Il était 15h50 lorsque l’avion du chef de l’Etat décollait de l’aéroport international Roberts de Monrovia. A la suite de la secrétaire d’Etat américaine Hilary Clinton et du président Yayi Boni du Bénin. Ainsi prenait fin la riche journée haut en couleurs et en émotion qu’a vécue le président Ouattara hier, en terre libérienne, à l’occasion de la cérémonie d’investiture de la présidente Ellen Sirleaf Johnson du Liberia.
Pour la deuxième fois devant ses pairs venus du monde entier, ses compatriotes et ses proches, la Dame de fer de Monrovia a juré sur la Constitution en promettant de servir avec loyauté et dévouement le peuple libérien. Sur une place du Capitole bondée de monde, la présidente de la République libérienne, dans un ensemble mauve, coiffée d’un foulard assorti, s’est avancé majestueusement à l’appel du président de la Cour suprême, Sir Jonnie N. Lewis, pour renouveler son bail de confiance avec son peuple. «Moi, Ellen Sirleaf Johnson, je jure d’être fidèle à ma charge et à la fonction de président de la République», a-t-elle dit la main droite levée, du haut du podium aménagé pour la circonstance sur l’esplanade de l’Assemblée nationale.
Une prestation de serment qui a été accompagnée par des coups de canon et des cris de joie. Après elle, le vice-président Joseph Boakai a fait autant, toujours sous les vivats de ses compatriotes qui ont fait nombreux le déplacement. Il était midi. Pour son discours de l’«inauguration Day», la présidente de la République du Liberia a encore une fois appelé ses compatriotes à l’unité et à la paix pour continuer la politique de reconstruction et de restauration du Liberia.
Le chef de l’Etat libérien s’est félicitée que pour la première fois de son histoire, le peuple libérien assiste à une transition démocratique pacifique. Pour elle donc, cela augure d’un avenir meilleur pour son pays. Pourvu que, conseille-t-elle, le peuple libérien s’approprie la politique de réconciliation nationale amorcée depuis 2005 qu’elle est au pouvoir. Pour elle, c’est la seule manière de donner une chance à la jeunesse libérienne de s’en sortir. «Je suis convaincue qu’ensemble, nous construirons un Liberia nouveau», s’est-elle engagée. Il était 13h00 lorsque la présidente du Liberia finissait son discours d’investiture et qui était en même temps le clou de la cérémonie.
Après un dîner offert en l’honneur de ses invités, le ballet des cortèges a repris de plus belle. Mais cette fois-ci pour l’aéroport. C’est à 8h15 que ce ballet a commencé avec l’arrivée de la secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton. Venue à bord d’un Boeing aux couleurs des Etats-Unis d’Amérique, la cheffe de la diplomatie américaine a préféré fuir les honneurs militaires pour, sans doute, des problèmes de sécurité. A 9h00, le sifflement des réacteurs déchire encore le relatif calme qui prévaut à l’aéroport Roberts International. L’avion présidentiel de la République du Ghana fait son atterrissage. Avec à son bord le vice-président de la République du Ghana, John Dramani Mahama. A 9h 15, le président Abdoulaye Wade coiffé d’un chapeau melon noir sort de l’avion présidentiel du Sénégal. Il est accompagné jusqu’au salon d’honneur par les danses folkloriques et tambours de la communauté sénégalaise de Monrovia.
A 9h24, un Gruman présidentiel estampillé République de Côte d’ivoire fait son apparition dans le ciel. Le dispositif de sécurité se met en branle. On croit à l’arrivée du président Ouattara. Mais c’est une fausse alerte. C’est plutôt le président de la République de Guinée Conakry qui atterrit à l’aéroport international de Monrovia. Renseignement pris, le président Alassane Ouattara a affrété depuis dimanche soir un avion à Conakry pour permettre au président Alpha Condé de participer à l’investiture de son homologue de l’organisation du Fleuve Mano. A 9h 55, un autre avion déchire l’air. Ses réacteurs se font de plus en plus entendre. De loin, les couleurs orange-blanc-vert sont visibles. Cette fois, c’est bel et bien l’avion du président de la République de Côte d’Ivoire qui s’apprête à atterrir. Dix minutes plus tard, le chef de l’Etat foule le tarmac de la piste d’atterrissage. Il est accueilli par le ministre de l’Intérieur du Liberia, Harrison S. Karnwea. Après les honneurs militaires, il est conduit au salon d’honneur où l’attend Mme Marjon Kamara, ambassadeur du Liberia auprès des Nations Unies.
Les civilités d’accueil terminées, le cortège du président de la République s’ébranle vers le lieu de la cérémonie. Tout le long du parcours, le président Ouattara et son cortège reçoivent un accueil triomphal de la part de ses compatriotes sortis nombreux pour lui dire «Akwaba» ainsi que la population de Monrovia, heureuse d’accueillir le président ivoirien sur son sol. Pour ce deuxième voyage en terre libérien en tant que chef de l’Etat, le président Ouattara a pu juger de lui-même que sa popularité reste intacte au pays d’Ellen Sirleaf Johnson qui rempile pour six nouvelles années.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)
Pour la deuxième fois devant ses pairs venus du monde entier, ses compatriotes et ses proches, la Dame de fer de Monrovia a juré sur la Constitution en promettant de servir avec loyauté et dévouement le peuple libérien. Sur une place du Capitole bondée de monde, la présidente de la République libérienne, dans un ensemble mauve, coiffée d’un foulard assorti, s’est avancé majestueusement à l’appel du président de la Cour suprême, Sir Jonnie N. Lewis, pour renouveler son bail de confiance avec son peuple. «Moi, Ellen Sirleaf Johnson, je jure d’être fidèle à ma charge et à la fonction de président de la République», a-t-elle dit la main droite levée, du haut du podium aménagé pour la circonstance sur l’esplanade de l’Assemblée nationale.
Une prestation de serment qui a été accompagnée par des coups de canon et des cris de joie. Après elle, le vice-président Joseph Boakai a fait autant, toujours sous les vivats de ses compatriotes qui ont fait nombreux le déplacement. Il était midi. Pour son discours de l’«inauguration Day», la présidente de la République du Liberia a encore une fois appelé ses compatriotes à l’unité et à la paix pour continuer la politique de reconstruction et de restauration du Liberia.
Le chef de l’Etat libérien s’est félicitée que pour la première fois de son histoire, le peuple libérien assiste à une transition démocratique pacifique. Pour elle donc, cela augure d’un avenir meilleur pour son pays. Pourvu que, conseille-t-elle, le peuple libérien s’approprie la politique de réconciliation nationale amorcée depuis 2005 qu’elle est au pouvoir. Pour elle, c’est la seule manière de donner une chance à la jeunesse libérienne de s’en sortir. «Je suis convaincue qu’ensemble, nous construirons un Liberia nouveau», s’est-elle engagée. Il était 13h00 lorsque la présidente du Liberia finissait son discours d’investiture et qui était en même temps le clou de la cérémonie.
Après un dîner offert en l’honneur de ses invités, le ballet des cortèges a repris de plus belle. Mais cette fois-ci pour l’aéroport. C’est à 8h15 que ce ballet a commencé avec l’arrivée de la secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton. Venue à bord d’un Boeing aux couleurs des Etats-Unis d’Amérique, la cheffe de la diplomatie américaine a préféré fuir les honneurs militaires pour, sans doute, des problèmes de sécurité. A 9h00, le sifflement des réacteurs déchire encore le relatif calme qui prévaut à l’aéroport Roberts International. L’avion présidentiel de la République du Ghana fait son atterrissage. Avec à son bord le vice-président de la République du Ghana, John Dramani Mahama. A 9h 15, le président Abdoulaye Wade coiffé d’un chapeau melon noir sort de l’avion présidentiel du Sénégal. Il est accompagné jusqu’au salon d’honneur par les danses folkloriques et tambours de la communauté sénégalaise de Monrovia.
A 9h24, un Gruman présidentiel estampillé République de Côte d’ivoire fait son apparition dans le ciel. Le dispositif de sécurité se met en branle. On croit à l’arrivée du président Ouattara. Mais c’est une fausse alerte. C’est plutôt le président de la République de Guinée Conakry qui atterrit à l’aéroport international de Monrovia. Renseignement pris, le président Alassane Ouattara a affrété depuis dimanche soir un avion à Conakry pour permettre au président Alpha Condé de participer à l’investiture de son homologue de l’organisation du Fleuve Mano. A 9h 55, un autre avion déchire l’air. Ses réacteurs se font de plus en plus entendre. De loin, les couleurs orange-blanc-vert sont visibles. Cette fois, c’est bel et bien l’avion du président de la République de Côte d’Ivoire qui s’apprête à atterrir. Dix minutes plus tard, le chef de l’Etat foule le tarmac de la piste d’atterrissage. Il est accueilli par le ministre de l’Intérieur du Liberia, Harrison S. Karnwea. Après les honneurs militaires, il est conduit au salon d’honneur où l’attend Mme Marjon Kamara, ambassadeur du Liberia auprès des Nations Unies.
Les civilités d’accueil terminées, le cortège du président de la République s’ébranle vers le lieu de la cérémonie. Tout le long du parcours, le président Ouattara et son cortège reçoivent un accueil triomphal de la part de ses compatriotes sortis nombreux pour lui dire «Akwaba» ainsi que la population de Monrovia, heureuse d’accueillir le président ivoirien sur son sol. Pour ce deuxième voyage en terre libérien en tant que chef de l’Etat, le président Ouattara a pu juger de lui-même que sa popularité reste intacte au pays d’Ellen Sirleaf Johnson qui rempile pour six nouvelles années.
Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)