A l’image du sorcier qui se laisse surprendre par le lever du jour, des entrepreneurs véreux qui n’ont pas encore compris que les temps ont changé et que sous Ouattara, c’est la rigueur dans la gestion, viennent de se faire prendre. Pour sûr, les jours à venir seront très tumultueux pour eux. Les pillages de deniers publics et l’enrichissement illicite érigés en mode de gestion n’ont plus droit de cité depuis le 11 avril, date de la rupture avec l’ordre ancien. Malgré tout, il faut faire preuve de discernement parce que tous les entrepreneurs n’ont pas été malhonnêtes. Tout a commencé le 15 avril où le ministre Hamed Bakayoko, vu l’urgence de la situation, a demandé à des entrepreneurs de réparer les portes et fenêtres des commissariats pillés. Mais sur le terrain, certains sont allés au-delà puisque dans plusieurs commissariats, tout a été détruit. Les sanitaires, les meubles et matériaux de bureaux ont été emportés. En l’absence de cahier de charges clair et précis, ceux-ci ont cru devoir bien faire en allant au-delà de l’enveloppe budgétaire prévue. Il y a donc problème aujourd’hui. Un entrepreneur qui a accepté de parler sous le couvert de l’anonymat, trouve une excuse. Pour lui, au lendemain de la crise, il y avait une inflation sur le marché, même les ouvriers journaliers étaient chers en raison du climat d’insécurité qui prévalait. Tout compte fait, il y a du bon grain, mais aussi et surtout des filous. A la police économique de vite boucler ses enquêtes.
TMA
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