MALABO - Le mitraillage du bus du Togo avant le début du tournoi, faisant deux morts dans la délégation des Eperviers, a endeuillé la Coupe d'Afrique des nations 2010 en Angola, qui allait sacrer l'Egypte pour la troisième fois d'affilée (pour un total record de sept titres).
Plus que les Pharaons, ce sont les Togolais qui ont marqué cette CAN,
victimes d'une embuscade perpétrée par des indépendantistes de l'enclave de
Cabinda: la mort du chargé de communication et de l'entraîneur des gardiens,
les larmes de leur capitaine Adebayor et finalement le retrait de l'équipe par
son gouvernement.
La Confédération africaine (CAF) a d'abord sanctionné les Eperviers, pour
ingérence gouvernementale, et s'est ravisée après le tournoi.
Sur le plan sportif, cette CAN a assis la domination de l'Egypte, auteur
d'un parcours sans faute impressionnant (6 victoires en autant de matches, 15
buts marqués, 2 encaissés).
Le sélectionneur Hassan Shehata s'est appuyé sur la génération déjà sacrée
en 2006 et 2008, notamment son capitaine Hassan, qui co-détient désormais le
record de titres en CAN (4) avec son coéquipier, El-Hadary. Et les deux ont
été élus meilleurs joueur de champ et gardien, comme en 2008.
Et il y eut la surprise: Gedo. L'attaquant égyptien a fini meilleur buteur
du tournoi avec 5 buts, dont celui de la finale. Avec une particularité: il
n'a jamais débuté un match, rentrant à chaque fois vers l'heure de jeu.
Baby Black Stars
Dans un style très commando (absence de rapports avec la presse,
entraînements à huis clos), les Pharaons ont démoli leurs adversaires, comme
le Cameroun en quarts de finale (3-1). Les Lions d'Eto'o auront d'ailleurs
été, avec la Côte d'Ivoire de Drogba, la grande déception de la compétition.
Au rayon des bonnes surprises, le Ghana. Privés de plusieurs éléments
(Essien, Muntari...), les "Baby Black Stars" se sont hissés jusqu'en finale,
avec huit joueurs à peine sacrés champions du monde juniors, dont quatre
titulaires, notamment Gyan et Andre Ayew. Un beau parcours qui allait
préfigurer celui réussi au Mondial-2010 (quart de finale).
La troisième place est revenue au Nigeria, pourtant engoncé dans un jeu
étriqué. L'Algérie a fini 4e, revenant ainsi sur le devant de la scène après
de longues années de vaches maigres. Même si la défaite 4-0 en demi-finale
face au grand rival égyptien lui a fait mal.
La Zambie s'est également illustrée, en pratiquant un des plus beaux jeux,
sous la houlette d'Hervé Renard. Elle a aussi payé sa naïveté devant le
Nigeria en quarts, en s'inclinant aux tirs au but.
Plus que les Pharaons, ce sont les Togolais qui ont marqué cette CAN,
victimes d'une embuscade perpétrée par des indépendantistes de l'enclave de
Cabinda: la mort du chargé de communication et de l'entraîneur des gardiens,
les larmes de leur capitaine Adebayor et finalement le retrait de l'équipe par
son gouvernement.
La Confédération africaine (CAF) a d'abord sanctionné les Eperviers, pour
ingérence gouvernementale, et s'est ravisée après le tournoi.
Sur le plan sportif, cette CAN a assis la domination de l'Egypte, auteur
d'un parcours sans faute impressionnant (6 victoires en autant de matches, 15
buts marqués, 2 encaissés).
Le sélectionneur Hassan Shehata s'est appuyé sur la génération déjà sacrée
en 2006 et 2008, notamment son capitaine Hassan, qui co-détient désormais le
record de titres en CAN (4) avec son coéquipier, El-Hadary. Et les deux ont
été élus meilleurs joueur de champ et gardien, comme en 2008.
Et il y eut la surprise: Gedo. L'attaquant égyptien a fini meilleur buteur
du tournoi avec 5 buts, dont celui de la finale. Avec une particularité: il
n'a jamais débuté un match, rentrant à chaque fois vers l'heure de jeu.
Baby Black Stars
Dans un style très commando (absence de rapports avec la presse,
entraînements à huis clos), les Pharaons ont démoli leurs adversaires, comme
le Cameroun en quarts de finale (3-1). Les Lions d'Eto'o auront d'ailleurs
été, avec la Côte d'Ivoire de Drogba, la grande déception de la compétition.
Au rayon des bonnes surprises, le Ghana. Privés de plusieurs éléments
(Essien, Muntari...), les "Baby Black Stars" se sont hissés jusqu'en finale,
avec huit joueurs à peine sacrés champions du monde juniors, dont quatre
titulaires, notamment Gyan et Andre Ayew. Un beau parcours qui allait
préfigurer celui réussi au Mondial-2010 (quart de finale).
La troisième place est revenue au Nigeria, pourtant engoncé dans un jeu
étriqué. L'Algérie a fini 4e, revenant ainsi sur le devant de la scène après
de longues années de vaches maigres. Même si la défaite 4-0 en demi-finale
face au grand rival égyptien lui a fait mal.
La Zambie s'est également illustrée, en pratiquant un des plus beaux jeux,
sous la houlette d'Hervé Renard. Elle a aussi payé sa naïveté devant le
Nigeria en quarts, en s'inclinant aux tirs au but.