Les travaux de réhabilitation du Palais de la Culture d’Abidjan-Treichville (PCA), saccagé et pillé durant la crise postélectorale de 2010-2011, débuteront en février prochain et dureront 27 mois. Ils nécessiteront la rondelette somme de 15 milliards de FCFA. L’information a été donnée, hier par M. Koné Dodo, Directeur général de cette structure, au cours d’une rencontre avec la presse. Devant les journalistes à la Christian Lattier du PCA, M. Koné, qui avait à ses côtés le président du Conseil de gestion, Noël Dourey, a dressé le bilan des activités de l’institution au cours de cette année qui s’achève. «En 2012, nous projetions de réaliser 200 millions de FCFA de recettes. Aujourd’hui, nous avons atteint cet objectif», s’est réjoui le patron du Palais de la culture, en reconnaissant toutefois que le premier semestre ne fut pas du tout reluisant. Puisqu’en six mois, le PCA n’avait engrangé que 60 millions de FCFA. Selon M. Koné Dodo, le Palais de la culture a accueilli plus de 147 activités dont 54 payantes et 60 concerts durant ces douze derniers mois.
Pour 2013, il envisage industrialiser son institution, histoire d’accroître ses ressources. «Nous allons améliorer les conditions de vente d’aliments (pendant les manifestations), et celui qui veut faire son commerce au Palais de la culture doit signer un contrat avec nous. Le branding dans l’enceinte du Palais sera également payant. Nous allons également faire du merchandising avec des produits portant le logo du Palais », a annoncé M. Koné, précisant au passage qu’un contrat en bonne et due forme lie sa structure à la responsable du restaurant qui est à l’intérieur du Palais de la culture. De même, lui et son équipe initieront des événements culturels entre autres la deuxième édition d’Abidjan World Music Festival, Afriky Mousso, un festival autour de la femme, qui sera meublé par des conférences, des dédicaces d’ouvrages… «Les gens racontent que je fais du business, que tout est payant au Palais de la culture. La culture est une industrie et il faut qu’on arrête de se lamenter. Notre ambition est de rentabiliser la structure », a-t-il martelé.
Naturellement, M. Koné Dodo a balayé du revers de la main, les accusations selon lesquelles, il ferait une concurrence déloyale aux promoteurs de spectacles, en organisant ses concerts au Palais de la culture. «Dans l’année, sur la soixantaine de concerts qui ont lieu ici, nous n’en faisons que 4 ou 5. Ce n’est pas pour cela que nous devenons des concurrents dangereux pour eux», s’est-il défendu. Dans sa vision managériale, Koné Dodo projette, dans quelques années, amener le Palais de la culture à vivre de ses propres recettes, devenant ainsi moins dépendant de la subvention de l’Etat qui fait aujourd’hui 60% de budget. De son côté, M. Noël Dourey a salué la gestion de son DG. «Il a fait un excellent travail», a noté le crooner en ajoutant, histoire de lever toute équivoque, que «tout contrat signé par la direction générale est d’abord soumis au Comité de gestion ».
YS
Pour 2013, il envisage industrialiser son institution, histoire d’accroître ses ressources. «Nous allons améliorer les conditions de vente d’aliments (pendant les manifestations), et celui qui veut faire son commerce au Palais de la culture doit signer un contrat avec nous. Le branding dans l’enceinte du Palais sera également payant. Nous allons également faire du merchandising avec des produits portant le logo du Palais », a annoncé M. Koné, précisant au passage qu’un contrat en bonne et due forme lie sa structure à la responsable du restaurant qui est à l’intérieur du Palais de la culture. De même, lui et son équipe initieront des événements culturels entre autres la deuxième édition d’Abidjan World Music Festival, Afriky Mousso, un festival autour de la femme, qui sera meublé par des conférences, des dédicaces d’ouvrages… «Les gens racontent que je fais du business, que tout est payant au Palais de la culture. La culture est une industrie et il faut qu’on arrête de se lamenter. Notre ambition est de rentabiliser la structure », a-t-il martelé.
Naturellement, M. Koné Dodo a balayé du revers de la main, les accusations selon lesquelles, il ferait une concurrence déloyale aux promoteurs de spectacles, en organisant ses concerts au Palais de la culture. «Dans l’année, sur la soixantaine de concerts qui ont lieu ici, nous n’en faisons que 4 ou 5. Ce n’est pas pour cela que nous devenons des concurrents dangereux pour eux», s’est-il défendu. Dans sa vision managériale, Koné Dodo projette, dans quelques années, amener le Palais de la culture à vivre de ses propres recettes, devenant ainsi moins dépendant de la subvention de l’Etat qui fait aujourd’hui 60% de budget. De son côté, M. Noël Dourey a salué la gestion de son DG. «Il a fait un excellent travail», a noté le crooner en ajoutant, histoire de lever toute équivoque, que «tout contrat signé par la direction générale est d’abord soumis au Comité de gestion ».
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