La CAN 2012 au Gabon est une réalité. Encore quelques heures avant le largage des amarres, tout le Gabon dit M’Bolo (littéralement Akwaba) à ses milliers de visiteurs.
A 24 heures du début de la 28è édition de la CAN, le Gabon sourit. D’un large sourire. La Guinée Equatoriale aussi. Ces deux pays producteurs de pétrole qui souhaitent que la CAN leur serve de vitrine, peuvent déjà crier victoire après les gigantesques travaux entamés pour répondre aux normes de la Confédération africaine de football (CAF).
Accès à internet et hôtellerie,
les mauvais points…
A y voir de près, la CAN était juste un bon prétexte pour dérouler un important projet d’investissements que nous avons découvert. Et on peut le dire, les choses n’ont pas été faites dans la dentelle. Libreville (Gabon, Niger, Maroc, Tunisie) et Franceville (Ghana, Botswana, Mali, Guinée), les deux villes gabonaises abritant la compétition ont refait leur toilette. 900 kilomètres de routes bitumées dans le pays, des rocades, des travaux d’électrification au bénéfice de tous les Gabonais… pour un coût de plus de 500 milliards de francs CFA. Un vrai héritage pour l’avenir ! Déjà à l’aéroport Léon M’Ba de Libreville, tout est fait pour rappeler aux visiteurs que le Gabon sera l’hôte, pour la première fois de son histoire, d’une Coupe d’Afrique des Nations. Dans ce pays d’1,5 million d’habitants (seulement), les policiers sont aimables et accueillants. Ils sont même aux petits soins des détenteurs de visas «spécial CAN». Tout est mis en œuvre pour séduire. Le slogan national «le Gabon d’abord» semble avoir fait beaucoup de concessions pour devenir, «la CAN d’abord». Au Gabon, les travaux ont été lancés tous azimuts par le président Ali Bongo. Le visage du Stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Agondjé est radieux. Les tribunes peintes aux couleurs de l’Afrique n’attendent que les fans du football pour célébrer la paix, la fraternité et l’amour. Si tout a été fait pour réussir l’organisation de la CAN, avouons que des secteurs risquent de poser problème. Le réseau de téléphonie mobile est faible et rapidement saturé. Pareil pour internet, encore embryonnaire. Ce n’est pas tout puisque l’hôtellerie et le transport restent des sujets sensibles. Pour preuve, la capitale gabonaise est paralysée depuis quelques jours en raison des embouteillages dus aux nombreux travaux. Pour le reste, le Gabon vous souhaite M’Bolo ! (Ndlr, Akwaba).
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Libreville
A 24 heures du début de la 28è édition de la CAN, le Gabon sourit. D’un large sourire. La Guinée Equatoriale aussi. Ces deux pays producteurs de pétrole qui souhaitent que la CAN leur serve de vitrine, peuvent déjà crier victoire après les gigantesques travaux entamés pour répondre aux normes de la Confédération africaine de football (CAF).
Accès à internet et hôtellerie,
les mauvais points…
A y voir de près, la CAN était juste un bon prétexte pour dérouler un important projet d’investissements que nous avons découvert. Et on peut le dire, les choses n’ont pas été faites dans la dentelle. Libreville (Gabon, Niger, Maroc, Tunisie) et Franceville (Ghana, Botswana, Mali, Guinée), les deux villes gabonaises abritant la compétition ont refait leur toilette. 900 kilomètres de routes bitumées dans le pays, des rocades, des travaux d’électrification au bénéfice de tous les Gabonais… pour un coût de plus de 500 milliards de francs CFA. Un vrai héritage pour l’avenir ! Déjà à l’aéroport Léon M’Ba de Libreville, tout est fait pour rappeler aux visiteurs que le Gabon sera l’hôte, pour la première fois de son histoire, d’une Coupe d’Afrique des Nations. Dans ce pays d’1,5 million d’habitants (seulement), les policiers sont aimables et accueillants. Ils sont même aux petits soins des détenteurs de visas «spécial CAN». Tout est mis en œuvre pour séduire. Le slogan national «le Gabon d’abord» semble avoir fait beaucoup de concessions pour devenir, «la CAN d’abord». Au Gabon, les travaux ont été lancés tous azimuts par le président Ali Bongo. Le visage du Stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Agondjé est radieux. Les tribunes peintes aux couleurs de l’Afrique n’attendent que les fans du football pour célébrer la paix, la fraternité et l’amour. Si tout a été fait pour réussir l’organisation de la CAN, avouons que des secteurs risquent de poser problème. Le réseau de téléphonie mobile est faible et rapidement saturé. Pareil pour internet, encore embryonnaire. Ce n’est pas tout puisque l’hôtellerie et le transport restent des sujets sensibles. Pour preuve, la capitale gabonaise est paralysée depuis quelques jours en raison des embouteillages dus aux nombreux travaux. Pour le reste, le Gabon vous souhaite M’Bolo ! (Ndlr, Akwaba).
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Libreville