On pourrait dire que ça a eu un goût d'inachevé. La visite de la secrétaire d'Etat américaine aux Affaires Etrangères Hillary Clinton, s'est achevée hier mardi 17 janvier, après un séjour de 48 heures à Abidjan. Sur son agenda, seulement deux activités : une rencontre avec le président ivoirien, Alassane Ouattara pour parler de coopération entre les deux pays, et une autre rencontre avec l'Ong Search for Common Ground (SCG) pour assister à un sketch présentant un programme de réconciliation nationale. Le chef de la diplomatie américaine a bien honoré ces deux rendez-vous inscrits sur le programme de son séjour.
Plus aucune autre rencontre officielle. Mme Clinton a ainsi ignoré d'autres composantes importantes de la vie politique en Côte d'Ivoire, dont les partis politiques, les présidents d'institutions. Et pourtant, pour une visite aussi importante que celle de la secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères des USA, dans un pays qui sort à peine d'une guerre post-électorale qui a fait officiellement plus de 3000 morts, on devrait s'attendre à un programme plus alléchant. Meublé notamment de rencontre avec les partis politiques, les chefs des institutions comme la Cei, le conseil constitutionnel, l'Assemblée nationale, qui sont des indicateurs de démocratie, et la commission Dialogue Vérité et Réconciliation de Charles Konan Banny. Un tel programme devrait donner un caractère et une dimension plus complète à cette visite, qui semble avoir un goût d'inachevé.
Et pourtant, selon une note parvenue à la presse depuis l'ambassade des USA en Côte d'Ivoire, « la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se rend à Abidjan les 16 et 17 janvier 2012 pour rencontrer le Président Alassane Ouattara et démontrer le soutien des États-Unis à la réconciliation nationale et au renforcement des institutions démocratiques suite aux élections législatives fructueuses de décembre 2011 ». Pour atteindre un tel objectif, la visite d'Hillary Clinton devrait aller au-delà des deux rendez-vous qui ont meublé son séjour. La diplomate américaine a tout simplement ignoré les partis politiques, toutes tendances confondues. Pas de rencontre avec les dirigeants du Pdci, Rdr ni du Fpi comme on en a eu l'habitude chaque fois qu'une personnalité internationale de haut rang arrive en Côte d'Ivoire. Hillary n'a, pour ainsi dire, pas sacrifié à la tradition.
H. ZIAO
Plus aucune autre rencontre officielle. Mme Clinton a ainsi ignoré d'autres composantes importantes de la vie politique en Côte d'Ivoire, dont les partis politiques, les présidents d'institutions. Et pourtant, pour une visite aussi importante que celle de la secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères des USA, dans un pays qui sort à peine d'une guerre post-électorale qui a fait officiellement plus de 3000 morts, on devrait s'attendre à un programme plus alléchant. Meublé notamment de rencontre avec les partis politiques, les chefs des institutions comme la Cei, le conseil constitutionnel, l'Assemblée nationale, qui sont des indicateurs de démocratie, et la commission Dialogue Vérité et Réconciliation de Charles Konan Banny. Un tel programme devrait donner un caractère et une dimension plus complète à cette visite, qui semble avoir un goût d'inachevé.
Et pourtant, selon une note parvenue à la presse depuis l'ambassade des USA en Côte d'Ivoire, « la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se rend à Abidjan les 16 et 17 janvier 2012 pour rencontrer le Président Alassane Ouattara et démontrer le soutien des États-Unis à la réconciliation nationale et au renforcement des institutions démocratiques suite aux élections législatives fructueuses de décembre 2011 ». Pour atteindre un tel objectif, la visite d'Hillary Clinton devrait aller au-delà des deux rendez-vous qui ont meublé son séjour. La diplomate américaine a tout simplement ignoré les partis politiques, toutes tendances confondues. Pas de rencontre avec les dirigeants du Pdci, Rdr ni du Fpi comme on en a eu l'habitude chaque fois qu'une personnalité internationale de haut rang arrive en Côte d'Ivoire. Hillary n'a, pour ainsi dire, pas sacrifié à la tradition.
H. ZIAO