Suite au désaveu du ministre Adjoumani vendredi à Ayamé, la notabilité est allée présenter des excuses à l’émissaire du gouvernement.
Après les évènements de vendredi à Ayamé, où les jeunes autochtones ont désavoué le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources animales et halieutiques, la notabilité et les cadres d’Ayamé n’ont pas perdu de temps. Vu la gravité de l’acte
posé par certaines de leurs progénitures, ces derniers multiplient les actions de repentance envers l’émissaire du gouvernement. Le samedi, soit 24 h après les malheureux événements, une délégation, composée des représentants de la notabilité, de cadres, de pêcheurs
et des autorités préfectorales, s’est rendue chez le député Aka Aouélé à Maféré pour présenter les excuses au ministre. Dans leurs bagages, un mouton et des bouteilles de boisson pour expier les manquements de la veille. « Nous nous en remettons à vous, Monsieur le Ministre. Ayamé ne veut pas s’inscrire en dehors de la dynamique de développement du gouvernement. Nous vous faisons confiance et nous nous engageons à suivre vos propositions », a dit Kadja Brou Grégoire, porte-parole de la délégation. Selon lui, les
populations se sont engagées à s’inscrire dans la droite ligne des propositions du gouvernement. Les jeunes dont certains étaient membres de la délégation ont regretté leur acte et demandé pardon. Répondant à la délégation qui, la veille avait tenté un premier rapprochement à Afiénou, vers 23 h, le ministre Adjoumani a dit qu’il passe l’éponge. « Pour moi, ce qui s’est passé est une page tournée
au nom de notre alliance. Mais, parlez aux enfants, apprenez à aimer le président de la République, Alassane Ouattara. C’est un homme de
développement », a conseillé le ministre Adjoumani. Toutefois, il est revenu sur ses indications de la veille. Adjoumani a demandé que tous les pêcheurs se fassent désormais recenser, qu’ils aient des licences et permis de pêcher. Il a par ailleurs exigé que toutes les embarcations soient immatriculées et que les petits filets ne soient plus utilisés pour la pêche. C’est suite aux événements du samedi 7 janvier à Ayamé entre autochtones et pêcheurs maliens (bozos) que le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Adjoumani, a été dépêché par le président de la République sur les lieux en vue de trouver une solution au problème. Sur place, les jeunes autochtones n’ont pas apprécié le règlement que le ministre a trouvé au problème. D’où leur courroux. C’est aux environs de 17 h que le cortège du ministre a quitté la ville, après que les jeunes ont encerclé le domicile du maire où le ministre devait déjeuner.
Ahoussi Delmas
Légende : Le ministre et les jeunes d’Ayamé ont scellé la
réconciliation.
Après les évènements de vendredi à Ayamé, où les jeunes autochtones ont désavoué le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources animales et halieutiques, la notabilité et les cadres d’Ayamé n’ont pas perdu de temps. Vu la gravité de l’acte
posé par certaines de leurs progénitures, ces derniers multiplient les actions de repentance envers l’émissaire du gouvernement. Le samedi, soit 24 h après les malheureux événements, une délégation, composée des représentants de la notabilité, de cadres, de pêcheurs
et des autorités préfectorales, s’est rendue chez le député Aka Aouélé à Maféré pour présenter les excuses au ministre. Dans leurs bagages, un mouton et des bouteilles de boisson pour expier les manquements de la veille. « Nous nous en remettons à vous, Monsieur le Ministre. Ayamé ne veut pas s’inscrire en dehors de la dynamique de développement du gouvernement. Nous vous faisons confiance et nous nous engageons à suivre vos propositions », a dit Kadja Brou Grégoire, porte-parole de la délégation. Selon lui, les
populations se sont engagées à s’inscrire dans la droite ligne des propositions du gouvernement. Les jeunes dont certains étaient membres de la délégation ont regretté leur acte et demandé pardon. Répondant à la délégation qui, la veille avait tenté un premier rapprochement à Afiénou, vers 23 h, le ministre Adjoumani a dit qu’il passe l’éponge. « Pour moi, ce qui s’est passé est une page tournée
au nom de notre alliance. Mais, parlez aux enfants, apprenez à aimer le président de la République, Alassane Ouattara. C’est un homme de
développement », a conseillé le ministre Adjoumani. Toutefois, il est revenu sur ses indications de la veille. Adjoumani a demandé que tous les pêcheurs se fassent désormais recenser, qu’ils aient des licences et permis de pêcher. Il a par ailleurs exigé que toutes les embarcations soient immatriculées et que les petits filets ne soient plus utilisés pour la pêche. C’est suite aux événements du samedi 7 janvier à Ayamé entre autochtones et pêcheurs maliens (bozos) que le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Adjoumani, a été dépêché par le président de la République sur les lieux en vue de trouver une solution au problème. Sur place, les jeunes autochtones n’ont pas apprécié le règlement que le ministre a trouvé au problème. D’où leur courroux. C’est aux environs de 17 h que le cortège du ministre a quitté la ville, après que les jeunes ont encerclé le domicile du maire où le ministre devait déjeuner.
Ahoussi Delmas
Légende : Le ministre et les jeunes d’Ayamé ont scellé la
réconciliation.
