Plateau, pour s’entretenir avec le chef de l’exécutif ivoirien, le
président Alassane Ouattara. Ainsi, 25 ans après Félix Houphouët-Boigny qui a reçu le 14
janvier 1987, Georges Pratt Shulds, secrétaire d’Etat américain d’alors, c’est son unique
Premier ministre, le président Alassane Ouattara qui lui emboitera le pas en recevant Hillary
Clinton pour démontrer son attachement aux valeurs d’ouverture, de rassemblement et
d’union nécessaires à la relance économique et au développement de la Côte d’Ivoire. Pour
la première visite en Côte d’Ivoire de la collaboratrice du président américain, on devine
aisément les questions qui meubleront la rencontre au sommet. La restauration de l’Etat de
droit, la sécurité, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la renaissance de la justice,
la relance économique… seront de toute évidence, de sujets abordés par les deux
personnalités. Surtout que les USA, après avoir aidé le pays dans la lutte de la restauration de
la démocratie suite à la volonté aveugle de l’ancien régime de Laurent Gbagbo, de confisquer
le pouvoir d’Etat malgré sa lourde défaite dans les urnes, se sont engagés à accompagner le
nouveau régime dans son combat de remise sur les rails du pays. Le pays de l’Oncle Sam a
par ailleurs manifesté la semaine dernière, sa disponibilité à coopérer de façon étroite et
franche pour l’avènement de la nouvelle Côte d’Ivoire, terre de justice, de cohésion et de
prospérité. L’administration Obama, a, en outre, déboursé 400 millions de F CFA pour faire
fonctionner 15 tribunaux ivoiriens réhabilités après la crise post-électorale. Sans doute que la
secrétaire d’Etat américaine réitérera cette détermination de son pays à épauler la Côte
d’Ivoire afin qu’elle retrouve toute sa place de pays leader de la sous-région Ouest-africaine.
Avec Alassane Ouattara au pouvoir, fini le temps de la Côte d’Ivoire ancrée dans un
nationalisme débridé et renfermée sur elle-même. Le nouveau pouvoir d’Abidjan joue à fond
la carte de l’ouverture au monde et la Côte d’Ivoire est de nouveau respectée sur la scène
internationale.
Lacina Ouattara
La grande offensive menée depuis avril 2011, par la diplomatie ivoirienne pour marquer le
retour du pays dans le concert des nations porte ses fruits. La preuve: les axes entre Abidjan et les capitales des puissances mondiales se renforcent de jour en jour. Dans cette veine, les
relations entre Abidjan et Washington sont aux beaux fixes. La secrétaire d’Etat américaine,
Hillary Clinton, dans le cadre d’une tournée africaine dépose, en effet, ses valises sur les
bords de la lagune Ebrié aujourd’hui sous le coup de 15h. L’émissaire du président américain
Barack Obama, vient pour échanger avec les autorités ivoiriennes pour renforcer la
coopération entre les deux pays. La patronne de la diplomatie américaine sera demain mardi,
au palais présidentiel au Plateau, pour s’entretenir avec le chef de l’exécutif ivoirien, le
président Alassane Ouattara. Ainsi, 25 ans après Félix Houphouët-Boigny qui a reçu le 14
janvier 1987, Georges Pratt Shulds, secrétaire d’Etat américain d’alors, c’est son unique
Premier ministre, le président Alassane Ouattara qui lui emboitera le pas en recevant Hillary
Clinton pour démontrer son attachement aux valeurs d’ouverture, de rassemblement et
d’union nécessaires à la relance économique et au développement de la Côte d’Ivoire. Pour
la première visite en Côte d’Ivoire de la collaboratrice du président américain, on devine
aisément les questions qui meubleront la rencontre au sommet. La restauration de l’Etat de
droit, la sécurité, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la renaissance de la justice,
la relance économique… seront de toute évidence, de sujets abordés par les deux
personnalités. Surtout que les USA, après avoir aidé le pays dans la lutte de la restauration de
la démocratie suite à la volonté aveugle de l’ancien régime de Laurent Gbagbo, de confisquer
le pouvoir d’Etat malgré sa lourde défaite dans les urnes, se sont engagés à accompagner le
nouveau régime dans son combat de remise sur les rails du pays. Le pays de l’Oncle Sam a
par ailleurs manifesté la semaine dernière, sa disponibilité à coopérer de façon étroite et
franche pour l’avènement de la nouvelle Côte d’Ivoire, terre de justice, de cohésion et de
prospérité. L’administration Obama, a, en outre, déboursé 400 millions de F CFA pour faire
fonctionner 15 tribunaux ivoiriens réhabilités après la crise post-électorale. Sans doute que la
secrétaire d’Etat américaine réitérera cette détermination de son pays à épauler la Côte
d’Ivoire afin qu’elle retrouve toute sa place de pays leader de la sous-région Ouest-africaine.
Avec Alassane Ouattara au pouvoir, fini le temps de la Côte d’Ivoire ancrée dans un
nationalisme débridé et renfermée sur elle-même. Le nouveau pouvoir d’Abidjan joue à fond
la carte de l’ouverture au monde et la Côte d’Ivoire est de nouveau respectée sur la scène
internationale.
Lacina Ouattara
