MALABO, Paulo Duarte, le sélectionneur portugais du Burkina Faso, qui débute la CAN contre l`Angola dimanche, s`est plaint de ne pas disposer des mêmes conditions de travail que la Côte d`Ivoire et l`Angola, ses deux principaux adversaires du groupe B, ce dont la CAF s`est défendu vendredi.
"Ils (Côte d`Ivoire et Angola, ndlr) sont protégés, tout le monde ne travaille pas dans les mêmes conditions, a déclaré le technicien. Certaines équipes font des trajets de 10 à 15 minutes pour s`entraîner et nous, on est obligés de faire une heure sur une route sinueuse pour faire une séance (à Luba à une cinquantaine de kilomètres de Malabo, ndlr)."
"En arrivant (à Malabo, ndlr), on nous a donné un restaurant-bar pour dormir, ce n`était même pas un hôtel, a-t-il ajouté. Il n`y avait pas de salle video, de conférence. A chaque fois, c`est de l`improvisation. C`est ça la CAN."
La délégation du Burkina a finalement trouvé un établissement de standing dans la capitale équato-guinéenne et a décidé de s`entraîner sur un terrain synthétique situé à côté du stade de Malabo.
La Confédération africaine de football a de son côté renvoyé la balle dans le camp burkinabé, indiquant que le choix des hôtels s`était effectué par tirage au sort, "pour éviter toute injustice".
"L`hôtel du Burkina Faso était initialement situé à un ou deux km du centre d`entraînement. S`ils étaient restés dans l`hôtel qui leur avait été alloué, ils auraient été tout près de leur terrain", a indiqué le secrétaire général de la CAF, Hicham El Amrani.
Sur le plan sportif, Duarte a qualifié de "décisif" son premier match face aux Angolais.
"On a hérité d`un groupe difficile avec la Côte d`Ivoire et l`Angola, a-t-il affirmé. On peut penser que les Ivoiriens vont se qualifier donc c`est une rencontre très importante pour la 2e place. L`équipe qui gagnera le premier match aura fait 80% du travail."
"Mais mon problème ce n`est pas l`adversaire ni le groupe, a-t-il expliqué. On a des problèmes internes, trop de joueurs titulaires ne sont pas là. Alain Traoré fait un travail spécifique et notre attaque est cassée. On arrive avec 40 ou 50% de forces en moins."
kn/jfm
"Ils (Côte d`Ivoire et Angola, ndlr) sont protégés, tout le monde ne travaille pas dans les mêmes conditions, a déclaré le technicien. Certaines équipes font des trajets de 10 à 15 minutes pour s`entraîner et nous, on est obligés de faire une heure sur une route sinueuse pour faire une séance (à Luba à une cinquantaine de kilomètres de Malabo, ndlr)."
"En arrivant (à Malabo, ndlr), on nous a donné un restaurant-bar pour dormir, ce n`était même pas un hôtel, a-t-il ajouté. Il n`y avait pas de salle video, de conférence. A chaque fois, c`est de l`improvisation. C`est ça la CAN."
La délégation du Burkina a finalement trouvé un établissement de standing dans la capitale équato-guinéenne et a décidé de s`entraîner sur un terrain synthétique situé à côté du stade de Malabo.
La Confédération africaine de football a de son côté renvoyé la balle dans le camp burkinabé, indiquant que le choix des hôtels s`était effectué par tirage au sort, "pour éviter toute injustice".
"L`hôtel du Burkina Faso était initialement situé à un ou deux km du centre d`entraînement. S`ils étaient restés dans l`hôtel qui leur avait été alloué, ils auraient été tout près de leur terrain", a indiqué le secrétaire général de la CAF, Hicham El Amrani.
Sur le plan sportif, Duarte a qualifié de "décisif" son premier match face aux Angolais.
"On a hérité d`un groupe difficile avec la Côte d`Ivoire et l`Angola, a-t-il affirmé. On peut penser que les Ivoiriens vont se qualifier donc c`est une rencontre très importante pour la 2e place. L`équipe qui gagnera le premier match aura fait 80% du travail."
"Mais mon problème ce n`est pas l`adversaire ni le groupe, a-t-il expliqué. On a des problèmes internes, trop de joueurs titulaires ne sont pas là. Alain Traoré fait un travail spécifique et notre attaque est cassée. On arrive avec 40 ou 50% de forces en moins."
kn/jfm