L’info est de taille pour ne pas être soulignée. Hier, après-midi, au cours de la cérémonie marquant la clôture de la saison culturelle au Palais de la culture d’Abidjan-Treichville, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman a annoncé le retour, pour 2013, du Masa, Marché des arts du spectacle africain. Suite à la crise militaro-politique qui avait secoué le pays depuis le 19 septembre 2002, cette biennale des arts vivants (théâtre, musique, danse) avait disparu des calendriers culturels, après une édition cahoteuse en 2003. En 2007, il avait tenté un vrai-faux come-back avec une édition dite spéciale qui s’était soldée par un cuisant échec. Son retour sonne comme un signal fort pour la redynamisation de la vie culturelle en Côte d’Ivoire. Toutefois, ce ne sera pas le seul chantier qui cristallisera l’énergie du ministre Bandaman l’an prochain. Il y aura, comme il l’a indiqué, les travaux de construction de la nouvelle Bibliothèque nationale.
L’occasion était aussi belle pour le locataire du 22ème étage de la Tour E, cité administrative du Plateau, de jeter un regard dans le rétroviseur pour dresser un bilan de ce qui a été fait, du moins ce qu’a fait son ministère durant ces 52 dernières semaines. « Cette année, qui s’achève a été pour le ministère de la Culture et de la Francophonie et l’ensemble des acteurs culturels, l’année de la renaissance et du dynamisme culturel ivoirien. Une année riche et dense en événements culturels de toutes sortes, renforçant ainsi, le rôle primordial que doivent jouer les arts et la culture dans notre société», a t-il indiqué. Selon lui, 2012 a connu un bouillonnement culturel. Et le ministre Bandaman d’égrener un chapelet d’événements réalisés, soit directement par ses services techniques, soit soutenus techniquement et/ou financièrement par son département : le festival Vacances-Culture, la participation de la Côte d’Ivoire aux Salons du livre de Paris et de Genève, le Salon international du livre d’Abidjan, le festival Clap Ivoire…pour n’en citer que quelques-uns.
Aussi a-t-il rappelé que c’est en 2012, qu’il a enclenché la reforme du Burida (Bureau Ivoirien du Droit d’auteur), avec en prime la refonte des textes et la dotation en moyens techniques, notamment en matériel roulant pour la lutte contre la piraterie et la collecte des droits d’auteur, installé la Brigade culturelle dans ses nouveaux locaux, signé une convention de partenariat avec la faitière des studios d’enregistrement de musique de Côte d’Ivoire, en vue de la production d’œuvres musicales au profit des artistes musiciens qui sollicitent le soutien de l’Etat. Bien entendu, il a relevé l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’Unesco et celle du balafon N’cegele, des Senoufo de Côte d’Ivoire au patrimoine immatériel de l’humanité.
L’autre temps fort de cette manifestation, a été la décoration de 45 acteurs culturels ou artisans «infatigables de la cause culturelle» dans l’ordre du mérite culturel de Côte d’Ivoire, à savoir 6 Commandeurs, 19 Officiers et 20 Chevaliers. Au nombre des distingués, on compte deux journalistes, Issa Yéo (Fraternité-Matin) et Marie-Laure N’goran (RTI).
Y. Sangaré
L’occasion était aussi belle pour le locataire du 22ème étage de la Tour E, cité administrative du Plateau, de jeter un regard dans le rétroviseur pour dresser un bilan de ce qui a été fait, du moins ce qu’a fait son ministère durant ces 52 dernières semaines. « Cette année, qui s’achève a été pour le ministère de la Culture et de la Francophonie et l’ensemble des acteurs culturels, l’année de la renaissance et du dynamisme culturel ivoirien. Une année riche et dense en événements culturels de toutes sortes, renforçant ainsi, le rôle primordial que doivent jouer les arts et la culture dans notre société», a t-il indiqué. Selon lui, 2012 a connu un bouillonnement culturel. Et le ministre Bandaman d’égrener un chapelet d’événements réalisés, soit directement par ses services techniques, soit soutenus techniquement et/ou financièrement par son département : le festival Vacances-Culture, la participation de la Côte d’Ivoire aux Salons du livre de Paris et de Genève, le Salon international du livre d’Abidjan, le festival Clap Ivoire…pour n’en citer que quelques-uns.
Aussi a-t-il rappelé que c’est en 2012, qu’il a enclenché la reforme du Burida (Bureau Ivoirien du Droit d’auteur), avec en prime la refonte des textes et la dotation en moyens techniques, notamment en matériel roulant pour la lutte contre la piraterie et la collecte des droits d’auteur, installé la Brigade culturelle dans ses nouveaux locaux, signé une convention de partenariat avec la faitière des studios d’enregistrement de musique de Côte d’Ivoire, en vue de la production d’œuvres musicales au profit des artistes musiciens qui sollicitent le soutien de l’Etat. Bien entendu, il a relevé l’inscription de la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’Unesco et celle du balafon N’cegele, des Senoufo de Côte d’Ivoire au patrimoine immatériel de l’humanité.
L’autre temps fort de cette manifestation, a été la décoration de 45 acteurs culturels ou artisans «infatigables de la cause culturelle» dans l’ordre du mérite culturel de Côte d’Ivoire, à savoir 6 Commandeurs, 19 Officiers et 20 Chevaliers. Au nombre des distingués, on compte deux journalistes, Issa Yéo (Fraternité-Matin) et Marie-Laure N’goran (RTI).
Y. Sangaré