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Sport Publié le lundi 23 janvier 2012 | Le Patriote

Motus : Fadaises

La Coupe d’Afrique des Nations de Football a débuté le samedi dernier. Pendant près de trois semaines, nos cœurs battront au rythme du sport roi, avec le grand souhait de voir les Eléphants monter au pinacle du football africain. Pour la seconde fois ! Pendant au moins 21 jours, nous serons loin des antagonismes de la politique, cette étrange « Didiga », cet art de l’impensable. En Europe et aux Etats Unis, la politique est synonyme de gestion de la cité, pour le bien être des populations. Là bas, après les joutes électorales, on pense le présent et l’avenir de la nation, en attendant de nouvelles élections. Chez nous, la donne est véritablement différente. Les vaincus espèrent toujours en imposer aux vainqueurs. On annonce à longueur de journée, des coups d’Etat, de véritables coups d’éclats, qui ne laissent rien éclore. Les « prophètes de l’aurore », au sortir de leurs incantations maléfiques, prédisent l’apocalypse. En Afrique, on est en permanence en politique, dans une sorte d’effroi sans fin. Il n’y a à l’évidence, aucune morale, ni éthique. L’homme est un loup pour l’homme et la mort de l’adversaire est source de grande euphorie. Il faut sortir de ces carcans et donner à la politique, toute sa signification. Pauvres populations africaines, toujours en proie aux tentations et aux tentatives suicidaires des dirigeants. La refondation qui a passé dix ans à la tête du pays, à se tourner les pouces, et à faire bombance avec l’argent du contribuable, donne de la voix là où beaucoup pensaient qu’elle aurait le profil bas, pour avoir conduit le pays à la banqueroute. Cette formation politique qui a inscrit la violence dans le débat politique, ne cesse pas de se donner en spectacle, demeurant ainsi le réceptacle de toutes les eaux usées du landerneau politique. Avant-hier à Yopougon, le FPI et ses relais ont encore ergoté et pinaillé. Ils adorent tant « le ministère de la parole », comme le signifiait, dans les années 90, Laurent Dona Fologo. Heureusement que la coupe d’Afrique est là, pour nous donner de bonnes sensations et pour ne pas nous attarder sur des fadaises. Nos oreilles sont fatiguées, bien lasses, d’entendre les mêmes discours, slogans et vagues rodomontades
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