Depuis le lundi 15 janvier 2012 où la gestion foncière des quartiers précaires par le maire N’Dohi Raymond a été décriée par un collectif représentant les personnes déguerpies et expropriées, les soutiens du maire continuent de monter au créneau. C’est ainsi que le mercredi 19 janvier 2012, un collectif représentant les responsables des Comités d’aide à la restructuration (CAR) a apporté un démenti face à ce qu’il considère comme des allégations et a appelé les populations à la vigilance. Accusé d’avoir exproprié illicitement près de 3000 familles de leurs maisons afin de les revendre au plus offrant, le maire N’dohi Raymond a eu le soutien du collectif du CAR. Selon leurs explications, les membres de ce collectif ont fait savoir que le CAR est une structure autonome mise sur pied en 2003 lors de l’attaque de la rébellion et qui avait pour mission de sauver le patrimoine immobilier de la destruction envisagée par le pouvoir d’alors, qui indiquait que les quartiers précaires étaient le nid de la rébellion. « N’Dohi ne gère aucun dossier dans lesdits quartiers. C’est en toute indépendance et transparence que nous avons morcelé, découpé et loti les quartiers. Il fallait bien des destructions pour faire passer les routes, les poteaux électriques et les différentes canalisations exigés par le pouvoir d’alors », explique M. Adou Joseph, au nom du CAR. Et de souligner que tous ceux dont les bâtisses ont subi des dégâts ont été encouragés à s’inscrire sur des listes pour être dédommagés. « Ceux qui ne l’ont pas fait ne sont pas les véritables propriétaires », a-t-il indiqué. Quant à M. Guy Charles Wayoro, il a affirmé que les personnes suscitées pour salir le maire de Koumassi sont téléguidées par des mains connues. « Le ministre député Bacongo dans une interview dans un journal de la place avait menacé de jeter M. N’Dohi en prison pour des prétendues malversations dont il aurait les preuves dans un dossier en béton. Alors nous ne sommes pas étonnés », a lancé M. Wayoro. Pour lui, cette tentative de déstabilisation n’a qu’un but, celui de contrer un adversaire aux municipales. C’est pourquoi, il a appelé les populations à la vigilance. « M. N’Dohi est un bâtisseur qui a reçu des prix à l’international pour avoir sorti Koumassi de la précarité absolue. Cette attaque, en prenant pour cible la pauvreté des populations, ne passera pas, car N’Dohi est celui-là même qui est l’instigateur de toutes les infrastructures visibles dans ces quartiers », a-t-il martelé.
Olivier Guédé
Olivier Guédé
