Les temps où des individus étaient payés à ne rien faire sont désormais révolus, avec l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir.
Durant des années, la fonction publique ivoirienne a été gangrénée par des pratiques peu catholiques. On a très souvent entendu parler de fonctionnaires fictifs qu’on devait radier. Mais l’on n’a jamais su si le gouvernement des Refondateurs avait vraiment fait face à cette situation bien préoccupante. Il n’est pas certain que le ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye, ait réellement pris le taureau par les cornes, encore moins Emile Guiriéoulou, son successeur à ce poste en février 2010. Car, si des mesures vigoureuses avaient été prises contre ce fléau, Gnamien Konan n’aurait pas eu à faire face à une situation similaire. En effet, le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a récemment fait cas d’environ 3.500 fonctionnaires introuvables, qui recevaient pourtant des salaires. Mais il y en aurait encore plus, selon des sources. Des hommes et des femmes qui recevaient des salaires chaque fin de mois, sur le dos de l’Etat. Des fonctionnaires fictifs, la Côte d’Ivoire en a certainement connus par le passé. Mais nul doute que la situation a empiré sous le pouvoir des Refondateurs, où le laxisme avait atteint des proportions jamais égalées. A côté de ce désolant constat, un autre phénomène menaçait le bon fonctionnement de notre fonction publique. Le ministre Gnamien Konan a trouvé les moyens de débusquer les agents de la fonction publique qui travaillaient à la fois dans le public et dans le privé. Ces derniers usaient d’un double-jeu pour se faire plus d’argent. Mais là n’est pas le problème. Là où le bat blesse, c’est que la logique veut qu’ils fournissent plus d’efforts dans le privé parce qu’on leur demande plus de rendement que dans le public, où la productivité se mesure difficilement ; la machine étant très lourde. En définitive, c’est l’Etat qui perd. Il paie des fonctionnaires, qui en retour, ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes. Ces derniers, convoqués par le ministère, iront s’expliquer. Mieux, ils auront certainement à choisir entre l’un ou l’autre des emplois. Parlant de réforme administrative, on peut dire que le ministre Gnamien s’est donné tous les moyens pour faire de la Fonction publique, un département assaini. Comme on pouvait l’imaginer avec Alassane Ouattara.
Ouattara Abdoul Karim
Durant des années, la fonction publique ivoirienne a été gangrénée par des pratiques peu catholiques. On a très souvent entendu parler de fonctionnaires fictifs qu’on devait radier. Mais l’on n’a jamais su si le gouvernement des Refondateurs avait vraiment fait face à cette situation bien préoccupante. Il n’est pas certain que le ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaye, ait réellement pris le taureau par les cornes, encore moins Emile Guiriéoulou, son successeur à ce poste en février 2010. Car, si des mesures vigoureuses avaient été prises contre ce fléau, Gnamien Konan n’aurait pas eu à faire face à une situation similaire. En effet, le ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a récemment fait cas d’environ 3.500 fonctionnaires introuvables, qui recevaient pourtant des salaires. Mais il y en aurait encore plus, selon des sources. Des hommes et des femmes qui recevaient des salaires chaque fin de mois, sur le dos de l’Etat. Des fonctionnaires fictifs, la Côte d’Ivoire en a certainement connus par le passé. Mais nul doute que la situation a empiré sous le pouvoir des Refondateurs, où le laxisme avait atteint des proportions jamais égalées. A côté de ce désolant constat, un autre phénomène menaçait le bon fonctionnement de notre fonction publique. Le ministre Gnamien Konan a trouvé les moyens de débusquer les agents de la fonction publique qui travaillaient à la fois dans le public et dans le privé. Ces derniers usaient d’un double-jeu pour se faire plus d’argent. Mais là n’est pas le problème. Là où le bat blesse, c’est que la logique veut qu’ils fournissent plus d’efforts dans le privé parce qu’on leur demande plus de rendement que dans le public, où la productivité se mesure difficilement ; la machine étant très lourde. En définitive, c’est l’Etat qui perd. Il paie des fonctionnaires, qui en retour, ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes. Ces derniers, convoqués par le ministère, iront s’expliquer. Mieux, ils auront certainement à choisir entre l’un ou l’autre des emplois. Parlant de réforme administrative, on peut dire que le ministre Gnamien s’est donné tous les moyens pour faire de la Fonction publique, un département assaini. Comme on pouvait l’imaginer avec Alassane Ouattara.
Ouattara Abdoul Karim