Décédé le 30 octobre 2011, Nahounou Digbeu Amédée, dit Amédée Pierre, a été porté en terre samedi au cimetière de Williamsville.
C’est à la cathédrale Saint Paul, au Plateau, qu’Amédée Pierre a joué sa dernière partition. Une foule de parents, de mélomanes d’artistes et d’autorités politiques, conduite par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Kouakou Maurice, a occupé samedi le parvis de la
cathédrale pour assister à la messe de requiem suivie de la levée du corps de l’illustre chanteur. «Nous sommes réunis aujourd’hui pour prier et accompagner notre frère et ami, Amédée Pierre, à sa dernière demeure. Il a vécu pleinement son art, et nous ne sommes pas là pour pleurer, mais pour remercier Dieu, le Père, pour lui avoir donné cette grâce», a déclaré
le père Augustin Obrou, chargé de communication de l’archevêché. Sitôt la messe terminée, le cortège s’est ébranlé en direction du cimetière de Williamsville où a eu lieu l’inhumation, précédée de la prière mortuaire.
Moments d’intenses émotions. Lorsque les agents des pompes funèbres entreprennent de descendre le cercueil dans le mausolée, des pleurs fendent la foule. La famille du disparu accepte difficilement la séparation.
Les enfants d’Amédée Pierre, veuve Tadé Yvonne, son épouse, ses petits enfants, ne peuvent retenir leurs émotions. Ils laissent éclater leur peine,
s’agrippent au cercueil, veulent retarder la séparation. Elle intervient pourtant. Inexorable. Implacable. Le cercueil du «Dopé national» est mis en terre. Au nom de la famille du défunt, le Pr Séry Bailly, président du comité d’organisation des obsèques, a remercié le gouvernement pour son assistance matérielle et morale. Amédée Pierre est né le 30 mars 1937, à Tabou. Homme de théâtre, musicien, chanteur de renom en Côte d’Ivoire, Amédée Pierre est considéré comme le père du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).
M’Bah Aboubakar
Légende : Le «Dopé national» a rangé définitivement le micro. Il repose
depuis samedi au cimetière de Williamsville.
C’est à la cathédrale Saint Paul, au Plateau, qu’Amédée Pierre a joué sa dernière partition. Une foule de parents, de mélomanes d’artistes et d’autorités politiques, conduite par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Kouakou Maurice, a occupé samedi le parvis de la
cathédrale pour assister à la messe de requiem suivie de la levée du corps de l’illustre chanteur. «Nous sommes réunis aujourd’hui pour prier et accompagner notre frère et ami, Amédée Pierre, à sa dernière demeure. Il a vécu pleinement son art, et nous ne sommes pas là pour pleurer, mais pour remercier Dieu, le Père, pour lui avoir donné cette grâce», a déclaré
le père Augustin Obrou, chargé de communication de l’archevêché. Sitôt la messe terminée, le cortège s’est ébranlé en direction du cimetière de Williamsville où a eu lieu l’inhumation, précédée de la prière mortuaire.
Moments d’intenses émotions. Lorsque les agents des pompes funèbres entreprennent de descendre le cercueil dans le mausolée, des pleurs fendent la foule. La famille du disparu accepte difficilement la séparation.
Les enfants d’Amédée Pierre, veuve Tadé Yvonne, son épouse, ses petits enfants, ne peuvent retenir leurs émotions. Ils laissent éclater leur peine,
s’agrippent au cercueil, veulent retarder la séparation. Elle intervient pourtant. Inexorable. Implacable. Le cercueil du «Dopé national» est mis en terre. Au nom de la famille du défunt, le Pr Séry Bailly, président du comité d’organisation des obsèques, a remercié le gouvernement pour son assistance matérielle et morale. Amédée Pierre est né le 30 mars 1937, à Tabou. Homme de théâtre, musicien, chanteur de renom en Côte d’Ivoire, Amédée Pierre est considéré comme le père du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).
M’Bah Aboubakar
Légende : Le «Dopé national» a rangé définitivement le micro. Il repose
depuis samedi au cimetière de Williamsville.
