A trois jours du coup d’envoi de la CAN 2012, les opérateurs économiques font de bonnes affaires avec les produits à l’effigie des Eléphants.
Ils ont retrouvé leur produit-phare. Les opérateurs économiques sont revenus vers les Eléphants pour fructifier leurs affaires. C’est devenu une tradition. A chaque participation de la Côte d’Ivoire aux compétitions internationales, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), ils se spécialisent pour la plupart dans la vente des gadgets, des maillots, des posters aux couleurs nationales. A trois jours de la CAN 2012 qui démarre le 21 janvier à Bata (Guinée Equatoriale), la ferveur monte à Abidjan. A telle enseigne que tous les produits à l’effigie de l’équipe nationale s’arrachent comme de petits pains. C’est le constat aux différents carrefours de la capitale économique et de certains grands commerces. Justement, l’une des zones les plus visitées par les fans des pachydermes, c’est bien le magasin Chic chop, situé à Adjamé en face de la grande mosquée. A l’intérieur de ce commerce, le championnat semble se jouer déjà. Des appareils distillent les musiques de soutien aux Eléphants. Sur les étals, l’on y trouve toutes sortes d’objets ayant forcément un lien avec Didier Drogba et ses camarades. «C’est un signal pour dire qu’il ne reste plus que quelques jours pour entrer dans l’ambiance du foot. Le plus important c’est d’avoir l’amour de son pays et lui apporter tout le soutien dont il a besoin dans les compétitions internationales. Notre objectif est d’attirer la clientèle afin que chaque Ivoirien s’achète au moins, un accessoire Orange, Blanc et Vert (OBV)», explique Solange Bouaki, agent des rayons Obv à Chic chop. A l’en croire, vu que la Côte d’Ivoire sort d’une crise, c’est donc une occasion pour les Ivoiriens de se réconcilier et laisser définitivement le passé derrière eux. «La vraie réconciliation est en cours et nous sommes heureux. La preuve, nous sommes débordés de clients. C’est vraiment extraordinaire. J’avoue que nos chiffres sont en hausse», se réjouit-elle sans donner de précision sur les gains. Selon elle, son magasin a toujours répondu présent à chaque campagne officielle des Eléphants.
Vendre pour la réconciliation !
«Il faut que nos joueurs remportent le trophée pour rassembler davantage les Ivoiriens», ajoute Solange Bouaki. Ce n’est pas tout dans cette commune commerciale. Puisque certains grossistes n’ont pas hésité à ouvrir de nouveaux magasins pour vendre les Eléphants. Des investissements rien que pour rester en phase avec cette compétition continentale, la plus prestigieuse. Au marché du Black, à Adjamé, Ghanda Kéïta, anciennement propriétaire d’un commerce spécialisé uniquement dans la vente de maillots de toutes origines, a ouvert un second magasin pour rentabiliser la période des la CAN. A l’en croire, les prix de maillots varient selon la qualité qui est visible à travers les griffes, la couture, et le tissu fourni pour la confection. «Je suis un spécialiste des maillots, parce que j’adore le football. Mais, j’ai ouvert une deuxième boutique par rapport à l’ambiance qui prévaut déjà. Le comportement des clients est exceptionnel», fait-il savoir. Attention ! Chez M. Kéïta il y a surtout une particularité. A la demande du client, il peut inscrire son nom au dos du maillot. Mais cela a un coût : 1000 Fcfa la lettre. Et plusieurs supporters préfèrent ce style. «Les prix de nos maillots varient entre 2500 et 15.000 Fcfa», souligne-t-il. Pour lui, ces prix peuvent connaître un changement à tout moment. «Si les Eléphants gagnent leur 1er match, c’est sûr que les supporters seront plus motivés. Dans ce cas, les prix verront une hausse», avance-t-il. Si pour ces premiers commerçants cités, plus haut, cette activité est habituelle, d’autres par contre font remarquer qu’elle est provisoire. Ils se sont lancés dans le commerce d’articles Eléphants, juste pour être dans le tempo. «J’ai toujours vendu des vêtements d’hommes et de femmes. Pour soutenir notre équipe nationale, j’ai décidé d’essayer les produits touchant aux couleurs nationales et aux joueurs», argumente Makan Konfé, au marché de Belleville, à Treichville. Avant d’ajouter que bien qu’il soit Malien, son souci est de voir la Côte d’Ivoire se développer. En entendant le début de la compétition, certains clients pensent que c’est logique. Chaque Ivoirien qui aime sa patrie, selon eux, doit se procurer absolument un produit OBV.
F.S. (stagiaire)
Ils ont retrouvé leur produit-phare. Les opérateurs économiques sont revenus vers les Eléphants pour fructifier leurs affaires. C’est devenu une tradition. A chaque participation de la Côte d’Ivoire aux compétitions internationales, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), ils se spécialisent pour la plupart dans la vente des gadgets, des maillots, des posters aux couleurs nationales. A trois jours de la CAN 2012 qui démarre le 21 janvier à Bata (Guinée Equatoriale), la ferveur monte à Abidjan. A telle enseigne que tous les produits à l’effigie de l’équipe nationale s’arrachent comme de petits pains. C’est le constat aux différents carrefours de la capitale économique et de certains grands commerces. Justement, l’une des zones les plus visitées par les fans des pachydermes, c’est bien le magasin Chic chop, situé à Adjamé en face de la grande mosquée. A l’intérieur de ce commerce, le championnat semble se jouer déjà. Des appareils distillent les musiques de soutien aux Eléphants. Sur les étals, l’on y trouve toutes sortes d’objets ayant forcément un lien avec Didier Drogba et ses camarades. «C’est un signal pour dire qu’il ne reste plus que quelques jours pour entrer dans l’ambiance du foot. Le plus important c’est d’avoir l’amour de son pays et lui apporter tout le soutien dont il a besoin dans les compétitions internationales. Notre objectif est d’attirer la clientèle afin que chaque Ivoirien s’achète au moins, un accessoire Orange, Blanc et Vert (OBV)», explique Solange Bouaki, agent des rayons Obv à Chic chop. A l’en croire, vu que la Côte d’Ivoire sort d’une crise, c’est donc une occasion pour les Ivoiriens de se réconcilier et laisser définitivement le passé derrière eux. «La vraie réconciliation est en cours et nous sommes heureux. La preuve, nous sommes débordés de clients. C’est vraiment extraordinaire. J’avoue que nos chiffres sont en hausse», se réjouit-elle sans donner de précision sur les gains. Selon elle, son magasin a toujours répondu présent à chaque campagne officielle des Eléphants.
Vendre pour la réconciliation !
«Il faut que nos joueurs remportent le trophée pour rassembler davantage les Ivoiriens», ajoute Solange Bouaki. Ce n’est pas tout dans cette commune commerciale. Puisque certains grossistes n’ont pas hésité à ouvrir de nouveaux magasins pour vendre les Eléphants. Des investissements rien que pour rester en phase avec cette compétition continentale, la plus prestigieuse. Au marché du Black, à Adjamé, Ghanda Kéïta, anciennement propriétaire d’un commerce spécialisé uniquement dans la vente de maillots de toutes origines, a ouvert un second magasin pour rentabiliser la période des la CAN. A l’en croire, les prix de maillots varient selon la qualité qui est visible à travers les griffes, la couture, et le tissu fourni pour la confection. «Je suis un spécialiste des maillots, parce que j’adore le football. Mais, j’ai ouvert une deuxième boutique par rapport à l’ambiance qui prévaut déjà. Le comportement des clients est exceptionnel», fait-il savoir. Attention ! Chez M. Kéïta il y a surtout une particularité. A la demande du client, il peut inscrire son nom au dos du maillot. Mais cela a un coût : 1000 Fcfa la lettre. Et plusieurs supporters préfèrent ce style. «Les prix de nos maillots varient entre 2500 et 15.000 Fcfa», souligne-t-il. Pour lui, ces prix peuvent connaître un changement à tout moment. «Si les Eléphants gagnent leur 1er match, c’est sûr que les supporters seront plus motivés. Dans ce cas, les prix verront une hausse», avance-t-il. Si pour ces premiers commerçants cités, plus haut, cette activité est habituelle, d’autres par contre font remarquer qu’elle est provisoire. Ils se sont lancés dans le commerce d’articles Eléphants, juste pour être dans le tempo. «J’ai toujours vendu des vêtements d’hommes et de femmes. Pour soutenir notre équipe nationale, j’ai décidé d’essayer les produits touchant aux couleurs nationales et aux joueurs», argumente Makan Konfé, au marché de Belleville, à Treichville. Avant d’ajouter que bien qu’il soit Malien, son souci est de voir la Côte d’Ivoire se développer. En entendant le début de la compétition, certains clients pensent que c’est logique. Chaque Ivoirien qui aime sa patrie, selon eux, doit se procurer absolument un produit OBV.
F.S. (stagiaire)