Tout est donc prêt pour le grand jour. Le stade Nkoantomade de Bata est flambant neuf pour accueillir non seulement le match d’ouverture Guinée Equatoriale-Libye, mais le continent africain et surtout …le monde entier. Car l’Afrique, en football aussi, est le riche vivier du monde. La CAN va ainsi panser nos cœurs, égayer nos esprits, rassembler les hommes, de telle sorte que chacun s’oubliera un peu soi-même. Nous aurons sous nos yeux, l’image idéale d’un monde que nous aurions dû mériter. Un monde fait de fraternité, de paix, d’égalité dans la différence, de coloration, de joie, de génie.
Où, dans la saine concurrence du corps, de l’instinct, de l’intelligence, et avec les mêmes règles pour tous, la démocratie des gabarits et des styles, le ballon et ses caprices font la loi. A partir de 18h 30, tout à l’heure, ce sera le grand retour à l’aléatoire, à l’irrationnel. Après la science de la préparation, la rationalité de l’entraînement et de la stratégie, la science de l’entretien, des soins et de la diététique, le pouvoir reviendra au vent, à la poussière, à la motte de terre ou de gazon, à la fraction de seconde, au millimètre de plus, à droite ou à gauche. C’est ce que nous aimons dans ce football égalisateur des statuts. Riches, pauvres, lettrés, illettrés, valides, invalides, jeunes, âgés, nous serons assujettis à la fête et redécouvrirons que nous avons les mêmes joies et les mêmes peines …que nous sommes des semblables, que nous formons une famille.
La famille africaine, la reine des familles, va donc accueillir le monde et laisser s’exprimer sa jeunesse parmi laquelle une jeunesse ivoirienne emmenée par son vaillant capitaine Didier Drogba digne descendant de ses aînés Eustache Manglé (CAN 65), Laurent Pokou (68-70-74), Lébry Manahoua (80), Michel Goba (84), Abdoulaye Ben Bady Traoré (86-88-90-92-94)… pour ne citer que les avants-centres emblème de l’offensive, du but. Tout ce qui se passera sur le terrain et en dehors durant cette CAN nous intéressera particulièrement mais ce seront surtout les prestations des nôtres qui vont nous absorber. A lundi donc pour les premières sensations.
Nasser EL FADEL
Où, dans la saine concurrence du corps, de l’instinct, de l’intelligence, et avec les mêmes règles pour tous, la démocratie des gabarits et des styles, le ballon et ses caprices font la loi. A partir de 18h 30, tout à l’heure, ce sera le grand retour à l’aléatoire, à l’irrationnel. Après la science de la préparation, la rationalité de l’entraînement et de la stratégie, la science de l’entretien, des soins et de la diététique, le pouvoir reviendra au vent, à la poussière, à la motte de terre ou de gazon, à la fraction de seconde, au millimètre de plus, à droite ou à gauche. C’est ce que nous aimons dans ce football égalisateur des statuts. Riches, pauvres, lettrés, illettrés, valides, invalides, jeunes, âgés, nous serons assujettis à la fête et redécouvrirons que nous avons les mêmes joies et les mêmes peines …que nous sommes des semblables, que nous formons une famille.
La famille africaine, la reine des familles, va donc accueillir le monde et laisser s’exprimer sa jeunesse parmi laquelle une jeunesse ivoirienne emmenée par son vaillant capitaine Didier Drogba digne descendant de ses aînés Eustache Manglé (CAN 65), Laurent Pokou (68-70-74), Lébry Manahoua (80), Michel Goba (84), Abdoulaye Ben Bady Traoré (86-88-90-92-94)… pour ne citer que les avants-centres emblème de l’offensive, du but. Tout ce qui se passera sur le terrain et en dehors durant cette CAN nous intéressera particulièrement mais ce seront surtout les prestations des nôtres qui vont nous absorber. A lundi donc pour les premières sensations.
Nasser EL FADEL
