. A propos meeting du FPI samedi prochain à Yopougon : ''Les ministres de l’Intérieur et de la Défense sont d'accord''
L'ancien ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, secrétaire général adjoint chargé des questions de sécurité et de défense au Fpi, a réaffirmé que sa formation politique n'entrera pas dans le prochain gouvernement du président Alassane Ouattara. Il l'a signifié, le 16 janvier 2012, à la faveur de la conférence de presse qu'il a animée au siège du Cnrd à Cocody. ''Entrer dans ce gouvernement n'est pas une priorité pour nous. Pour nous, il nous faut remobiliser nos militants, demander la libération de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan..., le retour d'exil de nos camarades, le dégel des avoirs. On va entrer dans ce gouvernement pour faire quoi ? On collabore quand on est heureux. Tu ne peux pas frapper mon père, ma mère et me demander de venir manger avec toi. Ce n'est pas possible. Nous disons non !'', a-t-il martelé.
S'agissant de la rentrée politique du Fpi qui doit se faire ce samedi 21 janvier, à la place Ficgayo à Yopougon, le ministre Michel Amani a fait des précisions. Il a indiqué avoir eu un entretien avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko pendant 2 heures, et une heure et demie d'entretien avec le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi. ''Nous sommes tombés d'accord pour le 21 janvier 2012. Ils sont d'accord. L’État de Côte d'Ivoire s'engage à assurer la sécurité'',a-t-il souligné. Il a ajouté avoir rencontré la section sécurité de l'Onuci (Opération des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire) qui a déjà procédé à une reconnaissance des lieux. Il a rappelé bien avant, que cette rentrée politique du Fpi était prévue pour le 17 décembre 2011. Mais les ministres de l’Intérieur et de la Défense ont suggéré un report du fait de l'organisation des législatives en décembre 2011. A cette époque, a-t-il révélé, l'actuel maire de Yopougon, Dr Yao, avait offert '' la somme de 200.000 francs cfa, 2000 chaises, et 20 bâches pour nous soutenir''. Toutefois, a-t-il souligné, il n'a pu obtenir jusqu'à la tenue de la conférence de presse d'hier, une autorisation formelle du maire qu'il n'arrive plus à rencontrer ''curieusement'' après leur première rencontre. Amani N'guessan n'a pas manqué de souligner, par ailleurs, que depuis le 11 avril 2011, après le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, ''le Fpi a des problèmes pour organiser ses manifestations''. Il a cité à ce propos, les meetings de Koumassi campement, Port-Bouet, Bonoua qui ont fini dans le sang. Il a reconnu que ''le pouvoir en place n'a jamais interdit les meetings du Fpi, et pourtant il y a des individus qui perturbent nos rencontres. Qui sont-ils ?'' En tout cas, Michel Amani a rassuré ses militants que pour cette rencontre du samedi, le ministre de l’Intérieur a pris toutes les dispositions afin que les Frci (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) se tiennent très loin de la cérémonie. En tant qu'ancien ministre de la Défense, il a jeté un regard critique sur l'Armée : ''La sécurité intérieure est assurée par la Police et la gendarmerie. L'armée intervient en cas d'agression extérieure. En tant qu'ancien ministre de la Défense, de mon point de vue, les militaires ne doivent pas être dans les rues, mais aux frontières, dans les camps. Depuis le 19 septembre 2002, les militaires sont dehors, avec cela on me parle d'amélioration de la sécurité. Notre armée est complètement désarticulée. Il suffit de savoir ce que c'est qu'une armée pour connaître la gravité de la situation. C'est grave ce qui se passe''. Au total, le président du comité d'organisation de la rentrée politique du Fpi a rassuré ses militants que la sécurité sera garantie avec l'accord des autorités en place.
K.A.Parfait
L'ancien ministre de la Défense, Michel Amani N'Guessan, secrétaire général adjoint chargé des questions de sécurité et de défense au Fpi, a réaffirmé que sa formation politique n'entrera pas dans le prochain gouvernement du président Alassane Ouattara. Il l'a signifié, le 16 janvier 2012, à la faveur de la conférence de presse qu'il a animée au siège du Cnrd à Cocody. ''Entrer dans ce gouvernement n'est pas une priorité pour nous. Pour nous, il nous faut remobiliser nos militants, demander la libération de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan..., le retour d'exil de nos camarades, le dégel des avoirs. On va entrer dans ce gouvernement pour faire quoi ? On collabore quand on est heureux. Tu ne peux pas frapper mon père, ma mère et me demander de venir manger avec toi. Ce n'est pas possible. Nous disons non !'', a-t-il martelé.
S'agissant de la rentrée politique du Fpi qui doit se faire ce samedi 21 janvier, à la place Ficgayo à Yopougon, le ministre Michel Amani a fait des précisions. Il a indiqué avoir eu un entretien avec le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko pendant 2 heures, et une heure et demie d'entretien avec le ministre délégué à la Défense Paul Koffi Koffi. ''Nous sommes tombés d'accord pour le 21 janvier 2012. Ils sont d'accord. L’État de Côte d'Ivoire s'engage à assurer la sécurité'',a-t-il souligné. Il a ajouté avoir rencontré la section sécurité de l'Onuci (Opération des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire) qui a déjà procédé à une reconnaissance des lieux. Il a rappelé bien avant, que cette rentrée politique du Fpi était prévue pour le 17 décembre 2011. Mais les ministres de l’Intérieur et de la Défense ont suggéré un report du fait de l'organisation des législatives en décembre 2011. A cette époque, a-t-il révélé, l'actuel maire de Yopougon, Dr Yao, avait offert '' la somme de 200.000 francs cfa, 2000 chaises, et 20 bâches pour nous soutenir''. Toutefois, a-t-il souligné, il n'a pu obtenir jusqu'à la tenue de la conférence de presse d'hier, une autorisation formelle du maire qu'il n'arrive plus à rencontrer ''curieusement'' après leur première rencontre. Amani N'guessan n'a pas manqué de souligner, par ailleurs, que depuis le 11 avril 2011, après le départ de Laurent Gbagbo du pouvoir, ''le Fpi a des problèmes pour organiser ses manifestations''. Il a cité à ce propos, les meetings de Koumassi campement, Port-Bouet, Bonoua qui ont fini dans le sang. Il a reconnu que ''le pouvoir en place n'a jamais interdit les meetings du Fpi, et pourtant il y a des individus qui perturbent nos rencontres. Qui sont-ils ?'' En tout cas, Michel Amani a rassuré ses militants que pour cette rencontre du samedi, le ministre de l’Intérieur a pris toutes les dispositions afin que les Frci (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) se tiennent très loin de la cérémonie. En tant qu'ancien ministre de la Défense, il a jeté un regard critique sur l'Armée : ''La sécurité intérieure est assurée par la Police et la gendarmerie. L'armée intervient en cas d'agression extérieure. En tant qu'ancien ministre de la Défense, de mon point de vue, les militaires ne doivent pas être dans les rues, mais aux frontières, dans les camps. Depuis le 19 septembre 2002, les militaires sont dehors, avec cela on me parle d'amélioration de la sécurité. Notre armée est complètement désarticulée. Il suffit de savoir ce que c'est qu'une armée pour connaître la gravité de la situation. C'est grave ce qui se passe''. Au total, le président du comité d'organisation de la rentrée politique du Fpi a rassuré ses militants que la sécurité sera garantie avec l'accord des autorités en place.
K.A.Parfait