Par Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida et sous-Secrétaire général des Nations Unies (ONUSIDA)
En ce moment, partout en Afrique, des millions de personnes rêvent de remporter la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, à quelques jours du coup d’envoi du plus prestigieux des tournois de football du continent co-organisé par le Gabon et la Guinée équatoriale. Les nations qui à cette occasion affichent leur solidarité et encouragent leur équipe ne doivent pas oublier qu’elles ont déjà gagné... la lutte contre le sida.
L’Afrique est restée l’épicentre de l’épidémie depuis que celle-ci est apparue sur le continent, il y a plus de 30 ans, et les Africains sont au cœur de la riposte. Depuis quelques années, l’intensification des efforts à l’échelle du continent a produit des résultats étonnants.
Aujourd’hui, partout en Afrique, des bébés naissent sans le VIH, même si leur mère vit avec le virus. Au Botswana, au Kenya, au Gabon et en Guinée équatoriale, les familles sont désormais en mesure de protéger leurs enfants du VIH.
Il y a 15 ans encore, des résultats aussi incroyables relevaient de l’impensable.
Le nombre total de nouvelles infections à VIH a baissé de plus de 26 % en Afrique depuis le pic de 1997, et les décès liés au sida diminuent régulièrement à mesure que l’accès aux médicaments indispensables à la survie se développe sur le continent.
Mais l’Afrique peut-elle continuer de remporter des victoires, faire en sorte que les infections soient de moins en moins nombreuses et que le sida ne tue plus personne ?
Depuis que le sida existe, l’Afrique n’a jamais connu un contexte aussi favorable qu’aujourd’hui pour protéger les femmes, les hommes et les enfants des nouvelles infections à VIH et maintenir les personnes séropositives en vie, et cela doit maintenant être son objectif ultime.
Ne laissons pas passer ce moment unique. De nouvelles découvertes et des approches novatrices fournissent l’occasion de modifier de façon spectaculaire le cours de l’épidémie. Nous savons que nous pouvons utiliser les médicaments antirétroviraux pour la prévention et le traitement du sida, ceux-là mêmes qui maintiennent les malades du sida en vie depuis plus de dix ans, dans les pays pauvres comme dans les plus riches.
Je suis convaincu que l’Afrique, continent le plus affecté par l’épidémie, et ses dirigeants peuvent prendre en charge la riposte et trouver les ressources nécessaires pour que l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida devienne une réalité dans chaque pays. L’Afrique doit rechercher et saisir toutes les occasions de parvenir à ce résultat.
La Coupe d’Afrique des Nations 2012, par exemple, offre une opportunité exceptionnelle de mobiliser et de redynamiser les Africains contre le sida, à l’heure où des millions d’entre eux s’apprêtent à soutenir leur équipe.
Alors que les 16 nations participant au tournoi se préparent à faire la fierté de leurs supporters, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) soutient une campagne de sensibilisation au sida innovante de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, qui illustre parfaitement le leadership et l’engagement de la première Dame du Gabon à l’égard de la riposte au sida.
Cette campagne, CAN SANS SIDA, s’appuiera sur l’énorme popularité et sur l’impact du football en Afrique pour faire savoir que l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida est à la portée de l’Afrique, et qu’en protégeant une nouvelle génération de l’infection à VIH, ce continent modifiera le cours de l’épidémie mondiale.
Je crois en l’Afrique et je suis persuadé qu’elle peut gagner contre le sida. Rejoignez-nous pour que, tous ensemble, nous fassions de l’éradication de cette maladie en Afrique une réalité.
Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour l’ONUSIDA.
En ce moment, partout en Afrique, des millions de personnes rêvent de remporter la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012, à quelques jours du coup d’envoi du plus prestigieux des tournois de football du continent co-organisé par le Gabon et la Guinée équatoriale. Les nations qui à cette occasion affichent leur solidarité et encouragent leur équipe ne doivent pas oublier qu’elles ont déjà gagné... la lutte contre le sida.
L’Afrique est restée l’épicentre de l’épidémie depuis que celle-ci est apparue sur le continent, il y a plus de 30 ans, et les Africains sont au cœur de la riposte. Depuis quelques années, l’intensification des efforts à l’échelle du continent a produit des résultats étonnants.
Aujourd’hui, partout en Afrique, des bébés naissent sans le VIH, même si leur mère vit avec le virus. Au Botswana, au Kenya, au Gabon et en Guinée équatoriale, les familles sont désormais en mesure de protéger leurs enfants du VIH.
Il y a 15 ans encore, des résultats aussi incroyables relevaient de l’impensable.
Le nombre total de nouvelles infections à VIH a baissé de plus de 26 % en Afrique depuis le pic de 1997, et les décès liés au sida diminuent régulièrement à mesure que l’accès aux médicaments indispensables à la survie se développe sur le continent.
Mais l’Afrique peut-elle continuer de remporter des victoires, faire en sorte que les infections soient de moins en moins nombreuses et que le sida ne tue plus personne ?
Depuis que le sida existe, l’Afrique n’a jamais connu un contexte aussi favorable qu’aujourd’hui pour protéger les femmes, les hommes et les enfants des nouvelles infections à VIH et maintenir les personnes séropositives en vie, et cela doit maintenant être son objectif ultime.
Ne laissons pas passer ce moment unique. De nouvelles découvertes et des approches novatrices fournissent l’occasion de modifier de façon spectaculaire le cours de l’épidémie. Nous savons que nous pouvons utiliser les médicaments antirétroviraux pour la prévention et le traitement du sida, ceux-là mêmes qui maintiennent les malades du sida en vie depuis plus de dix ans, dans les pays pauvres comme dans les plus riches.
Je suis convaincu que l’Afrique, continent le plus affecté par l’épidémie, et ses dirigeants peuvent prendre en charge la riposte et trouver les ressources nécessaires pour que l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida devienne une réalité dans chaque pays. L’Afrique doit rechercher et saisir toutes les occasions de parvenir à ce résultat.
La Coupe d’Afrique des Nations 2012, par exemple, offre une opportunité exceptionnelle de mobiliser et de redynamiser les Africains contre le sida, à l’heure où des millions d’entre eux s’apprêtent à soutenir leur équipe.
Alors que les 16 nations participant au tournoi se préparent à faire la fierté de leurs supporters, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) soutient une campagne de sensibilisation au sida innovante de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, qui illustre parfaitement le leadership et l’engagement de la première Dame du Gabon à l’égard de la riposte au sida.
Cette campagne, CAN SANS SIDA, s’appuiera sur l’énorme popularité et sur l’impact du football en Afrique pour faire savoir que l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida est à la portée de l’Afrique, et qu’en protégeant une nouvelle génération de l’infection à VIH, ce continent modifiera le cours de l’épidémie mondiale.
Je crois en l’Afrique et je suis persuadé qu’elle peut gagner contre le sida. Rejoignez-nous pour que, tous ensemble, nous fassions de l’éradication de cette maladie en Afrique une réalité.
Distribué par l’Organisation de la Presse Africaine pour l’ONUSIDA.