Tout simplement historique ! Il a fallu attendre vingt-cinq ans, après la réception de Georges Pratt Shulds par Félix Houphouet-Boigny, le 14 janvier 1987, pour qu’un secrétaire d’Etat américain vienne en Côte d’Ivoire. Le passage d’Hillary Clinton à Abidjan ne peut donc être considéré comme un fait banal. Car, à voir l’écart entre la visite de Georges Shulds et celle-ci, on comprend que les Etats-Unis ne permettent pas à une personnalité d’une telle envergure d’aller dans n’importe quel pays. C’est dire que, comme en 1987, la Côte d’Ivoire est dirigée par un homme qui inspire confiance. En effet, lorsque M. Shulds vient en Côte d’Ivoire, le pays est dirigé par un homme qui fait figure de « sage de l’Afrique ». Aujourd’hui, encore, l’accession d’Alassane Ouattara à la magistrature suprême incarne la stabilité et la bonne marche de la démocratie. Aussi, augure-t-elle de lendemains plus que radieux. On comprend que les Etats-Unis veulent se signaler avant la grande moisson.
B.K.I.
B.K.I.