Comment le diplomate que vous avez été, apprécie-t-il cette visite ?
Je pense que dans la déchéance qu’a connue la Côte d’Ivoire, l’un des points noirs a été la conduite de la diplomatie. En effet, les refondateurs pensaient que la diplomatie est une affaire de village voire de tribu, alors que nous sommes dans le monde et que la Côte d’Ivoire se devait d’y prendre sa place. Le fait d’avoir en visite officielle, la secrétaire d’Etat du pays le plus puissant du monde, cela voudrait dire que beaucoup de considération est faite à notre pays d’une part et que, d’autre part, la voix de la Côte d’Ivoire compte désormais dans la prise de grandes décisions qui concourent à la gouvernance de ce monde. C’est donc un jour faste pour notre diplomatie puisqu’il participe à la renaissance de notre pays après la grande catastrophe où l’a conduit la refondation. Avoir pour amis, les pays de la sous-région, est une excellente chose ; ce que nous avons perdu durant les dix dernières années. Mais, avoir les plus grands de ce monde comme amis est encore mieux pour que la Côte d’Ivoire dise ce qu’elle pense de la gestion du monde d’une part et du développement des pays africains d’autre part. Cette visite est donc éminemment historique, elle est capitale, elle indique que le gouvernement ivoirien et le président Alassane Ouattara sont en train d’élargir le chantier de ce chemin qu’avait déjà tracé Félix Houphouet-Boigny.
Quelles sont les retombées auxquelles on pourrait s’attendre de cette visite ?
La diplomatie, c’est d’abord se parler, s’écouter, essayer de se comprendre, de trouver, à chaque fois, des voies de compromis. Le simple fait que nous puissions directement parler aux Etats-Unis d’Amérique, après que nous ayons eu à parler avec l’Union européenne, cela a un sens. Cela veut tout simplement dire que la Côte d’Ivoire est en train de retrouver sa place dans le concert des nations tel que nous l’avait laissé Félix Houphouet-Boigny. Peut-être même qu’avec la mondialisation, nous en rajouterons à ce que Félix Houphouet-Boigny nous a laissé.
Propos recueillis par Marc Dossa
Je pense que dans la déchéance qu’a connue la Côte d’Ivoire, l’un des points noirs a été la conduite de la diplomatie. En effet, les refondateurs pensaient que la diplomatie est une affaire de village voire de tribu, alors que nous sommes dans le monde et que la Côte d’Ivoire se devait d’y prendre sa place. Le fait d’avoir en visite officielle, la secrétaire d’Etat du pays le plus puissant du monde, cela voudrait dire que beaucoup de considération est faite à notre pays d’une part et que, d’autre part, la voix de la Côte d’Ivoire compte désormais dans la prise de grandes décisions qui concourent à la gouvernance de ce monde. C’est donc un jour faste pour notre diplomatie puisqu’il participe à la renaissance de notre pays après la grande catastrophe où l’a conduit la refondation. Avoir pour amis, les pays de la sous-région, est une excellente chose ; ce que nous avons perdu durant les dix dernières années. Mais, avoir les plus grands de ce monde comme amis est encore mieux pour que la Côte d’Ivoire dise ce qu’elle pense de la gestion du monde d’une part et du développement des pays africains d’autre part. Cette visite est donc éminemment historique, elle est capitale, elle indique que le gouvernement ivoirien et le président Alassane Ouattara sont en train d’élargir le chantier de ce chemin qu’avait déjà tracé Félix Houphouet-Boigny.
Quelles sont les retombées auxquelles on pourrait s’attendre de cette visite ?
La diplomatie, c’est d’abord se parler, s’écouter, essayer de se comprendre, de trouver, à chaque fois, des voies de compromis. Le simple fait que nous puissions directement parler aux Etats-Unis d’Amérique, après que nous ayons eu à parler avec l’Union européenne, cela a un sens. Cela veut tout simplement dire que la Côte d’Ivoire est en train de retrouver sa place dans le concert des nations tel que nous l’avait laissé Félix Houphouet-Boigny. Peut-être même qu’avec la mondialisation, nous en rajouterons à ce que Félix Houphouet-Boigny nous a laissé.
Propos recueillis par Marc Dossa