L’organisation non gouvernementale "Vision Nouvelle" a révélé mercredi que quelque 273 cas de violation de droits des enfants ont été enregistrés sur la période 200-2011 dans la région de l’Indénié-Djuablin, avec un taux élevé de grossesses précoces dû aux viols et aux mariages forcés.
Cette information a été donnée par le chargé de programme de l’Ong, M. Kouadio Modeste, à la salle des fêtes de la mairie d’Abengourou lors de la présentation des résultats du projet dénommé "Mécanisme de collecte et de documentation des cas de violation des droits de l’enfant" sur la période de 2010-2011.
Ces cas de violation de droits des enfants sont notamment "85 cas de grossesses précoces, 61 cas de non déclaration de naissances, 38 cas d’enfants non scolarisés, 23 cas de châtiments corporels, 23 cas d’abandon, 21 cas de viols, 11 cas de mariages précoces ou forcés, cinq cas de maltraitances, trois orphelins et enfants vulnérables (OEV) sans soutien d’adultes, deux cas de punitions humiliantes et un cas d’harcèlement sexuel", a-t-on énuméré.
Aux dires du chargé de programme, ces violations des droits des enfants s’observent dans tous les milieux.
"Les parents et les non parents des victimes, viennent à égalité comme auteurs de violations", a affirmé M. Kouadio.
Le projet "Mécanisme de collecte et de documentation des cas de violations des droits de l’enfant" et un autre, intitulé "Demin (Sauve moi en langue malinké), qui concerne les préventions et les réponses aux violences faites aux enfants dans l’Indénié –Djuablin ont été financés à hauteur de 7.863.500 FCFA par l’Ong internationale Save the children qui œuvre pour la protection des droits des enfants en Côte d’Ivoire.
Créée le 7 mai 2006, l’ong Vision Nouvelle a pour mission de contribuer à l’amélioration de l’éducation et de la protection des enfants.
(AIP)
Apk/kp
Cette information a été donnée par le chargé de programme de l’Ong, M. Kouadio Modeste, à la salle des fêtes de la mairie d’Abengourou lors de la présentation des résultats du projet dénommé "Mécanisme de collecte et de documentation des cas de violation des droits de l’enfant" sur la période de 2010-2011.
Ces cas de violation de droits des enfants sont notamment "85 cas de grossesses précoces, 61 cas de non déclaration de naissances, 38 cas d’enfants non scolarisés, 23 cas de châtiments corporels, 23 cas d’abandon, 21 cas de viols, 11 cas de mariages précoces ou forcés, cinq cas de maltraitances, trois orphelins et enfants vulnérables (OEV) sans soutien d’adultes, deux cas de punitions humiliantes et un cas d’harcèlement sexuel", a-t-on énuméré.
Aux dires du chargé de programme, ces violations des droits des enfants s’observent dans tous les milieux.
"Les parents et les non parents des victimes, viennent à égalité comme auteurs de violations", a affirmé M. Kouadio.
Le projet "Mécanisme de collecte et de documentation des cas de violations des droits de l’enfant" et un autre, intitulé "Demin (Sauve moi en langue malinké), qui concerne les préventions et les réponses aux violences faites aux enfants dans l’Indénié –Djuablin ont été financés à hauteur de 7.863.500 FCFA par l’Ong internationale Save the children qui œuvre pour la protection des droits des enfants en Côte d’Ivoire.
Créée le 7 mai 2006, l’ong Vision Nouvelle a pour mission de contribuer à l’amélioration de l’éducation et de la protection des enfants.
(AIP)
Apk/kp
