Il a passé 4 ans à la tête du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm). Aujourd’hui, l’heure de la retraite a sonné pour lui. Dans cet entretien, le célèbre colonel Adama Coulibaly revient sur ses meilleurs souvenirs et dévoile ses projets.
Quel bilan faites-vous des 4 ans que vous avez passés à la tête du Groupement des sapeurs-pompiers militaires de Côte d’Ivoire (Gspm) ?
Le bilan est satisfaisant. Dans la mesure où quand je suis arrivé au Gspm, il n’y avait en tout et pour tout que 13 véhicules pour Abidjan et Yamoussoukro. A Abidjan, nous avions seulement un véhicule d’incendie et un véhicule sanitaire. Nous avons changé les choses. Avant la crise post-électorale, nous étions à 70 véhicules pour ces deux villes. Après la crise, nous nous sommes retrouvés, malheureusement avec 20 véhicules. Nous nous sommes débrouillés tant bien que mal pour mettre le Gspm sur pied avec nos fonds propres. En avril, après la situation que nous avions vécue, le président de la République, Alassane Dramane Ouattara, a demandé que les sapeurs-pompiers soient opérationnels. Et, il nous a demandé de faire le point de nos besoins pressants qui s’élevaient à 3 millions 100 mille Fcfa. Il a donné l’argent pour que nous commencions déjà à travailler.
Quels étaient vos besoins d’alors ?
Les gens avaient tout pillé. Les véhicules n’avaient plus de batteries. Nous avons essayé de mettre quelques uns en état de marche et nous avons commencé à faire nos tournées. Actuellement, nous avons réussi à mettre une trentaine de véhicules en marche. Mais, nous attendons toujours que les bâtiments soient réhabilités. Pour travailler, nous étions obligés de mettre des contreplaqués à la place des vitres sur fonds propres. Je me suis débrouillé pour avoir 10 ordinateurs et des portatifs avec des opérateurs économiques. Mais en tout, le bilan est plus que positif. Il y avait trois casernes à Abidjan. Une en zone 4, une à l’Indénié et une troisième à Yopougon. Sans compter celle de Yamoussoukro et celle de Bouaké qui était fermée depuis 10 ans. Sur fonds propres et avec l’aide des partenaires, cette dernière est opérationnelle depuis le 21 novembre 2011. Nous devrions faire la cérémonie d’ouverture officielle de la caserne de Bouaké depuis le 1er décembre. Il y a aussi la caserne de N’zianoua que nous devons ouvrir. Il y a aussi une chose que nous avons apportée au Gspm : Les T-shirts rouges que les sapeurs-pompiers portent, sont venus de moi. Au début, c’étaient des polos noirs. Après, il y a eu les polos bleus.
Ces polos rouges ont été instaurés en quelle année ?
Depuis 2008. Quand les gens ont vu que la mayonnaise a pris, tous les sapeurs- pompiers ont commencé à porter des polos rouges et c’est avec ces vêtements que nous avons défilé en août 2010. Ces polos, nous les avons faits sur fonds propres. Je suis parvenu à galvaniser mes éléments. Ils ont le moral, ils travaillent.
Pensez-vous que cela a manqué aux sapeurs-pompiers?
Je ne peux pas faire la fine bouche. Le sel ne se dit pas salé. Vous étiez là, vous pouvez faire la comparaison après et avant l’arrivée d’Adams Cool, le 26 octobre 2007. Je ne peux pas dire que je suis le mec le plus ultra, le plus beau, le plus travailleur, etc. (rire).
Vous avez beaucoup apporté en termes de logistique à cette corporation ?
Ah oui. Quand le Trésor a vu que je me décarcassais et que j’ai peint les 13 départements de l’Indénié sans un sou de l’Etat, il nous a donné près de 10 ambulances.
Vous laissez beaucoup de dossiers inachevés à votre successeur …
Il reste beaucoup à faire, en effet. Parce qu’il n’y a que trois casernes à Abidjan. C’est insuffisant. Il faut que, dans les 10 communes d’Abidjan, il y ait un embryon de centre de secours secondaire. Parce que plus nous sommes proches de la population, plus nous sommes efficaces. Dans chaque département, il doit y avoir une caserne ainsi que dans chaque commune, un embryon qui serait coiffé par la compagnie du département. Voilà comment les choses se passent dans les pays développés. L’on a l’habitude de dire que la route précède le développement. Mais, à la remorque du développement, il y a la protection des personnes et de leurs biens.
Quel est le souvenir qui vous a le plus marqué ?
C’est le jour où la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) brûlait, en 2009. Il y avait 7 ministres du gouvernement sur les lieux. Le chef d’état-major d’alors était en communication direct avec l’ex-président de la République. Toutes les cinq minutes, il m’appelait pour me demander : «mon colonel, qu’est-ce qui se passe ? » Quand je lui faisais le point, il appelait ensuite l’ex-président pour lui faire le compte rendu. J’étais le ‘’brave tchè’’, la pierre angulaire, ce jour-là. (Rire). Toute la Côte d’Ivoire était focalisée sur les sapeurs-pompiers, et cette scène m’a énormément marqué. En deuxième point, c’était quand les finances brûlaient, en 2010. J’étais au-devant avec mes éléments. Aussi, lorsque le bus est tombé dans la lagune. Et que le président de République, Alassane Ouattara, est arrivé sur les lieux, et a demandé à faire le point avec moi, alors que beaucoup de personnes voulaient se faire voir ce jour-là. Ce sont des souvenirs inoubliables. Il y a aussi la mort du maire de Bassam, noyé dans la lagune. Nous étions aux avant-postes. Le Premier ministre, ministre de la Défense, m’appelait toutes les cinq minutes, le ministre-délégué à la Défense également. Quand ces grandes personnalités vous appellent, vous vous dites que vous êtes «un môgô puissant» (un grand homme). Ça fait chaud au cœur.
À l’opposé, quels sont vos mauvais souvenirs ou vos regrets ?
Depuis mon accession à la tête du Gspm, je crie à hue et à dia pour dire qu’il faut que les patrons des collectivités locales, c’est-à-dire les maires, nous aident. Aucun maire n’a levé le petit doigt. Le seul qui nous aide est le maire de Koumassi. En 2011, après la crise post-électorale, il nous a offert du matériel de bureau. À hauteur de 5 millions. Alors qu’en France, il y a des sapeurs-pompiers dans presque toutes les communes. C’est la commune qui est chargée de créer sa caserne. Autant il y a les commissariats, les brigades de gendarmerie disséminées sur tout le territoire national, il doit y avoir aussi les casernes des sapeurs-pompiers sur toute l’étendue du territoire national. Au Ghana, dans tous les hameaux, il y a au moins un véhicule d’incendie avec un véhicule sanitaire pour parer au plus pressé. Chez nous, on nous appelle pour éteindre des feux à des kilomètres et des kilomètres. Quand tu es à Abidjan et qu’on t’appelle pour éteindre un feu à Divo, entre nous, ce n’est pas possible. On ne se déplace pas en Mi-24. Même quand c’est le cas, où vas-tu mettre l’eau?
Entre le feu et vous c’était un duel. Qui l’a emporté ?
Je peux dire que c’est moi. Pourquoi ? Je vous explique. Quand la Rti brûlait normalement, pour entrer dans le feu, il faut avoir un appareil respiratoire isolant. C’est-à-dire que la bouteille d’oxygène est sur ton dos et tu as un masque qui fait que tu ne respires pas la fumée et le gaz. J’ai éteint les feux avec mes hommes sans appareils respiratoires isolants. Quand tu finis, tu as les yeux rouges, tu as la bronchite. Donc j’ai gagné avec les mains nues. Parce que je pouvais dire que je n’ai pas d’appareil donc, je n’entre pas là-bas.
Vous allez à la retraite, quels sont vos projets ?
J’ai une petite plantation. Donc, je vais devenir planteur. Et après, je vais voir.
Et si le pouvoir vous rappelle ?
Je suis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire. Je vais à la retraite et non au cimetière. Donc, je suis encore bon pour le service. Mais, il y a la loi. On doit partir à la retraite avec le grade de colonel à 57 ans. Moi j’y vais à 58 ans, on m’a accordé un an de plus. Si on a besoin de mon expertise, je suis ok. Je voudrais dire aux Ivoiriens que nous avons traversé une dure période. Je leur demande donc de mettre de l’eau dans leur vin pour que la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan. Pour que dans la sous-région, nous retrouvons notre poste de leader. Comme le président le dit toujours : la Côte d’Ivoire va étonner les gens dans quelques années ; et cela sera vrai. Actuellement, nous avons la caserne d’Abidjan, et celle de Yamoussoukro, on vient d’ouvrir celle de Bouaké, celle de N’zianoua est en finition. Nous avons un emplacement pour une caserne à Abengourou, l’arrêté a été signé pour nous donner l’emplacement, il reste seulement l’arrêté de création de la 6ème caserne-compagnie de cette ville. Il y a un emplacement prévu à Gagnoa, il faut que les travaux reprennent. Un autre est prévu à San-Pedro. Il faut que du nord au sud, de l’est à l’ouest il y ait des casernes. Ça me fait mal quand je pense que la brigade nationale des sapeurs-pompiers du Burkina Faso a été créée 5 ans après le Gspm de Côte d’Ivoire. Mais en février 2009, nous sommes allés là-bas pour leur 30ème anniversaire, ils étaient à 7 casernes pendant que nous sommes encore à 4. C’est-à-dire, ils ont 3 à Ouagadougou et 4 casernes dans 4 autres villes différentes. De leurs aînés, nous sommes devenus leur cadet dans le développement.
Interview réalisée par Raphaël Tanoh et S.S.
Quel bilan faites-vous des 4 ans que vous avez passés à la tête du Groupement des sapeurs-pompiers militaires de Côte d’Ivoire (Gspm) ?
Le bilan est satisfaisant. Dans la mesure où quand je suis arrivé au Gspm, il n’y avait en tout et pour tout que 13 véhicules pour Abidjan et Yamoussoukro. A Abidjan, nous avions seulement un véhicule d’incendie et un véhicule sanitaire. Nous avons changé les choses. Avant la crise post-électorale, nous étions à 70 véhicules pour ces deux villes. Après la crise, nous nous sommes retrouvés, malheureusement avec 20 véhicules. Nous nous sommes débrouillés tant bien que mal pour mettre le Gspm sur pied avec nos fonds propres. En avril, après la situation que nous avions vécue, le président de la République, Alassane Dramane Ouattara, a demandé que les sapeurs-pompiers soient opérationnels. Et, il nous a demandé de faire le point de nos besoins pressants qui s’élevaient à 3 millions 100 mille Fcfa. Il a donné l’argent pour que nous commencions déjà à travailler.
Quels étaient vos besoins d’alors ?
Les gens avaient tout pillé. Les véhicules n’avaient plus de batteries. Nous avons essayé de mettre quelques uns en état de marche et nous avons commencé à faire nos tournées. Actuellement, nous avons réussi à mettre une trentaine de véhicules en marche. Mais, nous attendons toujours que les bâtiments soient réhabilités. Pour travailler, nous étions obligés de mettre des contreplaqués à la place des vitres sur fonds propres. Je me suis débrouillé pour avoir 10 ordinateurs et des portatifs avec des opérateurs économiques. Mais en tout, le bilan est plus que positif. Il y avait trois casernes à Abidjan. Une en zone 4, une à l’Indénié et une troisième à Yopougon. Sans compter celle de Yamoussoukro et celle de Bouaké qui était fermée depuis 10 ans. Sur fonds propres et avec l’aide des partenaires, cette dernière est opérationnelle depuis le 21 novembre 2011. Nous devrions faire la cérémonie d’ouverture officielle de la caserne de Bouaké depuis le 1er décembre. Il y a aussi la caserne de N’zianoua que nous devons ouvrir. Il y a aussi une chose que nous avons apportée au Gspm : Les T-shirts rouges que les sapeurs-pompiers portent, sont venus de moi. Au début, c’étaient des polos noirs. Après, il y a eu les polos bleus.
Ces polos rouges ont été instaurés en quelle année ?
Depuis 2008. Quand les gens ont vu que la mayonnaise a pris, tous les sapeurs- pompiers ont commencé à porter des polos rouges et c’est avec ces vêtements que nous avons défilé en août 2010. Ces polos, nous les avons faits sur fonds propres. Je suis parvenu à galvaniser mes éléments. Ils ont le moral, ils travaillent.
Pensez-vous que cela a manqué aux sapeurs-pompiers?
Je ne peux pas faire la fine bouche. Le sel ne se dit pas salé. Vous étiez là, vous pouvez faire la comparaison après et avant l’arrivée d’Adams Cool, le 26 octobre 2007. Je ne peux pas dire que je suis le mec le plus ultra, le plus beau, le plus travailleur, etc. (rire).
Vous avez beaucoup apporté en termes de logistique à cette corporation ?
Ah oui. Quand le Trésor a vu que je me décarcassais et que j’ai peint les 13 départements de l’Indénié sans un sou de l’Etat, il nous a donné près de 10 ambulances.
Vous laissez beaucoup de dossiers inachevés à votre successeur …
Il reste beaucoup à faire, en effet. Parce qu’il n’y a que trois casernes à Abidjan. C’est insuffisant. Il faut que, dans les 10 communes d’Abidjan, il y ait un embryon de centre de secours secondaire. Parce que plus nous sommes proches de la population, plus nous sommes efficaces. Dans chaque département, il doit y avoir une caserne ainsi que dans chaque commune, un embryon qui serait coiffé par la compagnie du département. Voilà comment les choses se passent dans les pays développés. L’on a l’habitude de dire que la route précède le développement. Mais, à la remorque du développement, il y a la protection des personnes et de leurs biens.
Quel est le souvenir qui vous a le plus marqué ?
C’est le jour où la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) brûlait, en 2009. Il y avait 7 ministres du gouvernement sur les lieux. Le chef d’état-major d’alors était en communication direct avec l’ex-président de la République. Toutes les cinq minutes, il m’appelait pour me demander : «mon colonel, qu’est-ce qui se passe ? » Quand je lui faisais le point, il appelait ensuite l’ex-président pour lui faire le compte rendu. J’étais le ‘’brave tchè’’, la pierre angulaire, ce jour-là. (Rire). Toute la Côte d’Ivoire était focalisée sur les sapeurs-pompiers, et cette scène m’a énormément marqué. En deuxième point, c’était quand les finances brûlaient, en 2010. J’étais au-devant avec mes éléments. Aussi, lorsque le bus est tombé dans la lagune. Et que le président de République, Alassane Ouattara, est arrivé sur les lieux, et a demandé à faire le point avec moi, alors que beaucoup de personnes voulaient se faire voir ce jour-là. Ce sont des souvenirs inoubliables. Il y a aussi la mort du maire de Bassam, noyé dans la lagune. Nous étions aux avant-postes. Le Premier ministre, ministre de la Défense, m’appelait toutes les cinq minutes, le ministre-délégué à la Défense également. Quand ces grandes personnalités vous appellent, vous vous dites que vous êtes «un môgô puissant» (un grand homme). Ça fait chaud au cœur.
À l’opposé, quels sont vos mauvais souvenirs ou vos regrets ?
Depuis mon accession à la tête du Gspm, je crie à hue et à dia pour dire qu’il faut que les patrons des collectivités locales, c’est-à-dire les maires, nous aident. Aucun maire n’a levé le petit doigt. Le seul qui nous aide est le maire de Koumassi. En 2011, après la crise post-électorale, il nous a offert du matériel de bureau. À hauteur de 5 millions. Alors qu’en France, il y a des sapeurs-pompiers dans presque toutes les communes. C’est la commune qui est chargée de créer sa caserne. Autant il y a les commissariats, les brigades de gendarmerie disséminées sur tout le territoire national, il doit y avoir aussi les casernes des sapeurs-pompiers sur toute l’étendue du territoire national. Au Ghana, dans tous les hameaux, il y a au moins un véhicule d’incendie avec un véhicule sanitaire pour parer au plus pressé. Chez nous, on nous appelle pour éteindre des feux à des kilomètres et des kilomètres. Quand tu es à Abidjan et qu’on t’appelle pour éteindre un feu à Divo, entre nous, ce n’est pas possible. On ne se déplace pas en Mi-24. Même quand c’est le cas, où vas-tu mettre l’eau?
Entre le feu et vous c’était un duel. Qui l’a emporté ?
Je peux dire que c’est moi. Pourquoi ? Je vous explique. Quand la Rti brûlait normalement, pour entrer dans le feu, il faut avoir un appareil respiratoire isolant. C’est-à-dire que la bouteille d’oxygène est sur ton dos et tu as un masque qui fait que tu ne respires pas la fumée et le gaz. J’ai éteint les feux avec mes hommes sans appareils respiratoires isolants. Quand tu finis, tu as les yeux rouges, tu as la bronchite. Donc j’ai gagné avec les mains nues. Parce que je pouvais dire que je n’ai pas d’appareil donc, je n’entre pas là-bas.
Vous allez à la retraite, quels sont vos projets ?
J’ai une petite plantation. Donc, je vais devenir planteur. Et après, je vais voir.
Et si le pouvoir vous rappelle ?
Je suis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire. Je vais à la retraite et non au cimetière. Donc, je suis encore bon pour le service. Mais, il y a la loi. On doit partir à la retraite avec le grade de colonel à 57 ans. Moi j’y vais à 58 ans, on m’a accordé un an de plus. Si on a besoin de mon expertise, je suis ok. Je voudrais dire aux Ivoiriens que nous avons traversé une dure période. Je leur demande donc de mettre de l’eau dans leur vin pour que la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan. Pour que dans la sous-région, nous retrouvons notre poste de leader. Comme le président le dit toujours : la Côte d’Ivoire va étonner les gens dans quelques années ; et cela sera vrai. Actuellement, nous avons la caserne d’Abidjan, et celle de Yamoussoukro, on vient d’ouvrir celle de Bouaké, celle de N’zianoua est en finition. Nous avons un emplacement pour une caserne à Abengourou, l’arrêté a été signé pour nous donner l’emplacement, il reste seulement l’arrêté de création de la 6ème caserne-compagnie de cette ville. Il y a un emplacement prévu à Gagnoa, il faut que les travaux reprennent. Un autre est prévu à San-Pedro. Il faut que du nord au sud, de l’est à l’ouest il y ait des casernes. Ça me fait mal quand je pense que la brigade nationale des sapeurs-pompiers du Burkina Faso a été créée 5 ans après le Gspm de Côte d’Ivoire. Mais en février 2009, nous sommes allés là-bas pour leur 30ème anniversaire, ils étaient à 7 casernes pendant que nous sommes encore à 4. C’est-à-dire, ils ont 3 à Ouagadougou et 4 casernes dans 4 autres villes différentes. De leurs aînés, nous sommes devenus leur cadet dans le développement.
Interview réalisée par Raphaël Tanoh et S.S.