Alors que la Côte d`Ivoire débute sa Coupe d`Afrique face au Soudan (17h), Yaya Touré nous a confié que c`était l`année ou jamais pour les Eléphants, en raison de l`absence de certaines grandes nations. Le milieu de City n`ose imaginer que ce groupe ne quitte un jour le football sans un titre.
Est-ce la dernière chance pour la génération dorée de la Côte d`Ivoire?
Yaya Touré: Pour des joueurs comme Drogba, Zokora, mon frère et moi, je pense que oui. Nous avons des joueurs fantastiques et une des meilleures équipes d`Afrique mais les résultats ne suivent pas. Cette fois, nous espérons aller au bout. Nous avons l`expérience, l`envie et de jeunes joueurs fantastiques. C`est important pour notre pays. Tout les Ivoiriens croient en nous et nous devons être à la hauteur.
Qu`a-t-il manqué à la Côte d`Ivoire sur les précédentes éditions?
Y.T: De la chance et un peu plus de concentration. Lors d`une CAN, beaucoup d`équipes se valent. Elles sont toutes fortes physiquement, avec de la qualité individuelle mais moins de cohérence sur le plan collectif. Ce n`est pas comme l`Egypte ou le Cameroun, deux équipes dont c`est l`atout. Les Egyptiens, par exemple, jouent presque tous en Afrique, dans les deux mêmes équipes. Ils se côtoient toute l`année et ils ont une complicité que nous n`avons pas. Mais elles ne sont pas présentes...
C`est donc une opportunité pour vous...
Y.T: Oui enfin, il y aura aussi le Sénégal, le Burkina Faso... L`opportunité est là bien sûr mais le football est un sport étrange. On ne peut rien prévoir. Ce que nous voulons, c`est tirer un trait sur le passé, gagner quelque chose parce que nous avons une génération fantastique. Et on ne peut pas partir comme ça. Avec mes coéquipiers, on ne veut pas arrêter sans avoir jamais rien gagné pour notre pays.
Vous évoquiez la chance. Pour le tirage au sort?
Y. T: Oui, comme en Coupe du monde. Nous l`avons jouée deux fois et à chaque fois nous étions avec les meilleures équipes du monde comme l`Argentine et le Brésil. Ça a toujours été difficile. J`espère que cette fois nous aurons aussi de la chance.
Que pensez-vous de vos adversaires du premier tour: Soudan, Burkina Faso et Angola?
Y.T: Le Soudan est une équipe athlétique qui court beaucoup et se montre très collective. Le Burkina Faso, c`est solide aussi, notamment sur le plan physique. Et ils ont de bonnes individualités qui jouent en Europe comme Pitroipa (Rennes), un attaquant redoutable. L`Angola a une belle équipe. Ça joue vite, surtout devant. Mais on doit croire en nos chances. Nous aussi nous avons une belle équipe avec des attaquants capables de faire la différence à tout moment.
Allez-vous jouer au même poste qu`à Manchester City?
Y.T: Oui, je vais jouer à peu près dans le même rôle. Au milieu, entre les lignes. En Côte d`Ivoire, le sélectionneur François Zahoui me laisse beaucoup de liberté sur le terrain. Mais ça dépendra de notre tactique: 4-2-3-1 ou 4-2-4.
Est-ce la dernière chance pour la génération dorée de la Côte d`Ivoire?
Yaya Touré: Pour des joueurs comme Drogba, Zokora, mon frère et moi, je pense que oui. Nous avons des joueurs fantastiques et une des meilleures équipes d`Afrique mais les résultats ne suivent pas. Cette fois, nous espérons aller au bout. Nous avons l`expérience, l`envie et de jeunes joueurs fantastiques. C`est important pour notre pays. Tout les Ivoiriens croient en nous et nous devons être à la hauteur.
Qu`a-t-il manqué à la Côte d`Ivoire sur les précédentes éditions?
Y.T: De la chance et un peu plus de concentration. Lors d`une CAN, beaucoup d`équipes se valent. Elles sont toutes fortes physiquement, avec de la qualité individuelle mais moins de cohérence sur le plan collectif. Ce n`est pas comme l`Egypte ou le Cameroun, deux équipes dont c`est l`atout. Les Egyptiens, par exemple, jouent presque tous en Afrique, dans les deux mêmes équipes. Ils se côtoient toute l`année et ils ont une complicité que nous n`avons pas. Mais elles ne sont pas présentes...
C`est donc une opportunité pour vous...
Y.T: Oui enfin, il y aura aussi le Sénégal, le Burkina Faso... L`opportunité est là bien sûr mais le football est un sport étrange. On ne peut rien prévoir. Ce que nous voulons, c`est tirer un trait sur le passé, gagner quelque chose parce que nous avons une génération fantastique. Et on ne peut pas partir comme ça. Avec mes coéquipiers, on ne veut pas arrêter sans avoir jamais rien gagné pour notre pays.
Vous évoquiez la chance. Pour le tirage au sort?
Y. T: Oui, comme en Coupe du monde. Nous l`avons jouée deux fois et à chaque fois nous étions avec les meilleures équipes du monde comme l`Argentine et le Brésil. Ça a toujours été difficile. J`espère que cette fois nous aurons aussi de la chance.
Que pensez-vous de vos adversaires du premier tour: Soudan, Burkina Faso et Angola?
Y.T: Le Soudan est une équipe athlétique qui court beaucoup et se montre très collective. Le Burkina Faso, c`est solide aussi, notamment sur le plan physique. Et ils ont de bonnes individualités qui jouent en Europe comme Pitroipa (Rennes), un attaquant redoutable. L`Angola a une belle équipe. Ça joue vite, surtout devant. Mais on doit croire en nos chances. Nous aussi nous avons une belle équipe avec des attaquants capables de faire la différence à tout moment.
Allez-vous jouer au même poste qu`à Manchester City?
Y.T: Oui, je vais jouer à peu près dans le même rôle. Au milieu, entre les lignes. En Côte d`Ivoire, le sélectionneur François Zahoui me laisse beaucoup de liberté sur le terrain. Mais ça dépendra de notre tactique: 4-2-3-1 ou 4-2-4.
