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Diplomatie Publié le mardi 17 janvier 2012 | L’expression

Aéroport FHB/ Visite du secrétaire d’Etat

Comment les Américains ont sécurisé l’arrivée de Clinton
La sécurité déployée par les Américains pour accueillir Hilary Clinton a impressionné plus d’un hier à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.
Il n’est un secret pour personne que les Américains sont très tatillons sur la sécurité de leurs personnalités en visite à l’extérieur. Les journalistes en ont fait l’expérience hier à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, à l’occasion de l’arrivée de la patronne de la diplomatie des Etats-Unis, Hillary Clinton. A l’exception du photographe et du cameraman de la présidence, tous les reporters et chasseurs d’images ont été éloignés du tarmac. C’est de loin que les hommes de média ont suivi l’arrivée du successeur de Condolezza Rice. Même ceux de la Rti qui avait déployé deux équipes pour couvrir la visite de l’envoyée du président Obama, ont vécu l’évènement « en différé ». Les journalistes, venus en grand nombre suivre cet évènement en direct, ont vécu des fouilles inhabituelles de la part de la sécurité américaine. Pour avoir accès à la partie qui leur était réservée derrière le salon d’honneur ministériel, il leur fallait montrer pate blanche. « Enlevez vos vestes et vos ceintures, déposez tous les appareils dans le panier avant de passer le portique», lance une jeune fille travaillant pour une société de sécurité. Médusés, ils s’exécutent sous le regard d’un membre de l’ambassade américaine, les yeux cachés derrière des lunettes fumées. Ce beau monde n’a pas fini de s’interroger quand un autre agent intime l’ordre de déposer les appareils à même le sol. Après le passage du chien renifleur, nous sommes invités à récupérer nos appareils. Nouvelle injonction : « pas de photo », fait savoir un autre agent américain à ceux qui voulaient flasher ceux qui s’affairaient sur le tarmac. Là, trois body-guard passent au peigne fin les deux échelles de coupée à l’aide du chien qui fouine son nez dans tous les coins. Habituellement, ce sont les démineurs de l’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale (Uign) qui effectuaient cette tâche. Mais hier, il n’existait aucun corps habillé sur la piste d’atterrissage. Les différents corps de l’armée qui rendent hommage aux personnalités en visite étaient portés disparus. Même la garde rouge a été priée de quitter les lieux. « Les Américains nous ont demandé de nous mettre à l’angle, loin du tapis rouge. C’est la première fois que nous voyons cela », souffle, dépité, un membre de ce corps. Un hélicoptère qui vole à basse altitude, fait plusieurs va-et-vient avant l’arrivée de l’hôte de marque. Les services secrets américains avaient déjà fait le repérage depuis un certain temps. « Depuis un mois, la Cia avait testé un plan anti-terroriste sur le site de l’aéroport », souffle une source introduite. Ne supportant pas toutes ces fouilles à n’en point finir, des journalistes s’étaient réfugiés devant le salon d’honneur présidentiel où ils pensaient être en paix. Mal leur en prit, car ils ont dû lever l’ancre sous l’injonction des agents américains. Quand l’avion qui transporte Hilary Clinton atterrit à 16h23, un véhicule 4X4 blindé prend position devant l’appareil. Seules quelques personnalités ont le privilège de serrer la main de l’hôte qui venait de Monrovia où elle a assisté à l’investiture de la présidente Ellen Johnson Sirleaf. L’ambassadeur Philippe Carter III, le ministre Daniel Kablan Duncan, la Grande chancelière Henriette Diabaté, le gouverneur du district d’Abidjan, Robert Mambé Beugré et la hiérarchie militaire sont parmi les bienheureux. Après quelques poignées de mains, l’ex-First lady s’engouffre dans le véhicule stationné au bas de l’avion et quitte l’aéroport sans passer par le salon d’honneur. C’est à 14h25 que l’équipe de sécurité de l’ambassadeur est arrivée sur la plate forme aéroportuaire avec un cortège impressionnant de véhicules de type 4X4. Ces agents prennent le contrôle des lieux, au grand dam des militaires ivoiriens venus assurer l’arrivée du président Ouattara qui rentrait de la capitale libérienne.

Nomel Essis
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