L’avènement du Président Alassane Ouattara marque assurément le retour de notre pays sur la scène diplomatique. Après dix années de mauvaise gouvernance, de politique de belligérance, de défiance vis-à-vis du reste du monde, de culture d’autarcie et de repli sur soi-même, sous la direction de Gbagbo Seplou et sa vague refondation, la Côte d’Ivoire revient progressivement sur la scène internationale.
En effet pendant une décennie, la terre de Félix Houphouët Boigny était tellement devenue infréquentable que nous ne recevions que des hommes de petite frappe et des malandrins qui venaient uniquement pour donner un vernis de légitimité à un pouvoir répressif et pour nous souffler des sous. A l’époque, les invités du grand chef de la refondation avaient pour nom, Didier Julia, Guy Labertit et autres Jack Lang qui venaient se prélasser à la rue Princesse de Yopougon. Depuis le 11 avril dernier, qui a consacré la fin de la tragédie Gbagbo, un autre visage de la Côte d’Ivoire se précise aux populations. A la faveur de l’investiture du président Ouattara, notre pays a accueilli des personnalités de marque comme Nicolas Sarkozy et de nombreux Chefs d’Etat africains.
Le numéro un ivoirien a eu le grand honneur d’être reçu par son homologue américain, Barack Obama et par ses pairs africains. Hier, il était au Liberia, avant de recevoir, sur les bords de la lagune Ebrié, la patronne de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. Dans quelques jours, Alassane Ouattara sera en visite officielle en France, sur invitation du chef de l’Exécutif français. Depuis le 11 avril 2011, Alassane Ouattara bouge. La Côte d’Ivoire aussi ! Le pays qui avait été plongé dans les profondeurs abyssales et les méandres de l’indifférence, reprend du poil de la bête.
A n’en point douter, nous revenons de loin. Des portes de l’Enfer, nous renaissons à la vie, pour être parvenu à rectifier le sort programmé par le pensionnaire de la Cour Pénale Internationale. Qu’il est agréable de voir la Côte d’Ivoire, à l’instar de la Chouette de Minerve, prendre son envol magistral dans le ciel du développement, de la paix et de la reconstruction ! Les temps d’incertitude ont fait place au grand bonheur des populations
Amani N’Guessan à propos de l’entrée du FPI au gouvernement
“On collabore quand on est heureux”
Pas question pour le FPI de collaborer ou de rentrer dans un quelconque gouvernement. Hier au cours d’une conférence de presse tenue au siège du CNRD, Amani N’Guessan, président du comité d’organisation de la rentrée politique du FPI prévue pour se tenir samedi prochain à Yopougon, a clos le débat. «On collabore quand on est heureux. Tu ne peux pas frapper mon père, ma mère et me demander de venir manger avec toi. Ce n’est pas possible. Nous disons non», a-t-il tranché. Bien plus, pour lui, «il n’est pas question d’entrer dans ce gouvernement. Pour nous, il nous faut remobiliser nos militants, demander la libération de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan..., le retour d'exil de nos camarades, le dégel des avoirs».
Parlant de la rentrée politique du FPI, Amani N’Guessan a dit avoir eu un entretien avec le ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko ainsi qu’avec le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi. Il dit avoir reçu leur assurance pour la sécurisation du meeting. Il a ajouté avoir rencontré la section sécurité de l'Onuci qui a déjà procédé à une reconnaissance des lieux. Cependant, le conférencier reconnait n’avoir pas encore obtenu l’autorisation formelle du premier magistrat de la commune de Yopougon où doit se tenir le meeting.
En outre, selon lui, le FPI a des problèmes pour organiser ses manifestations''. Il a cité à ce propos, les meetings de Koumassi campement, Port-Bouet, Bonoua qui ont fini dans le sang. Michel Amani N’Guessan a reconnu que ''le pouvoir en place n'a jamais interdit les meetings du FPI, et pourtant il y a des individus qui perturbent nos rencontres. Qui sont-ils ?'' s’est il interrogé. Pour le meeting du samedi, il dit avoir pris toutes les dispositions afin que les FRCI se tiennent très loin de la cérémonie. ''La sécurité intérieure est assurée par la Police et la gendarmerie. L'armée intervient en cas d'agression extérieure», a-t-il indiqué.
Thiery Latt
En effet pendant une décennie, la terre de Félix Houphouët Boigny était tellement devenue infréquentable que nous ne recevions que des hommes de petite frappe et des malandrins qui venaient uniquement pour donner un vernis de légitimité à un pouvoir répressif et pour nous souffler des sous. A l’époque, les invités du grand chef de la refondation avaient pour nom, Didier Julia, Guy Labertit et autres Jack Lang qui venaient se prélasser à la rue Princesse de Yopougon. Depuis le 11 avril dernier, qui a consacré la fin de la tragédie Gbagbo, un autre visage de la Côte d’Ivoire se précise aux populations. A la faveur de l’investiture du président Ouattara, notre pays a accueilli des personnalités de marque comme Nicolas Sarkozy et de nombreux Chefs d’Etat africains.
Le numéro un ivoirien a eu le grand honneur d’être reçu par son homologue américain, Barack Obama et par ses pairs africains. Hier, il était au Liberia, avant de recevoir, sur les bords de la lagune Ebrié, la patronne de la diplomatie américaine, Hillary Clinton. Dans quelques jours, Alassane Ouattara sera en visite officielle en France, sur invitation du chef de l’Exécutif français. Depuis le 11 avril 2011, Alassane Ouattara bouge. La Côte d’Ivoire aussi ! Le pays qui avait été plongé dans les profondeurs abyssales et les méandres de l’indifférence, reprend du poil de la bête.
A n’en point douter, nous revenons de loin. Des portes de l’Enfer, nous renaissons à la vie, pour être parvenu à rectifier le sort programmé par le pensionnaire de la Cour Pénale Internationale. Qu’il est agréable de voir la Côte d’Ivoire, à l’instar de la Chouette de Minerve, prendre son envol magistral dans le ciel du développement, de la paix et de la reconstruction ! Les temps d’incertitude ont fait place au grand bonheur des populations
Amani N’Guessan à propos de l’entrée du FPI au gouvernement
“On collabore quand on est heureux”
Pas question pour le FPI de collaborer ou de rentrer dans un quelconque gouvernement. Hier au cours d’une conférence de presse tenue au siège du CNRD, Amani N’Guessan, président du comité d’organisation de la rentrée politique du FPI prévue pour se tenir samedi prochain à Yopougon, a clos le débat. «On collabore quand on est heureux. Tu ne peux pas frapper mon père, ma mère et me demander de venir manger avec toi. Ce n’est pas possible. Nous disons non», a-t-il tranché. Bien plus, pour lui, «il n’est pas question d’entrer dans ce gouvernement. Pour nous, il nous faut remobiliser nos militants, demander la libération de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan..., le retour d'exil de nos camarades, le dégel des avoirs».
Parlant de la rentrée politique du FPI, Amani N’Guessan a dit avoir eu un entretien avec le ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko ainsi qu’avec le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi. Il dit avoir reçu leur assurance pour la sécurisation du meeting. Il a ajouté avoir rencontré la section sécurité de l'Onuci qui a déjà procédé à une reconnaissance des lieux. Cependant, le conférencier reconnait n’avoir pas encore obtenu l’autorisation formelle du premier magistrat de la commune de Yopougon où doit se tenir le meeting.
En outre, selon lui, le FPI a des problèmes pour organiser ses manifestations''. Il a cité à ce propos, les meetings de Koumassi campement, Port-Bouet, Bonoua qui ont fini dans le sang. Michel Amani N’Guessan a reconnu que ''le pouvoir en place n'a jamais interdit les meetings du FPI, et pourtant il y a des individus qui perturbent nos rencontres. Qui sont-ils ?'' s’est il interrogé. Pour le meeting du samedi, il dit avoir pris toutes les dispositions afin que les FRCI se tiennent très loin de la cérémonie. ''La sécurité intérieure est assurée par la Police et la gendarmerie. L'armée intervient en cas d'agression extérieure», a-t-il indiqué.
Thiery Latt