Pendant une semaine pratiquement une image choquante a fait le tour du monde , par le biais de la chaine de télévision internationale France 24 à travers son émission « les Observateurs ».
Cette image montre deux jeunes garçons en tenue scolaire de couleur kaki en train de se faire rouer de coups par un adulte aidé par deux soldats en tenue militaire devant une foule d’élèves et d’adultes.
Selon le commentaire qui accompagne cette image vidéo, il s’agit d’une scène qui s’est passée au cours de la semaine précédant les vacances de noël.
En effet , toujours selon ce texte, le 14 décembre 2011, à une semaine donc des vacances de Noël, deux élèves accusés d’avoir jeté des pétards dans la cour du Collège Voltaire situé dans la commune de Marcory à ABIDJAN ont été rattrapés et copieusement bastonnés par le proviseur de cet établissement scolaire avec le concours de deux soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ce passage à tabac s’est déroulé dans la cour centrale de l’école pendant la recréation, c'est-à-dire en présence des autres élèves , et au dire de monsieur AMOUSSOU HONORE, le proviseur en question, devant les parents des deux enfants et avec leur accord.
Vu ce qui précède, le Réseau Ivoirien des Communicateurs Amis des Enfants (RICAE) proteste vigoureusement et marque son indignation face à ce cas gravissime de violation des droits de l’enfant. Cette indignation est d’autant plus justifiée que les sévices corporels et humiliants sont interdits dans le système scolaire en Côte d’Ivoire depuis septembre 2009 en vertu de l’Arrêté ministériel numéro 0075 /MEN/DELC du 28 septembre 2009 émanant du ministre de l’éducation nationale de l’époque portant interdiction des punitions physiques et humiliantes à l’endroit des enfants en milieu scolaire.
Le RICAE voudrait faire remarquer que cette bastonnade qui est passée en boucle sur la télévision France 24 donne une image dégradante de notre pays, qui après une crise militaro-politique sans pareil est en train de gagner petit à petit le pari de la paix retrouvée et de la culture de la non violence.
Le RICAE s’inquiète de la passivité coupable des autorités en charge de l’éducation nationale dans cette affaire. Une passivité caractérisée par l’absence de sanction contre monsieur AMOSSOU, qui , par la bastonnade de ces deux élèves a violé de façon flagrante l’Arrêté cité plus haut.
Le RICAE rappelle à tous, que les textes protégeant les droits de l’enfant particulièrement la Convention des Nations Unies relatives aux Droits de l’Enfant (CDE) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE), parties intégrantes du cadre juridique ivoirien, nous recommandent d’accorder une protection spéciale à l’enfant en vue de promouvoir son bien-être physique, moral et social. Et que l’article 362 du code pénal ivoirien punit toutes les formes de violence contre un mineur de moins de 15 ans y compris y compris celles exercées par les parents, tuteurs ou toute autre personne ayant la responsabilité de sa garde ou ayant autorité sur lui. Ce qui, de toute évidence, est les cas de Monsieur AMOUSSO.
Le RICAE rappelle qu’aucun motif ne saurait justifier un ou des cas de violation des droits de l’enfant et en appelle au sens de responsabilité des uns et des autres tout en les invitant à prendre en compte l’intérêt supérieur des enfants dans tous leurs actes.
Le RICAE informe enfin toute la communauté nationale et internationale qu’il se réserve le droit de dénoncer à travers des compagnes de presse ciblées toute violation grave des droits des enfants en Côte d’Ivoire et partout ailleurs.
Pour le RICAE
LE PRESIDENT
DOUMBIA MAMADOU
Cette image montre deux jeunes garçons en tenue scolaire de couleur kaki en train de se faire rouer de coups par un adulte aidé par deux soldats en tenue militaire devant une foule d’élèves et d’adultes.
Selon le commentaire qui accompagne cette image vidéo, il s’agit d’une scène qui s’est passée au cours de la semaine précédant les vacances de noël.
En effet , toujours selon ce texte, le 14 décembre 2011, à une semaine donc des vacances de Noël, deux élèves accusés d’avoir jeté des pétards dans la cour du Collège Voltaire situé dans la commune de Marcory à ABIDJAN ont été rattrapés et copieusement bastonnés par le proviseur de cet établissement scolaire avec le concours de deux soldats des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ce passage à tabac s’est déroulé dans la cour centrale de l’école pendant la recréation, c'est-à-dire en présence des autres élèves , et au dire de monsieur AMOUSSOU HONORE, le proviseur en question, devant les parents des deux enfants et avec leur accord.
Vu ce qui précède, le Réseau Ivoirien des Communicateurs Amis des Enfants (RICAE) proteste vigoureusement et marque son indignation face à ce cas gravissime de violation des droits de l’enfant. Cette indignation est d’autant plus justifiée que les sévices corporels et humiliants sont interdits dans le système scolaire en Côte d’Ivoire depuis septembre 2009 en vertu de l’Arrêté ministériel numéro 0075 /MEN/DELC du 28 septembre 2009 émanant du ministre de l’éducation nationale de l’époque portant interdiction des punitions physiques et humiliantes à l’endroit des enfants en milieu scolaire.
Le RICAE voudrait faire remarquer que cette bastonnade qui est passée en boucle sur la télévision France 24 donne une image dégradante de notre pays, qui après une crise militaro-politique sans pareil est en train de gagner petit à petit le pari de la paix retrouvée et de la culture de la non violence.
Le RICAE s’inquiète de la passivité coupable des autorités en charge de l’éducation nationale dans cette affaire. Une passivité caractérisée par l’absence de sanction contre monsieur AMOSSOU, qui , par la bastonnade de ces deux élèves a violé de façon flagrante l’Arrêté cité plus haut.
Le RICAE rappelle à tous, que les textes protégeant les droits de l’enfant particulièrement la Convention des Nations Unies relatives aux Droits de l’Enfant (CDE) et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE), parties intégrantes du cadre juridique ivoirien, nous recommandent d’accorder une protection spéciale à l’enfant en vue de promouvoir son bien-être physique, moral et social. Et que l’article 362 du code pénal ivoirien punit toutes les formes de violence contre un mineur de moins de 15 ans y compris y compris celles exercées par les parents, tuteurs ou toute autre personne ayant la responsabilité de sa garde ou ayant autorité sur lui. Ce qui, de toute évidence, est les cas de Monsieur AMOUSSO.
Le RICAE rappelle qu’aucun motif ne saurait justifier un ou des cas de violation des droits de l’enfant et en appelle au sens de responsabilité des uns et des autres tout en les invitant à prendre en compte l’intérêt supérieur des enfants dans tous leurs actes.
Le RICAE informe enfin toute la communauté nationale et internationale qu’il se réserve le droit de dénoncer à travers des compagnes de presse ciblées toute violation grave des droits des enfants en Côte d’Ivoire et partout ailleurs.
Pour le RICAE
LE PRESIDENT
DOUMBIA MAMADOU