A peine ses tableaux décrochés des cimaises de l'Institut français (ex- Centre culturel français- CCF-) au Plateau que le public en demande déjà ! L'artiste plasticien, Sami Zarour, c'est de lui qu'il s'agit, est aujourd'hui, l'une des signatures de référence du genre "Figuratif" de la Côte d'Ivoire. Par sa connaissance affinée de l'Homme, de la Nature; par l'harmonie dans l'agencement et la composition des dessins et figures, les critiques d'art reconnaissent en l'artiste le plasticien dont les productions sont plus que prisées par les collectionneurs.
Avec sa dernière exposition qui a couru tout le mois de novembre dernier, Sami Zarour, dans son écriture picturale, a épousé l'ère du temps avec les thématiques de « la renaissance » et de « la reconstruction » de la Côte d'Ivoire avec des tableaux "Hommage à Houphouët" ; "Le piroguier" ; "Le sage" ; "La vendeuse de fruits" ; "Anyama- Adjamé" ; "l'Instinct maternel" ; "Les femmes du village" qui rendent compte du vécu quotidien des Ivoiriens. "Le vivre ensemble" qui caractérise ce peuple avec des scènes de vie de femmes, d'enfants et d'hommes à Anyama. Cette ville, située à quelques encablures d'Abidjan, à laquelle Samir est foncièrement et humainement lié. Ce n'est pas pour rien, en son honneur, le stade de la Cité de la Cola porte fièrement son nom. Surtout qu'il a présidé, des décennies durant, "le Rio Sport d'Anyama", ce club de football qui a tenu la dragée haute à l'Africa et à l'Asec, peloton de tête du championnat national dans les années 80.
Il a su faire le saut : du sport à la peinture !
Mu par sa volonté de favoriser l'intégration et le retour de la Côte d'Ivoire dans le concert des nations, Samir ne manque pas de faire un clin d'œil à la région de Bretagne (Nord- Ouest de la France) et particulièrement à la localité de Plouër sur Rance où il réside lorsqu'il est dans l'hexagone. Et le tableau "la Côte de granite rose" qui rappelle la beauté de cette partie de la France où pullulent des sites touristiques: le Port de Saint-Malo ; le Mont Saint-Michel, la cathédrale de Pont-Main... Justement, pour consolider cette intégration et les échanges culturels entre la Côte d'Ivoire et la France, par les soins de l'artiste, une délégation de dix membres de l'Association "Plouër Initiative", conduite par son président, Lucien Parnet, est venue à Abidjan. Samir Zarour fait partie de la génération des grands peintres. Professeur émérite d'Arts plastiques, il a longtemps dispensé la connaissance à des icônes du pinceau. Au nombre de ceux-ci, l'on cite James Houra; Moné Bou; Mathilde Moro.
Aujourd'hui qu'il a pris sa retraite, le peintre, lui- même, fait sien l'adage qui dit que les vieilles marmites font de bonnes sauces : « l'artiste, plus il vieillit, plus il se bonifie et gagne en expérience». Sans ambages, il assure de porter ce savoir encore à portée de main de la jeunesse : « J'ai une grande expérience et je pourrais servir à conseiller les jeunes générations dans un cadre formel».
Les autorités ivoiriennes, qui ont une claire vision de l'utilité de l'artiste et son œuvre dans le développement de la Côte d'Ivoire, assurément, sauront faire entrer Samir Zarour et bien d'autres artistes de haut vol au panthéon des arts. Ce ne sera que justice.
JAD
Avec sa dernière exposition qui a couru tout le mois de novembre dernier, Sami Zarour, dans son écriture picturale, a épousé l'ère du temps avec les thématiques de « la renaissance » et de « la reconstruction » de la Côte d'Ivoire avec des tableaux "Hommage à Houphouët" ; "Le piroguier" ; "Le sage" ; "La vendeuse de fruits" ; "Anyama- Adjamé" ; "l'Instinct maternel" ; "Les femmes du village" qui rendent compte du vécu quotidien des Ivoiriens. "Le vivre ensemble" qui caractérise ce peuple avec des scènes de vie de femmes, d'enfants et d'hommes à Anyama. Cette ville, située à quelques encablures d'Abidjan, à laquelle Samir est foncièrement et humainement lié. Ce n'est pas pour rien, en son honneur, le stade de la Cité de la Cola porte fièrement son nom. Surtout qu'il a présidé, des décennies durant, "le Rio Sport d'Anyama", ce club de football qui a tenu la dragée haute à l'Africa et à l'Asec, peloton de tête du championnat national dans les années 80.
Il a su faire le saut : du sport à la peinture !
Mu par sa volonté de favoriser l'intégration et le retour de la Côte d'Ivoire dans le concert des nations, Samir ne manque pas de faire un clin d'œil à la région de Bretagne (Nord- Ouest de la France) et particulièrement à la localité de Plouër sur Rance où il réside lorsqu'il est dans l'hexagone. Et le tableau "la Côte de granite rose" qui rappelle la beauté de cette partie de la France où pullulent des sites touristiques: le Port de Saint-Malo ; le Mont Saint-Michel, la cathédrale de Pont-Main... Justement, pour consolider cette intégration et les échanges culturels entre la Côte d'Ivoire et la France, par les soins de l'artiste, une délégation de dix membres de l'Association "Plouër Initiative", conduite par son président, Lucien Parnet, est venue à Abidjan. Samir Zarour fait partie de la génération des grands peintres. Professeur émérite d'Arts plastiques, il a longtemps dispensé la connaissance à des icônes du pinceau. Au nombre de ceux-ci, l'on cite James Houra; Moné Bou; Mathilde Moro.
Aujourd'hui qu'il a pris sa retraite, le peintre, lui- même, fait sien l'adage qui dit que les vieilles marmites font de bonnes sauces : « l'artiste, plus il vieillit, plus il se bonifie et gagne en expérience». Sans ambages, il assure de porter ce savoir encore à portée de main de la jeunesse : « J'ai une grande expérience et je pourrais servir à conseiller les jeunes générations dans un cadre formel».
Les autorités ivoiriennes, qui ont une claire vision de l'utilité de l'artiste et son œuvre dans le développement de la Côte d'Ivoire, assurément, sauront faire entrer Samir Zarour et bien d'autres artistes de haut vol au panthéon des arts. Ce ne sera que justice.
JAD