Une rencontre de vérité. Ainsi pouvait-on qualifier la réunion survenue hier, au Plateau, entre les Syndicats du milieu scolaire et la Primature. Même si à l`origine elle avait pour objet de jeter les bases d`un cadre de concertation. En effet, les syndicats, après avoir unanimement salué cette rencontre avec Sékongo Félicien, Conseiller Technique chargé des Affaires Associatives de Guillaume Soro, ont fait part de leurs préoccupations. Le secrétaire général du Syndicat National des Enseignants du Second Degré de Côte d`Ivoire (SYNESCI), Mamadou Soro, a relevé que la paix sociale peut être préservée ``si le cadre de concertation est installé et si cette concertation est permanente, avec en prime, les recherches de solutions``. Aussi a-t-il déploré l`attitude du gouvernement qui n`a toujours pas créé un cadre de concertation avec les syndicats.
« Nous vous demandons de prendre en compte nos revendications essentielles dont le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du profil de carrière.», a lancé Soro. Il a en outre dénoncé les relèvements du taux de cotisation à la CNPS et à la CGRAE. « C`est une sorte de réduction de salaires. On ne peut pas nous imputer la mauvaise gestion de ces structures.», a-t-il martelé. Pr. Traoré Flavien, pour sa part, porte-parole de la Coordination des Enseignants du Supérieur et Chercheurs de Côte d`Ivoire (CNEC), a demandé l`application intégrale des décrets relatifs la bi-appartenance des médecins hospitalo-enseignants, la contractualisation et les voyages d`étude. Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leur Droit (MIDD), a plaidé auprès de l`Etat Major pour que les instituteurs résidant dans les camps militaires ne soient pas expulsés.
Comme l`a décidé le général Soumaïla Bakayoko qui entend ``chassés`` tous les civils résidant dans les camps militaires à compter d`aujourd`hui. Peu avant, Félicien Sekongo, s`entretenant avec les syndicats d`enseignant du Supérieur, secondaire général et Technique et du Primaire, a révélé qu`il s`agit de prévenir tout bouillonnement du front social. Notamment dans le secteur Education-Formation. « Nous voulons mettre en place un cadre de concertation.
Et nous devons être constamment ensemble pour éviter les grèves.», a insisté Sékongo. Précisant qu`il n`a nullement la prétention de se substituer aux différents Ministères de tutelle. Mais pourrait faire diligence auprès des Ministères en charge de la question de l`Education pour faciliter les audiences. Le collaborateur de Guillaume Soro a invité les différents syndicats à déposer à la Primature, un rapport incluant leurs revendications. « Avec ce rapport nous allons échanger facilement avec le Premier ministre.», a souligné Sékongo. Exhortant les enseignants à s`inscrire dans le processus de réconciliation prôné par le chef de l`Etat.
Anzoumana Cissé
« Nous vous demandons de prendre en compte nos revendications essentielles dont le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du profil de carrière.», a lancé Soro. Il a en outre dénoncé les relèvements du taux de cotisation à la CNPS et à la CGRAE. « C`est une sorte de réduction de salaires. On ne peut pas nous imputer la mauvaise gestion de ces structures.», a-t-il martelé. Pr. Traoré Flavien, pour sa part, porte-parole de la Coordination des Enseignants du Supérieur et Chercheurs de Côte d`Ivoire (CNEC), a demandé l`application intégrale des décrets relatifs la bi-appartenance des médecins hospitalo-enseignants, la contractualisation et les voyages d`étude. Mesmin Komoé, secrétaire général du Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leur Droit (MIDD), a plaidé auprès de l`Etat Major pour que les instituteurs résidant dans les camps militaires ne soient pas expulsés.
Comme l`a décidé le général Soumaïla Bakayoko qui entend ``chassés`` tous les civils résidant dans les camps militaires à compter d`aujourd`hui. Peu avant, Félicien Sekongo, s`entretenant avec les syndicats d`enseignant du Supérieur, secondaire général et Technique et du Primaire, a révélé qu`il s`agit de prévenir tout bouillonnement du front social. Notamment dans le secteur Education-Formation. « Nous voulons mettre en place un cadre de concertation.
Et nous devons être constamment ensemble pour éviter les grèves.», a insisté Sékongo. Précisant qu`il n`a nullement la prétention de se substituer aux différents Ministères de tutelle. Mais pourrait faire diligence auprès des Ministères en charge de la question de l`Education pour faciliter les audiences. Le collaborateur de Guillaume Soro a invité les différents syndicats à déposer à la Primature, un rapport incluant leurs revendications. « Avec ce rapport nous allons échanger facilement avec le Premier ministre.», a souligné Sékongo. Exhortant les enseignants à s`inscrire dans le processus de réconciliation prôné par le chef de l`Etat.
Anzoumana Cissé