Repositionner la Côte d’Ivoire, dans le concert des nations, par le livre. Les autorités ivoiriennes y tiennent. C’est pourquoi, à l’occasion de la 32ème édition du Salon du livre de Paris, qui se tiendra du 15 au 19 mars dans la capitale française, le ministère de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, et son département déploient la grosse artillerie pour la participation de la Côte d’Ivoire. Chose inédite, pour la première fois, la Côte d’Ivoire, prend en charge la participation de cinq écrivains (Fatou Keita ; Régina Yaou ; Josué Guébo- Président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire AECI- ; François d’Assise Konan et Foua Ernest de Saint-Sauveur) pour défendre les couleurs du drapeau national à ce grand rendez- vous mondial du livre. Pour donner les détails de cette participation ivoirienne, Maurice Bandaman a convié, hier à son cabinet au Plateau- Tour E, écrivains, éditeurs, libraires. « Le livre est la meilleure source du savoir. La Côte d’Ivoire compte des écrivains réputés : Bernard Dadié, Ahmadou Kourouma, Aké Loba, Venance Konan etc ; elle a un important réseau d’édition et de distribution et donc la présence des pays à ce salon est une occasion de représenter dignement leur drapeau », a-t-il rapporté tout décrétant 2012, "l’année du livre" pour balayer le préjugé selon lequel « les Ivoiriens ne lisent pas ». A sa suite, Isabelle Kassi Fofana, Chargée de Communication des éditions NEI/CEDA, par ailleurs président de l’Association "Akwaba Culture" qui promeut le concours littéraire "Prix Ivoire" a donné les informations sur les échanges, rencontres et autres dédicaces pour la promotion des participants. Après cette rencontre, avec les acteurs du livre, le ministre Bandaman a échangé avec la méga star Reggae, Alpha Blondy pour « trouver la formule » de la tenue de la caravane de la réconciliation qui doit impliquer, selon lui, « tous les artistes ivoiriens». Aussi a-t-il eu une rencontre avec Mamadou Latif Toungara, Président de la Conférence des Producteurs Audiovisuels de Côte d’Ivoire (CPACI) en vue de redynamiser le secteur.
Ce regain d’activités du monde culturel, de l’avis de certains acteurs du secteur, est le résultat de la volonté des responsables de ce département de faire de la Culture, non pas la dernière roue de la charrue, mais un levier du repositionnement de la Côte d’Ivoire sur le plan international.
Jean- Antoine Doudou
Ce regain d’activités du monde culturel, de l’avis de certains acteurs du secteur, est le résultat de la volonté des responsables de ce département de faire de la Culture, non pas la dernière roue de la charrue, mais un levier du repositionnement de la Côte d’Ivoire sur le plan international.
Jean- Antoine Doudou