Cela s’appelle de l’élévation ! Des discussions pouvoir-opposition qui ont débouché sur l’autorisation du meeting projeté par le Front populaire ivoirien (Fpi), c’est visiblement le régime d’Alassane Ouattara qui sort grandi. Au-delà de la simple autorisation, le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, mandaté par le gouvernement pour trouver un accord minimal pour la tenue du rassemblement de la place Ficgayo, s’est même engagé à faire déménager un autre occupant de l’espace public.
Toute la disponibilité à négocier affichée par l’émissaire du gouvernement est la preuve que le régime d’Alassane Ouattara n’est pas un prédateur des libertés démocratiques. Mais, en plus de démonter les fausses idées propagées par les pro-Gbagbo sur son compte, le gouvernement vient de renvoyer la patate chaude dans le camp d’en face. Il appartient aux partisans de Laurent Gbagbo qui tentent, selon toute vraisemblance, de reprendre pied dans un de leurs fiefs, de faire en sorte que leur meeting se déroule dans de bonnes conditions. Ni insultes, ni autres formes de provocation, ni débordement, sont autant de défis que Michel Amani N’Guessan et ses camarades devront relever. Ce sont, notamment pour ces raisons que le ministère de l’Intérieur et la mairie de Yopougon hésitaient à autoriser ce meeting.
Tout débordement constaté viendrait entacher davantage l’image de l’ancien parti au pouvoir réputé être violent. Or, en apparence, des risques de débordement, existent. « Si certains cadres du Fpi ont demandé qu’il n’y ait pas de soldats des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, ndlr) aux alentours du lieu du meeting, c’est sans doute parce que ceux qui pourraient prendre la parole au cours du meeting, pourraient être tentés de proférer des injures. Ce sont pourtant les injures et les provocations qui ont occasionné les débordements lors des précédents rassemblements que le Fpi a organisés », confie un cadre du Rassemblement des républicains (Rdr) de Yopougon. Tous les regards sont dès lors tournés vers le Fpi. Va-t-il commettre ici la gaffe qu’il a commise ailleurs ?
M. D.
Toute la disponibilité à négocier affichée par l’émissaire du gouvernement est la preuve que le régime d’Alassane Ouattara n’est pas un prédateur des libertés démocratiques. Mais, en plus de démonter les fausses idées propagées par les pro-Gbagbo sur son compte, le gouvernement vient de renvoyer la patate chaude dans le camp d’en face. Il appartient aux partisans de Laurent Gbagbo qui tentent, selon toute vraisemblance, de reprendre pied dans un de leurs fiefs, de faire en sorte que leur meeting se déroule dans de bonnes conditions. Ni insultes, ni autres formes de provocation, ni débordement, sont autant de défis que Michel Amani N’Guessan et ses camarades devront relever. Ce sont, notamment pour ces raisons que le ministère de l’Intérieur et la mairie de Yopougon hésitaient à autoriser ce meeting.
Tout débordement constaté viendrait entacher davantage l’image de l’ancien parti au pouvoir réputé être violent. Or, en apparence, des risques de débordement, existent. « Si certains cadres du Fpi ont demandé qu’il n’y ait pas de soldats des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, ndlr) aux alentours du lieu du meeting, c’est sans doute parce que ceux qui pourraient prendre la parole au cours du meeting, pourraient être tentés de proférer des injures. Ce sont pourtant les injures et les provocations qui ont occasionné les débordements lors des précédents rassemblements que le Fpi a organisés », confie un cadre du Rassemblement des républicains (Rdr) de Yopougon. Tous les regards sont dès lors tournés vers le Fpi. Va-t-il commettre ici la gaffe qu’il a commise ailleurs ?
M. D.