Le président de l’Académie ivoirienne des langues maternelles (AILM), Adoua Kouassi a annoncé lundi lors d’une conférence publique à Bouaké, la création d’établissements appelés 'Ecoles Brapa (bon comportement en langue Abron)' dans la région du Gbèkè, pour promouvoir et vulgariser les langues maternelles et la riche culture des peuples de Côte d’Ivoire dans toute sa diversité.
Après Transua où existe une école 'Brapa', l’AILM entend s’implanter à Bouaké pour faire en sorte que le parler de la langue maternelle permette aux Ivoiriens de s’enraciner au plus profond de leurs cultures. Ce, afin de retrouver et de valoriser leur identité culturelle, artistique et religieuse qui, a-t-il noté, avait perdu ses lettres de noblesse à cause de la langue du colonisateur.
"La réalisation de cet intime rêve profitera à la Côte d’Ivoire et permettra l’épanouissement et la promotion humaine des peuples et contribuera à l’effort de cohésion sociale et nationale", a déclaré M. Kouassi au siège de l’AILM à Bouaké, en présence du préfet de la région du Gbèkè, Aka Konin.
Au dire d'Adoua Kouassi, le démarrage des activités de l’AILM dans la région du Gbèkè s’articulera autour de deux axes majeurs, à savoir l’alphabétisation des enfants et des adultes. L'objectif est d'assurer une meilleure maîtrise de la langue maternelle afin de la parler sans complexe, ainsi que l’insertion des jeunes dans le tissu économique par la commercialisation de leur talent artistique.
Créée il y a 10 ans, l’AILM a remporté le prix du meilleur promoteur du secteur culturel de Côte d’Ivoire 2010-2011. Ce prix lui sera remis le 20 janvier.
(AIP)
nam/cmas
Après Transua où existe une école 'Brapa', l’AILM entend s’implanter à Bouaké pour faire en sorte que le parler de la langue maternelle permette aux Ivoiriens de s’enraciner au plus profond de leurs cultures. Ce, afin de retrouver et de valoriser leur identité culturelle, artistique et religieuse qui, a-t-il noté, avait perdu ses lettres de noblesse à cause de la langue du colonisateur.
"La réalisation de cet intime rêve profitera à la Côte d’Ivoire et permettra l’épanouissement et la promotion humaine des peuples et contribuera à l’effort de cohésion sociale et nationale", a déclaré M. Kouassi au siège de l’AILM à Bouaké, en présence du préfet de la région du Gbèkè, Aka Konin.
Au dire d'Adoua Kouassi, le démarrage des activités de l’AILM dans la région du Gbèkè s’articulera autour de deux axes majeurs, à savoir l’alphabétisation des enfants et des adultes. L'objectif est d'assurer une meilleure maîtrise de la langue maternelle afin de la parler sans complexe, ainsi que l’insertion des jeunes dans le tissu économique par la commercialisation de leur talent artistique.
Créée il y a 10 ans, l’AILM a remporté le prix du meilleur promoteur du secteur culturel de Côte d’Ivoire 2010-2011. Ce prix lui sera remis le 20 janvier.
(AIP)
nam/cmas