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Société Publié le lundi 16 janvier 2012 | Le Temps

Tracasseries routières : Les routiers ouest africains grognent

Les routiers de l’Afrique de l’Ouest continuent de grogner contre les tracasseries et les «insupportables conditions» dans lesquelles ils travaillent sur le parking de gros camions de vridi. Ils l’ont exprimé récemment au cours d’une tournée de sensibilisation organisée par la Confédération des syndicats des conducteurs routiers de l’Afrique de l’Ouest (Cescrao) dont le thème est : «Sensibilisation à la fluidité routière et les nouvelles dispositions liées aux escortes groupées organisées par l’Office Ivoirien des Chargeurs (Oic). Les échanges ont été l’occasion de mettre sur la place publique, les difficultés auxquelles ils sont confrontées. Lamine, conducteur burkinabé soutient : «Malgré la fin de la crise, il y a trop de tracasseries sur l’axe Ouangolo - Bouaké – Tiébissou et Abidjan. Une fois dans la capitale économique, nous dormons dans la poussière et dans la boue sur le parking. Ce n’est pas normal». Cette position est également partagée par le jeune Djiba, la quarantaine révolue et conducteur malien. Selon lui, le parking de Vridi est non seulement insalubre, mais les conditions de transit et de stationnement laissent à désirer. «Malgré que nous soyons en escorte groupée, nous sommes obligés de payer au niveau de Pogo, 37 à 45 mille Fcfa par camion de bœufs. Après la crise, il faut revenir à la normalité et nous permettre de rouler 24 h/24 sur les corridors. Malheureusement, nous constatons que les choses ne changent pas. Les mêmes maux que nous avons dénoncés hier, reviennent au galop. Qu’on nous permette désormais de signer les acquis à Bouaké au lieu de Tiebissou comme durant la crise» fait-il remarquer. Sanogo Salif, routier ivoirien ne dit pas le contraire : «Il est inconcevable que les véhicules ivoiriens payent en terre malienne 10 mille Fcfa, pendant ce temps, les maliens payent la moitié. Alors qu’on parle d’intégration régionale». Modibo Oumarou, au nom des routiers nigériens, révèle que sur chaque camion d’Oignons en provenance du Niger, ils sont obligés de payer 31 mille Fcfa à Ouangolo et 4000 Fcfa aux Frci malgré les papiers d’escortes. Pour sa part, Koné Vaffi, président de la Cescrao, salue la franchise des conducteurs routiers ouest africains.

B.M.
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