Un vieillard de 60 ans a poussé le sadisme à l’extrême en violant une fillette de 6 ans. Un homme de 32 ans a fait pire en s’en prenant à un bébé de 2 ans quand un autre de 47 ans a violait une fillette de 4 ans. Une autre de 11 ans s’est fait violer par un homme de 42 ans, qui lui a fait perdre l’usage de ses jambes. En moins d’une semaine, tous ces cas de viol ont été portés à la connaissance du ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, qui déclare désormais la tolérance zéro à l’endroit des viols et de leur impunité. Ces criminels, sur dénonciation des parents des victimes, ont été mis aux arrêts et attendent, pour certains, d’être déférés à la Maca. Au cours d’un point de presse, dans ce cabinet ministériel, vendredi dernier, la directrice de l’égalité et de la promotion du genre, Mme Kaba Fofana, a dit la détermination de son département à traquer les auteurs de ces agressions sexuelles en se constituant partie civile devant le tribunal, chaque fois qu’un cas de viol sera porté à sa connaissance. Elle a donc appelé les victimes et les parents de victimes à vaincre la peur pour dénoncer leurs bourreaux. «Nous leur recommandons de se rendre, dans les instants qui suivent les viols, dans un centre médical et de se référer par la suite à la police ou à la gendarmerie, et de saisir les services de protection du ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant», a indiqué Mme Kaba qui a lancé un appel à la vigilance des magistrats, des officiers de police et de gendarmerie, des défenseurs des droits de l’homme au regard de l’ampleur que prennent les cas de viols et leurs incidences pernicieuses afin de ne pas banaliser les réponses à apporter à cette situation.
Bruno Kouadio
Bruno Kouadio
