Les enjeux de la participation de la Côte d’Ivoire au 32ème Salon du livre de Paris, qui se tiendra du 16 au 19 janvier, ont été développés, hier, par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, à son cabinet sis au 22ème étage de la Tour E.
Manifestation d’envergure internationale, la Salon du livre de Paris, créé en 1981, réunira cette année encore tous les acteurs du secteur du livre. Des éditeurs aux libraires, des écrivains aux amoureux de lecture, ce salon rapprochera, du 16 au 19 mars, dans la capitale française, tout le gotha mondial du livre. Le ministère de la Culture et de la Francophonie, dont la promotion du livre constitue une priorité, n’entend pas rester en marge de cet important rendez-vous littéraire. Bandaman Kouakou Maurice, le patron de la culture ivoirienne, en a donné l’assurance, hier, au cours d’une rencontre avec la presse, élargie aux professionnels du secteur du livre en Côte d’Ivoire. Cette édition, la 32ème du genre, sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire de faire son come-back sur la scène littéraire mondiale. Bandaman Maurice, qui entend faire du secteur du livre le fer de lance de son action culturelle au cours de l’année 2012, a annoncé, au cours de cette rencontre, la forte participation des écrivains ivoiriens. «Les écrivains Fatou Kéita, Régina Yaou, Foua Ernest de Saint Sauveur, Josué Guébo et Françoise d’Assises Konan sont les invités officiels du ministère de la Culture et de la Francophonie», a indiqué Bandaman Maurice. A ces derniers, il faut ajouter Sylvain Kean Zoh, Gina Dick, Tiburce Koffi, Venance Konan, Constance Komara, Inna Hampathé Bah, Tanon Laura, Sylvain Takoué, Zohoré Lassane, Ibrahim Sy Savané qui feront le déplacement par leurs propres moyens. Ils trouveront sur place des écrivains ivoiriens résidents en France, tels que Marguerite Abouet, Tanella Boni, Muriel Diallo,… Pour le ministre, il était impérieux pour la Côte d’Ivoire «de montrer à ses auteurs qu’ils comptent». Il a profité de cette rencontre pour redire l’importance du livre dans le développement d’un pays. «Les nations qui progressent aujourd’hui le doivent en grande partie à leur rapport au livre. Le livre littéraire, artistique, comme source d’émotion et de joie partagée de formation et d’acquisition de valeurs doit avoir une place de choix dans la vie des Ivoiriens», a ajouté Bandaman Maurice. Qui a défini les enjeux de la participation de son pays à cette 32ème édition. De son point de vue, le Salon de Paris est une occasion pour les pays participants, «de défendre leurs drapeaux, leur souveraineté intellectuelle et aussi affirmer leur intelligence à travers le livre». Il ajoute : «Cette participation montre la présence du pays. La présence intellectuelle d’un pays est utile pour son développement. Voilà pourquoi le chef de l’Etat nous a autorisés à assurer la présence des écrivains ivoiriens à ce salon. Il veut que la Côte d’Ivoire retrouve son rayonnement». Isabelle Kassi Fofana, chargée de la communication chez Ceda-Néi, coordonatrice de l’organisation de la participation de la Côte d’Ivoire au Salon du livre, a informé que le stand ivoirien sera tenu par la Librairie de France dont le Pdg, René Yédiéti, a appelé tous les éditeurs à s’intéresser à ce salon. Réaffirmant son ambition de faire du livre l’élément clé de la culture en 2012, Bandaman Maurice a informé de la renaissance du Salon ivoirien du livre d’Abidjan. «Après le Salon du livre de Paris, il faudra bien qu’on organise notre salon. D’ici une semaine ou deux, nous allons réunir les écrivains et les libraires pour que nous puissions mettre en place tout le mécanisme d’organisation de ce salon», a-t-il affirmé.
M’Bah Aboubakar
Légende : Bandaman Maurice veut faire de la participation des écrivains ivoiriens à ce 32ème salon, une réussite.
Manifestation d’envergure internationale, la Salon du livre de Paris, créé en 1981, réunira cette année encore tous les acteurs du secteur du livre. Des éditeurs aux libraires, des écrivains aux amoureux de lecture, ce salon rapprochera, du 16 au 19 mars, dans la capitale française, tout le gotha mondial du livre. Le ministère de la Culture et de la Francophonie, dont la promotion du livre constitue une priorité, n’entend pas rester en marge de cet important rendez-vous littéraire. Bandaman Kouakou Maurice, le patron de la culture ivoirienne, en a donné l’assurance, hier, au cours d’une rencontre avec la presse, élargie aux professionnels du secteur du livre en Côte d’Ivoire. Cette édition, la 32ème du genre, sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire de faire son come-back sur la scène littéraire mondiale. Bandaman Maurice, qui entend faire du secteur du livre le fer de lance de son action culturelle au cours de l’année 2012, a annoncé, au cours de cette rencontre, la forte participation des écrivains ivoiriens. «Les écrivains Fatou Kéita, Régina Yaou, Foua Ernest de Saint Sauveur, Josué Guébo et Françoise d’Assises Konan sont les invités officiels du ministère de la Culture et de la Francophonie», a indiqué Bandaman Maurice. A ces derniers, il faut ajouter Sylvain Kean Zoh, Gina Dick, Tiburce Koffi, Venance Konan, Constance Komara, Inna Hampathé Bah, Tanon Laura, Sylvain Takoué, Zohoré Lassane, Ibrahim Sy Savané qui feront le déplacement par leurs propres moyens. Ils trouveront sur place des écrivains ivoiriens résidents en France, tels que Marguerite Abouet, Tanella Boni, Muriel Diallo,… Pour le ministre, il était impérieux pour la Côte d’Ivoire «de montrer à ses auteurs qu’ils comptent». Il a profité de cette rencontre pour redire l’importance du livre dans le développement d’un pays. «Les nations qui progressent aujourd’hui le doivent en grande partie à leur rapport au livre. Le livre littéraire, artistique, comme source d’émotion et de joie partagée de formation et d’acquisition de valeurs doit avoir une place de choix dans la vie des Ivoiriens», a ajouté Bandaman Maurice. Qui a défini les enjeux de la participation de son pays à cette 32ème édition. De son point de vue, le Salon de Paris est une occasion pour les pays participants, «de défendre leurs drapeaux, leur souveraineté intellectuelle et aussi affirmer leur intelligence à travers le livre». Il ajoute : «Cette participation montre la présence du pays. La présence intellectuelle d’un pays est utile pour son développement. Voilà pourquoi le chef de l’Etat nous a autorisés à assurer la présence des écrivains ivoiriens à ce salon. Il veut que la Côte d’Ivoire retrouve son rayonnement». Isabelle Kassi Fofana, chargée de la communication chez Ceda-Néi, coordonatrice de l’organisation de la participation de la Côte d’Ivoire au Salon du livre, a informé que le stand ivoirien sera tenu par la Librairie de France dont le Pdg, René Yédiéti, a appelé tous les éditeurs à s’intéresser à ce salon. Réaffirmant son ambition de faire du livre l’élément clé de la culture en 2012, Bandaman Maurice a informé de la renaissance du Salon ivoirien du livre d’Abidjan. «Après le Salon du livre de Paris, il faudra bien qu’on organise notre salon. D’ici une semaine ou deux, nous allons réunir les écrivains et les libraires pour que nous puissions mettre en place tout le mécanisme d’organisation de ce salon», a-t-il affirmé.
M’Bah Aboubakar
Légende : Bandaman Maurice veut faire de la participation des écrivains ivoiriens à ce 32ème salon, une réussite.